Les moteurs asynchrones triphasés ouverts PLS 11 à 900 kW

C4.2 – LUBRIFICATION ET ENTRETIEN DES ROULEMENTS

Rôle du lubrifiant
Le lubrifiant a pour rôle principal d’éviter le contact métallique entre éléments en mouvement: billes ou rouleaux, bagues, cages; il protège aussi le roulement contre l’usure et la corrosion.
La quantité de lubrifiant nécessaire à un roulement est en général relativement petite. Elle doit être suffisante pour assurer une bonne lubrification, sans provoquer d’échauffement gênant. En plus de ces questions de lubrification proprement dite et de température de fonctionnement, elle dépend également de considérations relatives à l’étanchéité et à l’évacuation de chaleur.
Le pouvoir lubrifiant d’une graisse ou d’une huile diminue dans le temps en raison des contraintes mécaniques et du vieillissement.
Le lubrifiant consommé ou souillé en fonctionnement doit donc être remplacé ou complété à des intervalles déterminés, par un apport de lubrifiant neuf.
Les roulements peuvent être lubrifiés à la graisse, à l’huile ou, dans certains cas, avec un lubrifiant solide.
C4.2.1 – Lubrification à la graisse
Une graisse lubrifiante se définit comme un produit de consistance semi-fluide obtenu par dispersion d’un agent épaississant dans un fluide lubrifiant et pouvant comporter plusieurs additifs destinés à lui conférer des propriétés particulières.
Composition d’une graisse
Huile de base : 85 à 97 %
Epaississant : 3 à 15 %
Additifs : 0 à 12 %
L’huile de base assure la lubrification
L’huile qui entre dans la composition de la graisse a une importance tout à fait primordiale.
Elle seule assure la lubrification des organes en présence en interposant un film protecteur qui évite leur contact.
L’épaisseur du film lubrifiant est directement liée à la viscosité de l’huile et cette viscosité dépend elle même de la température.
Les deux principaux types d’huile entrant dans la composition des graisses sont les huiles minérales et les huiles de synthèse.
Les huiles minérales sont bien adaptées aux applications courantes pour des plages de températures allant de -30 ° à +150 °C.
Les huiles de synthèse offrent des performances qui les rendent indispensables dans le cas d’applications sévères (très fortes amplitudes thermiques, environnement chimiquement agressif, etc.).
L’épaississant donne la consistance de la graisse
Plus une graisse contient d’épaississant et plus elle sera “ferme”. La consistance d’une graisse varie avec la température. Quand celle-ci s’abaisse, on observe un durcissement progressif, et au contraire un ramollissement lorsqu’elle s’élève.
On chiffre la consistance d’une graisse à l’aide d’une classification établie par le National Lubricating Grease Institute. Il existe ainsi 9 grades NLGI, allant de 000 pour les graisses les plus molles à 6 pour les plus dures. La consistance s’exprime par la profondeur à laquelle s’enfonce un cône dans une graisse maintenue à 25°C.
En tenant compte uniquement de la nature chimique de l’épaississant, les graisses lubrifiantes se classent en trois grands types..

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Moteurs asynchrones triphasés ouverts PLS 11 à 900 kW (2,56 MO) (Cours PDF)
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