Livre médecine (Urologie)

Liste des collaborateurs
Préfaces à la deuxième édition
Préface à la première édition
Avant-propos à la deuxième édition
Abréviations de l’ouvrage
ITEM 27
Contraception
I. Stérilisation masculine
II. Autres modes de contraception chez l’homme
ITEM 40
Sexualité normale et ses troubles
I. Sexualité normale
II. Troubles sexuels
III. Étiologies (hors troubles de l’identité sexuelle)
IV. Prise en charge d’un patient consultant pour dysfonction sexuelle
ITEM 55
Andropause
I. Diagnostic d’hypogonadisme chez l’homme âgé
II. Prise en charge thérapeutique
ITEM 89
Infections génitales de l’homme – Écoulement urétral
Orchi-épididymites aiguës
I. Physiopathologie
II. Étiologie
III. Clinique
IV. Diagnostics différentiels
V. Examens complémentaires
VI. Traitement
VII. Évolution et surveillance
VIII. Pronostic

I. STÉRILISATION MASCULINE

A. Interruption bilatérale des canaux déférents
Chez l’homme, la technique de stérilisation consiste en une vasectomie bilatérale, ou ligature et/ou section des deux canaux déférents qui ont pour rôle de transporter les spermatozoïdes depuis les testicules jusqu’aux canaux éjaculateurs (fig.27-1, voir cahier couleur):
■ deux voies d’abord sont possibles (abord scrotal et abord transcutané) : résultats identiques ;
■les effets sont définitifs, irréversibles, cependant une reperméabilisation microchirurgicale (vasovasostomie sous microscope) est possible (80 % de succès avec 40% de grossesses);
■c’est une technique simple, réalisée le plus souvent sous anesthésie locale ;
■il n’y a pas de modification de la fonction endocrine du testicule → pas de modification de la puissance sexuelle et de la virilité ;
■l’efficacité n’est pas immédiate : un délai de 90 jours (correspondant à la période de maturation des spermatozoïdes) est nécessaire → assurer la contraception par une autre méthode jusqu’à l’obtention d’une azoospermie au spermogramme (risque d’échec précoce);
■échecs : 0 à 2,2 % de grossesse chez la femme après vasectomie du partenaire ;
■complications postopératoires < 10 % : hémorragies et hématomes, infections, orchi-épididymites, granulomes et retards de cicatrisation;
■complications à long terme : pas de preuve d’association causale entre le cancer de la prostate et la vasectomie, pas non plus d’augmentation des maladies cardiovasculaires ou de tout type de cancer ;
■il n’existe aucune contre-indication permanente à la stérilisation masculine.
Après la vasectomie, le sperme éjaculé ne contient plus de spermatozoïdes mais la spermatogenèse testiculaire se poursuit. L’éjaculat est d’aspect habituel puisqu’il est constitué en majeure partie des sécrétions de la prostate et des vésicules séminales, glandes anatomiquement localisées après la zone de ligature.
À savoir : 12 % des hommes stérilisés se plaignent de troubles sexuels ou psychosomatiques.

B. Principales indications
Les indications généralement admises répondent à des critères définissant une nécessité thérapeutique ou des motifs médicaux sérieux qui, pour certains, peuvent comporter des motifs sociopsychologiques.
■Les indications médicales majeures sont :
– les situations où la grossesse constitue un risque vital pour la femme :
• situations obstétricales (par exemple, risques de rupture utérine, césariennes répétées);
• situations chirurgicales (malformations utérines, cancers) ;
• situations médicales (pathologies graves cardiaques ou métaboliques,  hémopathies) ;

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