Engagement du Gouvernement par type de coopération dans les projets de développement

ANALYSES THEMATIQUES

Ce chapitre fait l’analyse des différentes thématiques de l’aide au développement liées à la contribution financière du Cameroun dans l’exécution des projets et les délais impartis au décaissement desdites ressources. Il s’agit notamment de comparer les volumes d’engagement du Gouvernement à celui des PTF et de scruter le rapport volume d’engagement/rythme de décaissement selon qu’on a à faire aux partenaires multilatéraux ou bilatéraux. Le tableau ci-dessus donne le volume des financements ou actifs mobilisés par le Gouvernement en comparaison avec celui des bi et multilatéraux entre 2012 et 2013. Il ressort que les partenaires bilatéraux ont mobilisé, au titre des engagements, plus de financement destinés à la réalisation des programmes et projets de coopération au développement que ne l’ont fait les partenaires multilatéraux De même, le Gouvernement du Cameroun, à titre d’engagement, a contribué à hauteur de 9,15% dans le financement des programmes et projets de développement, avec une contribution de 9,99% dans le cadre de la coopération bilatérale et de 8,27% au niveau de la coopération multilatérale. L’on peut noter à propos qu’il existe un quasi équilibre entre les engagements du Cameroun pour les projets à financement extérieur avec notamment un léger avantage pour les projets bilatéraux. La finalité de la démarche consiste en sa contribution pour lever les fonds des PTF pour la mise en œuvre des projets et programmes de développement.

Du tableau III.1.2 ci-dessus, ressort l’engagement du Gouvernement par type de coopération dans les projets de développement. Il montre un accroissement, en valeur relative de la contrepartie du gouvernement dans les projets de développement entre 2010 et 2013. Ainsi, la contrepartie mobilisée du Gouvernement au cours de cette période sur les financements bilatéraux affiche une allure croissante. Il a atteint le taux le plus élevé de 17% en 2013. En ce qui concerne les financements multilatéraux, on note une évolution croissante entre 2010 et 2011, avec un pic entre 2012 et 2013. Ce tableau montre l’évolution du volume des engagements de 2008 à 2013 par type de coopération. Il est établi qu’à partir de 2010, les partenaires au développement ont augmenté le volume de l’aide au développement au Cameroun. Cette période correspond aux trois premières années consacrées à la mise en œuvre du DSCE. Il convient de noter que non seulement, en termes de volume, les engagements réalisés par les partenaires multilatéraux sont plus volumineux que ceux des partenaires bilatéraux, mais aussi, le taux de décaissement cumulé des partenaires multilatéraux est plus élevé que ceux des partenaires bilatéraux. Toutefois, on note en 2013, une variation relative de l’ordre de 62% par rapport à 2012 sur les engagements bilatéraux, et de l’ordre de 41% sur les engagements multilatéraux.

Ce tableau donne les montants en termes de Fonds de contrepartie décaissés par le Gouvernement dans la cadre de la mise en œuvre des projets de développement bénéficiant des financements bilatéraux et multilatéraux. Il apparait clairement que entre 2010 et 2013, le montant de la contrepartie du Gouvernement camerounais affiche une tendance haussière, avec un taux d’accroissement de l’ordre de 58% entre 2012 et 2013. Aussi, on observe un accroissement du montant décaissé issus de la contrepartie mobilisée par le Gouvernement camerounais entre 2010 et 2013, avec un taux de croissance cumulé d’environ 71% entre 2012 et 2013. Cette indication traduit une intensification dans la mise en œuvre des projets et programmes de développement. Ce Graphique donne une analyse croisée du comportement des décaissements bruts effectués part le gouvernement camerounais pour la mise en œuvre des programmes et projets de développement au Cameroun entre 2010 et 2013. Il ressort que dans le cadre de la coopération bilatérale, la contribution du Gouvernement camerounais en termes de fonds de contrepartie mobilisé croit considérément, avec un trend pentu entre 2012 et 2013. Ce qui n’est le cas dans le cadre de coopération multilatérale où la tendance haussière est observée entre 2010 et 2012, et à partir de 2012 à 2013, on observe une tendance baissière. Cette évolution montre que les programmes et projets de la coopération multilatérale sont mois exigeantes en termes de contribution du Gouvernement que ne le sont les programmes et projets relavant de la coopération bilatérale.

 

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