ETUDE DES VEGETAUX EXPLOITEES PAR L’ANIMAL

CONTRIBUTION A L’ETUDE COMPARATIVE DE L’ALIMENTATION INTERGROUPE A TAILLE DIFFERENTE d’Eulemur collaris

Sols

Les sols de la zone d’étude sont formés de sédiments colluviaux (Lec, 1992) ; le type de sols de la zone comprend aussi des sols férralitiques (Ranjatoson, 1996) qui sont se formés sur les sables holocènes déposés pendant la dernière régression marine. c-Hydrographie Le site d’étude est traversé par de nombreux ruisseaux et des marais (Raselimanana, 1993); et aussi par trois grandes rivières, limités au nord par la rivière d’Ambatomirindy qui se déverse dans un bassin d’estran à côté du village d’Ambanihazo, au sud par la rivière d’Antorendrika et au centre par la rivière Bakika. Ces trois grandes rivières, avant de se jeter dans la mer, traversent la station de Sainte-Luce. 3- LE CLIMAT En général, le climat de cette région est caractéristique des forêts humides littorales c’est à dire un climat de type chaud et humide (Cornet, 1974) a-Température Les températures moyennes annuelles sont de 23,7ºc avec un minimum de 19,9ºc en juillet et un maximum de 26,8ºc en janvier. La saison froide est assez courte (avril en juillet) tandis que la saison chaude est longue (août à mars). b-Précipitation Malgré le régime des vents des alizés de l’est, l’humidité de ces vents provoque une forte précipitation orographique dans la région du sud-est de Madagascar. Les précipitations moyennes annuelles ne sont pas négligeables (Q.M.M, 1999), elles sont de l’ordre de 1540 mm pour 20 ans avec une humidité relative élevée, entre 79% et 89% (Direction de la Météorologie et de l’Hydrologie, 1998). Le diagramme ombrothérmique de la station de Taolagnaro est représenté par la figure ci-dessous :Le maximum de pluie est de 244 mm au mois de janvier et le minimum est de 44 mm en septembre. Ces valeurs sont obtenues à partir du principe de Gaussen et Bagnouls (Magurran, 1988). c-Vents et cyclones La région de Taolagnaro est soumise toute l’année au régime des alizés de l’est. Ces vents chargés d’humidité provoquent des précipitations abondantes qui participent au régime pluvial de la région. La vitesse du vent augmente à partir du mois de septembre pour atteindre un maximum en octobre. 

MILIEU BIOTIQUE 

Composition floristique

 La formation végétale de la région correspond à une végétation de forêt dense sempervirente de basse altitude definie par Perrier De la bathie (1936). On a aussi des forêts littorales, des formations de marécages et des mangroves sur sol sableux comme celle de Marovony (Lec, 1992). La formation végétale fait partie du domaine de l’est de basse altitude inférieure à 800 m avec des épiphytes abondantes et des fougères arborescentes, du Ravenala madagascariensis (STRELITZIACEAE ) et Bambous rares d’après la classification climatique du Humbert (1969) et Rakotonirainy (2001). de la forêt humide de Sainte-Luce est étalé sur un plateau sableux, quelque fois sur des dunes sableuses de 0 à 10 mètres d’altitude (Photo 3. p.9); C’est une forêt humide à canopée haute et fermée (Goodman et col, 1997) avec des palmiers du Pandanus sp. (PANDANACEAE) et du Ravenala madagascariensis (STRELITZIACEAE) abondant dans les savanes herbeuses, tous les types biologiques caractéristiques des forêts denses humides (arbres, arbustes, palmiers, lianes, épiphytes, saprophytes et parasites) ont été rencontrés. Parmi les plus fréquentes, on peut citer Uapaca thouarsii, Uapaca louveli, Diospyros sp., Tambourissa sp., Grewia sp., Cynometra sp. et d’autres. Le cortège floristique est listé dans l’annexe III. Cette forêt se subdivise en quatre strates bien visibles (Lowry et col., 1991) : – La strate herbacée de 0 à1 m : est occupée par les plantes basses, elles sont représentées sous forme d’ individus isolés ou sous formes de petites colonies, on y trouve des espèces appartenant aux familles d’Acanthaceae, de Balsaminaceae, de Melastomaceae. – La strate arbustive entre 5 et 8 m : est composée d’arbres plus petits. Les familles les plus représentées sont Rubiaceae et Tibiaceae. Le sous bois est constitué par plusieurs représentants du genre Canthium sp., Vitex sp…etc. La richesse en espèces du genre Dracaena et Pandanus est remarquable. – La strate supérieure entre 9 et 12 m : est formée de grands arbres à troncs droits entremêlés de lianes. Cette strate est remarquable par l’extrême diversité des espèces. Les fleurs de la plupart des arbres sont peu apparentes, petites et de couleur terne, verte ou rouge. Les familles les plus représentées dans la strate supérieure, sont : Fabaceae, Flacourtiaceae, Euphorbiaceae, Ebenaceae. – La strate haute entre 12 et 20 m (Scott, 1999) b-Composition faunistique D’après Lewis Environnemental Consultant (1992) environ 45 des espèces de Vertébrés terrestres de Madagascar ont été recensées dans les trois zones minières (Sainte-Luce, Mandena, Petriky).(voir annexe III)

Les oiseaux

 Parmi les soixante sept espèces d’oiseaux qui sont présentes dans la forêt littorale de SainteLuce et Mandena, 23 espèces sont propres à Sainte-Luce (Cf. ANNEXE III, p.8); Avec trois nouvelles espèces signalées par (Rakotonirainy, 2000) qui sont : – Sarkidiornis melanotos – Asio madagascariensis – Leptoterus chabert

Les amphibiens et reptiles

Des scientifiques comme Lewis Environnemental Consultant (1992), Raselimanana (1993) et Ramanamanjato (2000) y ont déjà mené des études sur les Reptiles et Amphibiens. On a recensé 54 espèces propres à la forêt littorale de Sainte-Luce. (Cf. ANNEXE III, p.7-8) 

L’Homme et ses activités 

La majorité de la population est formée par le groupe ethnique des Antanosy et les immigrés Antandroy. Les principales activités sont la pêche de langoustes et de poissons, elles jouent un rôle clé dans l’économie de l’Evatra, de la région de Sainte-Luce, d’Ambanihazo et de Sambirano. Concernant l’exploitation forestière, les gens des villages autour du site de Sainte-Luce travaillent dans la forêt. Ils coupent les bois d’œuvre pour la construction (bois ronds, goélettes et autre) comme les genres Dicoryphe stipulacea (Zoralahy), Tambourissa costridelphinii (Ambora),Ravesara madagascariensis (Ravinala), Diospyros myriophylla (forofoka). La récolte des bois d’énergie pour le bois de chauffe comme les espèces Gaestnera arenaria (Tanatananala), Olea lanceolata, l’utilisation des plantes médicinales comme Vepris ellioti (Ampoly), Podocarpus madagascariensis et enfin la pratique de la culture sur brûlis.

Table des matières

LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES PHOTOS
LISTE DES CARTES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : MATERIEL ET METHODES
A-MATERIEL
I- LE MILIEU D’ETUDE
1- LOCALISATION GEOGRAPHIQUE
2- MILIEU PHYSIQUE
3- LE CLIMAT
4- MILIEU BIOTIQUE
II- MATERIEL DE TERRAIN
III- MATERIEL BIOLOGIQUE
1- POSITION SYSTEMATIQUE
2- DESCRIPTION DE L’ANIMAL
3- REPRODUCTION
4- DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE
5- DESCRIPTION DE L’HABITAT
B-METHODES
I- METHODES D’OBSERVATIONS
1- DUREE D’OBSERVATION
2- CHOIX DES GROUPES ETUDIES ET DES INDIVIDUS FOCI
3- DOMAINE VITAL
II- MÉTHODE D’ÉTUDES DES ANIMAUX
1- SUIVI DES ANIMAUX
2- COLLECTE DES DONNEES
III- ETUDES DES PLANTES
1- ETUDE DES VEGETAUX EXPLOITEES PAR L’ANIMAL
2- PHÉNOLOGIE
3- DETERMINATION DES ESPECES VEGETALES EXPLOITEES
VI- LES METHODES ANALYTIQUES
1- ANALYSE DE FREQUENCE
2- ANALYSE DE FECES
3- ANALYSE STATISTIQUE
DEUXIEME PARTIE : RESULTATS
I-TYPES D’ACTIVITES
1- REPARTITION DES ACTIVITES MENSUELLES
2- COMPARAISON MENSUELLE DE LA REPARTITION DES ACTIVITES DES DEUX
GROUPES
3- REPARTITION DES ACTIVITES PENDANT L’OBSERVATION (DURANT LES TROIS MOIS)
4- COMPARAISON INTERINDIVIDUELLE
II- RYTHME D’ACTIVITE ALIMENTAIRE
1-COMPETITION ALIMENTAIRE INTERINDIVIDUELLE ET CHAQUE GROUPE
2- COMPARAISON ALIMENTAIRE INTER GROUPE
III- CATEGORIES ALIMENTAIRES
IV- EXPLOITATIONS DES RESSOURCES VEGETALES
1- ESPECES VEGETALES CONSOMMEES
2- ESPECES VEGETALES A FRUITS
3- ETAT DES GRAINES DANS LES FECES
V- EXPLOITATION DE L’ESPACE
1- UTILISATION DE LA DIMENSION DU SUPPORT DURANT L’ALIMENTATION
2- NIVEAU DE DEROULEMENT DE L’ALIMENTATION
3- POSTURE PENDANT L’ALIMENTATION
TROISIEME PARTIE: DISCUSSIONS ET INTERPRETATIONS
I-TYPES D’ACTIVITES
II- ACTIVITE ALIMENTAIRE
III- CATEGORIES ALIMENTAIRES
IV- EXPLOITATION DE RESSOURCES VEGETALES
V- EXPLOITATION DE L’ESPACE
1- RELATION ALIMENTATION-POSTURE
2-RELATION ALIMENTATION-NIVEAU
3- RELATION ALIMENTATION-DIMENSION DU SUPPORT
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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