Classement et la situation de concurrence d’entreprises

Introduction

Le regard que nous portons sur l’entreprise sera celui de l’analyste et qui se situe au cœur de l’organisation. L’intérêt d’une telle approche consiste à se concentrer sur l’intérieur de l’entreprise, sur la manière dont l’entreprise est structuré, sur la définition de sa politique, sur son fonctionnement interne, sur ses modes de régulation et enfin sur son évolution.
L’entreprise devra s’adapter de plus en plus aux contraintes de l’environnement dans la mesure où cette envie est devenue turbulente ; nous naviguons de plus en plus en avenir incertain. A l’évidence, on ne peut plus partir de l’hypothèse qui consiste à dire que l’entreprise est une entité unique et homogène.

Les classements selon l’activité

Le classement d’entreprises peut s’opérer de plusieurs manières. La manière la plus courante est de regrouper les entreprises en fonction du secteur économique auquel elles appartiennent.
Dans les années 1940, un économiste australien du nom de Colin CLARK a identifié 3 grands secteurs économiques :
– le secteur primaire qui englobe les entreprises qui produisent des matières premières (agriculture, pêche, sylviculture, activités minières et l’énergie) ;
– le secteur secondaire qui comprend les entreprises transformant les matières premières en biens de production ou de consommation (industrie, bâtiment ou travaux publics) ;
– le secteur tertiaire réunissant des entreprises produisant des services (banques, enseignement).

Le classement des entreprises selon la taille

On distingue les entreprises artisanales appelée très petites entreprises (TP) qui ont moins de 10 salariés ; les petites entreprises de 10 à 49 salariés ; les entreprises moyennes 250 à 249 salariés et enfin les grandes entreprises de 250 et plus.
Le tissu productif se caractérise par une multitude de très petites entreprises (micro entreprises) évaluées à 1 617 000.
Ainsi, près de 56 % des entreprises n’ont pas de salariés (profession libérale, petits agriculteurs, artisans et commerçants) 92 % des entreprises en France ont moins de 9 salariés. Les grandes entreprises sont au nombre de 7 000.

La situation de concurrence

Entre la situation de concurrence pure et parfaite tel que la décrit la théorie économique et la situation de monopole, on trouve le cas fréquent dans la réalité d’oligopole mais également de concurrence monopolistique où le marché est dominé par quelques grandes firmes.
Quelles sont les conditions d’une concurrence pure et parfaite? La concurrence pure et parfaite suppose que soit rempli certaines conditions ?
– le principe d’atomicité du marché (l’information est exhaustive, disponible à tous instant pour la totalité des agents sur le marché) ;
– l’homogénéité des produits (produits homogènes, les mêmes ou substituable parfaitement) ;
– fluidité du marché (collaboration parfaite entre les agents et l’adaptation entre l’offre et la demande se fait par ajustement instantané);
– ouverture du marché (tous agents peuvent rentrer sur le marché ou sans retirer sans que les conditions du fonctionnement du marché en soient modifiées).

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