Le programme Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor)

Débuts du chaos-1

Le programme Iter franchit une nouvelle étape mardi et sort du virtuel 2006-11-20 MARSEILLE (Source certifiée) Le programme international de fusion thermonucléaire Iter franchit mardi une étape très importante de sa réalisation avec la signature à Paris de l’accord international fixant le cadre juridique et financier de la coopération entre les sept partenaires internationaux. La cérémonie de signature aura lieu à l’Elysée après une allocution du président Jacques Chirac. Cet accord parachève l’accord politique signé le 28 juin 2005 entre l’Europe, les Etats-Unis, la Russie, le Japon, la Chine, et la Corée du sud auxquels s’est jointe en décembre 2005 l’Inde, au bout de plusieurs années de difficiles négociations, notamment sur le lieu d’implantation du futur réacteur. Pour certains partenaires, l’accord devra encore être ratifié par les parlements nationaux dans les six mois, mais désormais le programme va « sortir du virtuel » pour exister financièrement et juridiquement, souligne une source proche du dossier. Après l’installation ces derniers mois des multiples structures tant nationales qu’internationales chargées de la mise en place du projet, désormais « on entre dans le vif du sujet ». La construction du réacteur prendra dix ans et sa mise en exploitation est attendue pour 2018. Le programme Iter (International Thermonuclear Experimental Reactor) doit permettre des recherches sur la fusion nucléaire, une solution de rechange à la fission, en visant à reproduire ce qui se passe au coeur du soleil. Un kilogramme de combustible de fusion permet de produire une énergie équivalente à environ 10 millions de litres de pétrole, indiquent les experts. Les scientifiques se donnent 40 ans pour aboutir à une production industrielle, soit à la fin programmée des réserves pétrolières dans le monde. Fer de lance du programme, l’agence Iter international, présidée par le Japonais Kaname Ikeda, a déjà pris ses quartiers à Cadarache (Bouches-du-Rhône), lieu d’implantation du futur réacteur où une soixantaine de scientifiques – sur le millier attendu à terme – sont déjà à pied d’oeuvre dans des locaux provisoires. Le site, au milieu de la garrigue à une centaine de kilomètres de Marseille, sera défriché au premier trimestre prochain et les travaux de réacteur commenceront courant 2008. Il faudra auparavant aménager une route capable d’accueillir les énormes pièces du réacteur, construites un peu partout dans le monde et qui seront acheminées depuis le port de Marseille jusqu’à Cadarache.Mais hormis pour des aménagements locaux, comme la construction de bâtiments et de zones d’activités dont la Provence espère la création de quelque 1.500 emplois (sur environ 3.000 en France, directs et indirects), la majeure partie des appels d’offres ne seront pas lancés avant l’année prochaine. La plupart émaneront de l’agence.

Europe, basée à Barcelone (Espagne) qui est chargée de gérer la contribution financière de l’UE. L’UE s’est engagée à financer 50% (12% pour la France) du coût global. Les Etats-Unis, la Russie, le Japon, la Chine et la Corée du Sud assumeront chacun 10% du projet. L’arrivée de l’Inde permettra aux partenaires de disposer en outre d’une réserve stratégique de 500 millions d’euros. Sur le coût de 10 milliards d’euros, 4,6 mds sont prévus pour la construction du réacteur. 4,8 mds financeront l’exploitation pendant au moins 20 ans et 0,5 md sera provisionné pour le démantèlement pendant une période d’environ 10 à 15 ans. Dauphins, tortues, oiseaux sont menacés par le changement climatique 2006-11-16 NAIROBI (Source certifiée) Le changement climatique a des répercussions très importantes sur les dauphins, baleines, tortues, oiseaux et autres espèces d’animaux migrateurs, souligne jeudi un rapport du Programme des Nations unies pour l’Environnement (Pnue). L’habitat, la nourriture, la santé et la reproduction de ces espèces subissent de graves modifications, selon ce rapport, dont la publication coïncide avec la conférence de l’Onu sur le changement climatique organisée à Nairobi. Le réchauffement de la planète provoque une diminution de la population d’animaux migrateurs, ou entraîne leur présence dans des régions où ils n’étaient pas présents auparavant, a souligné le directeur exécutif du Pnue, Achim Steiner. « Les conséquences du changement de l’habitat, de la température, de la nourriture, se font déjà sentir sur la capacité de ces espèces à survivre et à se reproduire », a-t-il déclaré. « La cause de la disparition d’espèces dans certaines régions du monde peut se trouver à l’autre bout du monde », a-t-il poursuivi. Parmi les espèces menacées, le rapport de l’Onu cite la baleine de l’Atlantique nord, dont la principale nourriture, le plancton, diminue en raison de changements dans les courants océaniques. Les dauphins blancs à bec sont également en danger car ils ne réussissent pas à s’adapter au réchauffement des eaux. « Le réchauffement global peut engendrer des proliférations d’algues et contribuer aux épizooties », met en garde le rapport, intitulé: « Espèces migratoires et changement climatique: répercussions du changement environnemental sur les animaux sauvages ». « La disparition en masse de mammifères marins a augmenté, et lorsqu’il s’agissait de causes virales, les facteurs environnementaux ont contribué à la propagation des maladies ou ont diminué les capacités immunitaires des animaux », selon le rapport. Les excroissances tumorales, phénomène lié au réchauffement aquatique, sont ainsi devenues plus fréquentes depuis les années 80 chez les tortues vertes, relève le Pnue. La hausse des températures affecte aussi la reproduction chez certaines espèces de tortues, conduisant notamment à l’augmentation des bébés tortues femelles, ce qui à terme pourrait menacer la survie de ces espèces. « La température dans certains nids de tortues dépasse parfois les 34 degrés, ce qui a un effet léthal », selon le rapport.

Des changements majeurs dans les trajets des animaux ont été enregistrés, et, dans certains cas, encore rares, des espèces ont abandonné la migration, a-t-elle noté. En outre, des espèces se retrouvent désormais dans des lieux où elles ne venaient jamais auparavant, a-t-elle expliqué, citant notamment des poissons du sud tels que le rouget, l’anchois ou la sardine, qui fréquentent désormais la mer du Nord. Le réchauffement aquatique favorise également la reproduction des dauphins, dont le nombre augmente, a-t-elle expliqué. La complexité de la biodiversité, encore mal connue de l’homme, réside dans l’interdépendance entre des facteurs multiples a souligné Mme Deda. « C’est souvent après des années que l’on réalise que les changements survenus sur une espèce peuvent avoir une série de répercussions sur les autres espèces », a-t-elle conclu. Incendies de forêt à Bornéo : vers la fin des orang-outangs ? mardi 14 novembre 2006 par Sylvie CARDONA Les incendies meurtriers qui ravagent l’Indonésie depuis le mois d’août risquent de sonner le glas des populations de ces grands singes. Depuis le mois d’août 2006, les incendies qui ravagent l’Indonésie ont causé des dommages irréparables aux milieux naturels et aux parcs nationaux, menaçant gravement la population d’orangs-outangs. A Sumatra, ce sont plus de 55.000 hectares qui sont partis en fumée. Bien que les zones forestières soient protégées, les agriculteurs et les grosses compagnies propriétaires des plantations de palmiers à huile pratiquent le brulis à grande échelle afin de pouvoir agrandir les surfaces agricoles et déboiser les forêts à moindre coût. Or la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois en Indonésie a rendu ces feux incontrôlables et des milliers d’hectares de forêts ont déjà été détruits. Parmi les animaux touchés par ces incendies, les orangs-outangs ont payé un lourd tribut. Les incendies ont cerné le parc national de Tanjung Puting, où se trouve le camp Leakey, camp de base de Birute Galdikas, et les grands singes affolés ont tenté de fuir ce danger. La plupart d’entre eux sont morts brûlés et asphyxiés, les orphelins et rescapés sont récupérés par la fondation Birute Galdikas. Les singes qui parviennent à gagner les plantations sont traqués, battus et torturés par les employés locaux. Un journaliste Irlandais a réalisé un reportage édifiant et éprouvant sur ces pratiques et espère pouvoir le diffuser sur les chaînes de télévision du monde entier avant la fin de l’automne. Ces incendies criminels ont déjà causé la mort de 1.000 orangs-outangs. La population de ces grands singes est estimée à 12 à 15.000 individus pour Bornéo et 4 à 6.000 animaux pour Sumatra. La situation des orangs-outangs est désespérée, d’autant plus que le gouvernement indonésien s’avoue impuissant à lutter contre ces pratiques, les plantations de palmiers à huile représentant une manne économique. Les Fondations s’occupant de ces singes ont un besoin urgent de fonds pour assurer les soins vétérinaires, acheter la nourriture, convoyer les animaux par bateaux. Merci d’adresser vos dons à AVES FRANCE qui répartira les sommes récoltées entre les différentes ONG locales. http://www.aves.asso.fr/ Sources : fondation Birute Galdikas/Borneo orangoutan Survival Foundation.

 

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