Generalite et revue de la litterature sur les actions de develeoppement des ONG

Généralité sur les actions de développement au sein des ONG 

ONG : Organisations Non Gouvernementales. Pour A.ETZIONI (2011), une ONG est aussi une association apolitique sans but lucratif, qui a pour mission d’œuvrer avec la population pour réaliser le bien-être de celle-ci.

Pour SANE. P(2008) montre qu’une ONG (Organisation Non Gouvernementale) est une collectivité humaine caritative, indépendante et donc autonome qui a pour but d’apporter du bien aux hommes, par la solidarité et sans héroïsme.

ONGD : est une collectivité caritative à but non lucratif et indépendant œuvrant pour l’amélioration du bien-être social économique et financière des populations dans leur environnement social et économique. (la rousse de poche 2012).

Impact : Étymologiquement, le substantif vient du latin « Impengere =se heurter » c’est le Fait pour un corps, un projectile, de venir frapper un autre. Effet produit par quelque chose : influence qui en résulte. Ou encore Collision de deux ou plusieurs corps.

Selon FREEMAN (2009, p54), l’impact est une incidence, une conséquence, l’effet, la dérivée d’un fait et/ou une situation donnée ;

MENAGE : homme et femmes vivant ensemble et formant la base de la famille.

REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE 

La question relative aux ONGD est l’une de celles qui datent de longtemps et nous ne pouvons en aucun cas affirmer que nous sommes le premier à pouvoir l’aborder. Nous avons consulté les ouvrages de nos aînés qui ont largement travaillé sur la question et dont la lecture préalable s’impose avant de dégager la spécificité de notre travail. Ainsi avons-nous parcouru les travaux suivants :

Dans ce cadre nous évoquons l’étude de « MARADEIX.M.S 2009». où il présente rapidement les activités des ONGD américaines elle cherche également à améliorer le comportement , chez les professionnels Français de développement de l’action de leur collège du tiers monde et essentiellement de mettre en valeur les leçons que nous pouvons retirer de l’expérience USA, afin de donner des exemples concrets des programmes des stratégies et d’actions, elle s’est basée sur un échantillon de trente ONGD d’origine et de fonctionnement divers qu’ont développé des programmes à destination des pays d’Afrique.

« FERNAND VINCENT et PIERS COMBELL 2011» dans leur ouvrage « Renforcer l’autonomie financière des associations et ONG de développement du tiers monde » parlent de la dépendance financière des associations et ONGD vis – à –vis des organismes internationaux. Les méthodes utilisées pour les agences de l’aide internationale, qu’elles soient multilatérales, bilatérales ou non gouvernementales, ne permettent pas, la plupart du temps, d’aider les partenaires locaux notamment les ONG et autres organisations philanthropiques ou les programmes qu’ils ont promus à devenir indépendant .

« NDEKE MANFATA 2011», dans son travail de fin d’études sur l’expansion des ONG et la problématique du développement sociopolitique en RDC : Cas de l’ADECOM, analyse les actions concrètes de cette ONG au quartier 13 dans la commune de Ndjili. Mais la démarche suivante serait souhaitable : que la population soit aussi associée lors de l’élaboration de la synthèse des actions menées en sa faveur. Il dit que le véritable développement, est celui qui est conçu par la base sans laquelle toute action entreprise pour sa promotion serait vouée à un échec.

« LOKOLA AIME 2013» quant à lui montre que les ONGD de KINGABWA échouent dans leurs actions à cause du dysfonctionnement de leurs organes où seul l’organe exécutif est opérationnel et est dirigé de manière autoritaire et sans partage par les promoteurs des ONGD. Par ailleurs, ces ONGD opèrent sans programme ni budgets annuels votés par leurs assemblées Générales. Elles confectionnent des projets ponctuels pour satisfaire non pas la population mais les partenaires qui soutiennent financièrement ces ONGD suivants les domaines qu’ils fixent euxmêmes.

KANGA KALEMBA -VITA et LONGANGE 2014, pensent qu’en République Démocratique du Congo, la pauvreté est devenue un phénomène de masse. Elle frappe toutes les catégories sociales tant du milieu urbain que du milieu rural. Cette affirmation mérite une complémentarité, on ne peut pas dire qu’en RDC la pauvreté frappe toutes les catégories sociales car nous avons aujourd’hui certaines catégories d’individus qui profitent de la faiblesse et de la misère des autres pour s’enrichir au détriment de ces derniers, certaines catégories s’épargnent de la pauvreté avec un degré élevé au même moment où les autres accroupissent dans celle-ci, c’est pourquoi nous pensons que c’est un peu prétentieux de généraliser la pauvreté en RDC, mais nous devons reconnaitre qu’elle est un phénomène qui touche la majorité de la population congolaise, c’est-à-dire certains acteurs sociaux font engendrer la pauvreté par des guerres en versant le sang des nationaux et en causant l’insécurité au village où les villageois abandonnent leurs champs pour venir se concentre en ville sans emploi.

Carine CHAVAROCHETTE 2006, affirme que, pour les actions humanitaires et philanthropiques, le volontariat, pour trouver des fonds, fait surtout appel au monde des affaires, à des fondations et à des organismes qui y sont liés, ou encore aux gouvernements. Des mesures fiscales favorables et une bonne image sociale incitent les donateurs à apporter leur soutien. Cette auteure ajoute que tous les gouvernements d’Amérique latine n’autorisent pas la présence d’O.N.G. sur leur sol. Et que L’Etat mexicain, nettement plus structuré que son homologue guatémaltèque, a refusé aux associations humanitaires internationales de régler seules le problème des populations guatémaltèques réfugiées dans son pays.

Nous remarquons que ces auteurs ont fait leur constat, celui de reconnaître que l’intervention croissante des ONG dans le processus de développement et l’évolution des sociétés dans le pays du sud est un fait aujourd’hui mais il reste une tâche pour nous de faire entendre aux lecteurs les répercussions que peut faire engendre ce fait généralement en RDC et particulièrement à Bukavu. Il s’agit pour nous de relever les faiblesses de leur intervention à la lumière de la lecture minutieuse du contexte.

J.K LATZANN 2008, montre que l’aide alimentaire réservée autre fois au mendiants, à la veuve, et à l’orphelin s’est généralisée dans les pays riches, on accorde des aides financières à ceux qui sont en situation difficile : familles nombreuses, chômeurs, pauvres.

A partir de cette opinion, nous pouvons comprendre que les occidentaux considèrent les aides qu’ils offrent aux pays pauvres comme une action de routine où le tiers monde doit rester en situation de dépendance.

La preuve en est que si les organisations humanitaires qui interviennent dans les pays du tiers monde avaient le désir de développer ceux-ci, elles devraient militer pour qu’il ait un arrêt sur l’exploitation abusive et sanglante des ressources du tiers monde dans leur pays. C’est à dire Elles doivent s’attaquer préalablement aux causes qui font engendre la pauvreté au lieu de s’attaquer aux effets collatéraux de celle-ci.

NKAFUESHEBA Guillain 2016, Aborde la décentralisation parce qu’elle met l’accent sur les ONG de développement face à la dynamique de décentralisation au Sud-Kivu. Il est impérieux de faire comprendre que la décentralisation est un phénomène purement politique, c’est pourquoi NKAFUESHEBA a dirigés on étude aux ONG qui soutiennent la décentralisation au sud Kivu notamment I’IFDP et l’OGP qui sont des ONG de développement ; car quoique la fameuse décentralisation soit adoptée, aujourd’hui le gouvernement est incapable d’assurer l’efficacité de l’intervention sociale et d’ailleurs l’afflux des ONG peut être l’une des preuves fondamentales.

FAIDA TULIZO 2014, Comme nous le constatons, Dans son étude il s’agit de l’intervention de la Caritas diocésaine, le constat en est que la ville de Bukavu compte déjà un nombre important des ONG, ce qui impose une étude approfondie, la vulnérabilité à Bukavu fait aujourd’hui l’objet d’une question qui appelle les chercheurs de trouver les pistes des solutions pouvant contribuer à la résolution des problèmes sociaux : violences sexuelles, précarité économique, persistance des épidémies, insécurité grandissante, justice arbitraire…

Nous constatons que toutes ces études ont été objectives mais elles méritent une complémentarité, A chaque fois qu’on fait une étude concernant une ONG ou un phénomène social, on ne doit pas se limiter à apprécier seulement son domaine d’intervention théorique mais on doit également braquer les yeux vers la société pour analyser les failles qui affaiblissent le progrès dans celle-ci afin d’apporter les pistes de solutions. C’est pourquoi nous nous sommes proposé de faire une analyse sur l’afflux des ONG à Bukavu, pour comprendre d’une part les facteurs explicatifs de cet afflux et d’autre part déceler l’impact de cet afflux sur la vie socio-économique de la population à Bukavu et en fin dégager les obstacles à surmonter par ces ONG en vue de la réalisation du bien être socio-économique à Bukavu.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
0.2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
0.3. OBJECTIFS DU TRAVAIL
0.3.1. Objectif global
0.3.2. Objectifs spécifiques
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
0.4.1. Choix du sujet
0.4.2. Intérêt du sujet
0.5. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE
0.5.1. Délimitation spatiale
0.5.2. Délimitation temporelle
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
CHAPITRE PREMIER : GENERALITE ET REVUE DE LA LITTERATURE SUR LES ACTIONS DE DEVELEOPPEMENT DES ONG
I.1. Généralité sur les actions de développement au sein des ONG
I.1.1. Définition des concepts clés
I.2. REVUE DE LA LITTERATURE EMPIRIQUE
I.3. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE SUR LES ONG
CHAPITRE DEUXIEME : MONOGRAPHIE APPROCHE METHODOLOGIQUE
Section I. Présentation du milieu d’étude
1.1. Localisation et Délimitation
1.2. Les données physiques et géographiques
1.2.1. Relief
1.2.2. Climat
1.2.3. Température
1.2.4. Pluviométrie
1.2.5. Les sols
1.2.6. La végétation
1.2.7. L’hydrographie
2.3.1. Les aspects économiques du milieu
2.3.2. Agriculture et élevage
2.3.3. Commerce
2.3.4. Artisanat
2.3.5. La pèche
2.2. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES
2.2.1 Aperçu sur la Population
2.2.2 Les groupes ethniques
2.2.3 Conflits observés
Tableau N°1 : STATISTIQUE DÉMOGRAPHIQUE DE LA POPULATION DE LA VILLE D’UVIRA
2.4. ASPECTS INSTITUTIONNEL ET ORGANISATION POLITIQUE
2.4.1. Aspects Institutionnels, Socio- Sanitaire et Vie Scolaire
2.4.2. Organisation politique
Section 2 : Approche méthodologiques
II.2.1. Méthodologies du travail
II.2.1.1 Méthodes
II.2.1.2. TECHNIQUES
CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D’ENQUETES
Section 2 : Organisation et conduite de l’enquête
3.1.1. Description de l’enquête
3.1.2. Catégorie des enquêtés
Section 1 : Caractéristiques des enquêtés
Section 2 : Questions liées à l’incidence des actions de l’ONG Caritas sur l’amélioration des conditions socioéconomique de la population
CONCLUSION

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