ANALYSE DE LA SITUATION PORTEFEUILLE

Généralités de la société JIRAMA

La JIRAMA est l’une des industries stratégiques de Madagascar. Elle a été créée par l’ordonnance n° 75024 sous tutelle du Ministre et des Mines (MEM). Elle a été installée à Mahajanga en 1939 sous le nom de « Eau et Electricité de Madagascar ». La compagnie a changé de nom en 1972 et dévient la société Malgache de l’Eau et de l’Electricité « SMEE ». Par la suite du changement du régime politique en 1975, la compagnie porte le nom de « JIRO sy RANO MALAGASY » (JIRAMA) qu’elle porte aujourd’hui. La JIRAMA est présentée dans toutes les villes de Madagascar.

La société est une société anonyme particulière, qui est encore dans le cadre de la direction publique. Elle occupe une très grande place dans la vie courante des peuples malgaches. Avec ses produits, elle est encore, le seul distributeur de l’eau potable et de l’électricité. Elle est sous l’autorité publique ne l’empêche pas à agir comme toutes les entreprises de fixer ses objectifs de ventes, d’organiser sa méthode de gestion et de contrôler ses résultats. Ce chapitre nous montre l’identification de l’entreprise et son organisation.

Historique

La production et la distribution d’eau potable et d’énergie électrique sur l’île de Madagascar a connu deux périodes distinctes. Avant et d’après de sa nationalisation en 1975.

Période avant 1975 :
Il semble que la première distribution publique d’eau et d’électricité soit apparue à la fin du XIXe siècle à Antananarivo (vers1899) .

En 1905, une convention a été signée par le général Gallieni attribuant à la société civile d’Etat (SCE) le privilège et l’adduction de l’eau et l’éclairage public à Antananarivo. Plus tard, cette société deviendra Electricité et Eau de Madagascar (EEM).

En 29 septembre 1952, à côté d’EEM est créée un accord entre Etat et la société d’Energie de Madagascar (SEM) pour l’adduction et la distribution d’eau potable. En 04 février 1974, l’Etat a confirmé son monopole en créant la société malgache de l’eau et de l’Electricité (SEEM) par l’attribution de l’actif et du passif du bilan de l’EEM. Il a regroupé transitivement à l’intérieur d’une nouvelle société d’intérêt national de l’eau et de l’électricité (SINEE), la totalité des ressources et emploies de la SMEE et de l’EEM.

Période après 1975 :
Le 31 octobre 1975, la SINEE a été dissoute et ses anciennes attributions sont confiées à la JIRO SY RANO MALAGASY (JIRAMA) crée conformément à l’ordonnance N° 75025 du 17 octobre 1975.

En 29 juin 1977, l’Etat a fusionné la SMEE et la GNE au sein de la JIRAMA. A cette époque, elle est le membre fondateur de l’association des électricités des îles de l’Océan indien (AEIOI). En 1983, la JIRAMA a signé un accord avec les bailleurs de fonds étrangers à titre du projet Energie II pour les grandes réalisations telles que les barrages d’Andekaleka, Namorona, les travaux d’équipement comme le bouclage Tana- sud et le contrôle électrique de Volombe et les réhabilitations.

En 1996, pour le développement de son service, la JIRAMA a signé un nouvel accord de financement avec la banque Mondiale, pour assurer les projets d’investissements électriques pour les cinq années à venir.

Le projet d’Energie II visera comme objectif : « l’amélioration des perspectives de croissance durable de Madagascar en assurant un approvisionnement en électricité adéquat à moyen terme, ainsi qu’à un meilleur accès au service pour la population périurbaine et rurale. Dans le cadre de sa politique de développement économique et social et de réduction de la pauvreté, le gouvernement de Madagascar rappelle qu’il a fait de l’eau et de l’électricité des secteurs prioritaires pour l’avenir économiques du pays.

Le gouvernement s’est ainsi engagé à appuyer la JIRAMA dans son redressement à court terme et dans la réforme de son mode de gestion à long terme. Pour mener à bien cette réforme, le gouvernement a mis en place en 2005 une Task Force dont la mission est de parvenir à l’identification de l’option de gestion la mieux adaptée pour que la JIRAMA répondre au grand enjeu de développement de Madagascar.

Cette Task Force est notamment composée des représentations du Ministère de l’énergie et la Mine, du Ministère de l’économie, des finances et des budgets, des secteurs privés, des consommateurs, du personnel, des syndicats de la JIRAMA, de la société civile et du ONG. En mars 2006, dans le cadre d l’atelier n°1, le gouvernement avait validé les conclusions du travail de la Task Force à savoir :
– Le maintien des activités eau et électricité au sein d’une même entreprise ;
– La conservation de l’intégration verticale (production, transport, distribution,…) de l’entreprise ;
– La propriété des actifs à l’Etat ;
– La confirmation du besoin d’un Partenariat Public Privé (PPP) du type affermage concessif à la concession.
La Jiro sy Rano Malagasy est l’abreuvé par JIRAMA. On reconnaît facilement cette société grâce à son logo en forme de robinet et d’une ampoule renversée, de couleur orange et blanche qui représente l’énergie. Ainsi que les bâtiments de la JIRAMA qui se colorent en blanc et en bleus représentent de l’eau.

Identification de la société

Raison sociale : Jiro sy Rano Malagasy
Statut juridique : Société d’Etat
Numéro registre de commerce : 7120
Numéro statistique : 5111016011258
Numéro d’identification fiscal : 0021411
Capital social : 17533094608.40
Siège social : MAHAJANGA
Adresse : JIRAMA, 149, Rue, Rainandriamampandry, BP 200- Ambohijatovo Tana – 101.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE I : MATERIELS
Section 1 : Matériels utilisés
Section 2. Généralités de la société JIRAMA
CHAPITRE II : METHODES
Section 1. Stage proprement dit
Section 2. Justification du choix du thème et de la zone d’étude
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE III : PROCEDURE DE RECOUVREMENT
Section 1 : Système de recouvrement existant
Section 2. Modalité de gestion de relance, coupure et dépose
CHAPITRE IV : ANALYSE DE LA SITUATION PORTEFEUILLE
Section 1 : Analyse des résultats escomptés
Section 2 : Les problèmes liés aux opérations de recouvrement
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITTRE V: DISCUSSION
Section 1. Méthode commune de vérification des hypothèses
Section 2. SWOT
CHAPITRE VI : RECOMMANDATIONS
Section 1. Au niveau de la gestion production/technique
Section 2. Au niveau de la gestion des RH et administration générale
CONCLUSION

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