Les fondements théoriques

Les fondements théoriques

Les fondements théoriques de notre étude porteront sur différents aspects, chacun de ces aspects focalisant une particularité de l’écriture d’un récit. La première section porte sur les différentes théories ou approches concernant le processus d’écriture au cours des dernières années. La seconde section concerne particulièrement une des parties du processus d’écriture; il s’agit de la révision de l’écrit par l’élève dans le processus de production. Et parce que certains aspects jouent un rôle important lors de la rédaction d’un récit, la logique des actions, la cohésion, la cohérence et les éléments pragmatiques retiendront ensuite notre attention. Après avoir examiné comment le processus rédactionnel est envisagé depuis les dernières années, nous nous attarderons au processus d’écriture préconisé par deux chercheurs: Flower et Hayes. Enfin, nous examinerons une des parties de ce processus qui nous intéresse: l’organisation du texte.  L’écriture d’un texte a longtemps été vue comme l’apprentissage des règles orthographiques, de la grammaire, de la stylistique et la lecture des auteurs classiques (Alain, 1965; Courault, 1956).  Cette conception de l’apprentissage des mécanismes d’écriture sera cependant de plus en plus remise en question par l’apparition d’une approche centrée sur les opérations accomplies par le sujet écrivant beaucoup plus que sur le produit fini. Cette nouvelle approche du processus est cependant américaine (Charolles, 1986). Emig (1971) est d’ailleurs considérée par plusieurs chercheurs comme celle qui la première a exploré cette nouvelle dimension qu’est le processus d’écriture en le décomposant en trois opérations: « prewriting, writing, rewriting. » Son travail est alors perçu comme effectuant une nette coupure avec la recherche traditionnelle (Haas, 1987a).

This report describes an expedition into new territory, an investigation of the writing process. This is an area hitherto almost untouched by researchers in written composition wh9 by and large have focused their attention upon the written product. Emig (1971) examina comment huit élèves de douzième année s’y prenaient pour composer. Pour réaliser son projet, elle observa les actions posées lors de la composition et elle enregistra les principaux commentaires émis à ce moment. Certaines de ses conclusions sont intéressantes:  Most of the criteria by which students’ school-sponsored writing is evaluated concerna the accidents rather than the essences of discourse -that is, spelling, punctuation, penmanship, and length rather than thematic development, rhetorical and syntactic sophistication, and fulfillment of intent.  Suite à la recherche d’Emig, il y eut une série de recherches qui tentèrent de démontrer comment l’élève s’y prenait pour écrire. Parmi ces recherches, il faut mentionner le travail fait par Murray (1978) pour qui l’écriture est un travail de réécriture. Ce travail de réécriture fait d’ailleurs la différence entre l’amateur et le professionnel. Murray conçoit le processus d’écriture sous trois aspects essentiels: la prévision, la vision et la révision. Ce dernier considère  aborderons le problème de la révision. Nous notons cependant que dans le processus d’écriture une partie semble sous-utilisée par manque de temps ou d’aptitude; il s’agit de la réécriture du texte:  And yet rewriting is one of the writing skills least researched, least examined, least understood, and -usually- least taught. The vast majority of students, even those who take writing courses, get away with first-draft copy. They are never introduced to the opportunities of serious revision. (Murray, 1978, p.85) Enfin, il ajoute que le fait de divulguer l’écrit à un public stimule grandement les élèves à apporter plus de soin à la présentation du produit fini. Le fait de publier est aussi important pour tous les élèves et ne doit pas seulement être réservé à l’élite; tous doivent avoir l’occasion de communiquer leur travail aux autres. Parmi les différents modèles du processus rédactionnel mis de l’avant pour une pédagogie de l’écriture, le modèle de Flower et Hayes (1981) offre une synthèse des données recueillies dans les recherches antérieures; pour ces deux chercheurs écrire est beaucoup plus une affaire de processus qu’un produit fini. trouve à l a figure 1.

 

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