Les propriétés géochimiques des eaux des forages

Télécharger le fichier original (Mémoire de fin d’études)

Les roches magmatiques

Le Basalte

Les basaltes, de couleur gris-noire, se présentent en filon de puissance métrique (4 m au maximum) dans l’encaissant sédimentaire. Ils ont une texture microlitique porphyrique. Dans les régions d’Ambodimadiro et de Befintina, les cristaux automorphes de pyroxène et d’olivine de couleur verte s’observent à l’œil nu. Parfois, le contact entre ces basaltes et la roche sédimentaire est souligné par une précipitation de calcite. Les basaltes au contact de la roche plutonique (granite) montrent une texture porphyrique.
Parmis les variétés, on peut distinguer : la sakalavite (basalte quartzique à 10% de quartz, le labradorite (à plus de 50% d’Andésite). D’une manière générale les épaisseurs des épanchements basaltiques sont très variables, elles varient de 35m à 100m. . (Rakotovao, 2001).

La syénite

Deux types de syénites sont rencontrés dans le massif d’Ambohimirahavavy.
– Les syénites alcalines avec ou sans quartz, de couleur grise ;
– Les syénites néphéliniques de couleur grise bleuâtr.
Ces syénites sont étroitement liées entre elles et on passe imperceptiblement d’un type à l’autre sur un même affleurement. Elles s’altèrent pareillement en boules de dimension métrique. Elles sont massives, avec une texture grenue à grenue porphyri que, et présentent parfois une texture pegmatitique.
Dans le secteur de Befintina, le plagioclase apparaît également en phénocristaux. Les porphyres de pyroxènes sont subautomorphes mais montrent parfois des figures de corrosion et de remplacement en bordure. L’olivine, beaucoup moins abondante que le pyroxène, est en phénocristal de forme arrondie, et craquelé. La méso tase est essentiellement formée de plagioclase, opaque, et chlorite. La calcite est peu abondante et occupe les vides de la matrice Ces derniers pourraient correspondre à des anciennes bulles de g az comblées ensuite par la calcite. Enfin, de nombreux granules opaques dispersés dans la mésostase ou en inclusion dans le pyroxène témoigneraient d’une oxydation tardive. (Rakotovao, 2001)

La Trachyte

Le trachyte sain s’observe dans la région de Tsarabanja. Ce sont des roches claires, montrant des phénocristaux de feldspath et parfois des enclaves de roche plutonique. Elles peuvent également présenter une structure bréchique. Les épaisseursesd intrusions volcaniques sont de l’ordre de 5m à 20m. (Rakotovao, 2001).

Les Rhyolites et les obsidiennes

Dans le sommet de Betaila, nous avons une association de trachyte, rhyolite et obsidienne. La rhyolite est en enclave dans le trachyte et quelque fois c’est l’inverse. L’obsidienne apparaît comme des bulles de gaz qui viennent tardivement dans le trachyte. L’obsidienne est un verre volcanique de couleur verte.
Les Granites
Ils se présentent soit :
i) en couronne autour des plutons de syénites comme à Tsarabanja et Befintina, et correspondent alors à la partie la plus externe du massif ;
ii) en filons de puissance métrique à décamétrique à l’extérieur du complexe annulaire dans les formations sédimentaires encaissantes; ces filons, d’extension kilométrique, sont soit concordant, soit sécant sur la stratification.(Rakotovao, 2001)

Les roches métamorphiques

Le Gneiss

Le gneiss est une roche métamorphique du métamorphisme général, le plus souvent, à grain moyen à grossier, à foliation souvent nette caractérisée par des lits généralement de teinte sombre, riches en minéraux ferromagnésiens (micas, amphiboles) alternant avec des lits clairs (blancs, gris, rosés) de quartz et de feldspaths. La structure est lépido-nématoblastique pour les lits sombres et granoblastique pour les lits clairs. Les minéraux autres que quartz, feldspaths et micas peuvent être très variés et on les mentionne dans la dénominatio des gneiss : gneiss à grenat, à sillimanite, à cordiérite, à jadéite.
Selon l’aspect, on distingue aussi des variétés gneiss granitoïde à grain grossier et à foliation peu marquée ; gneiss rubané à lits sombres et clairs réguliers et bien tranchés ; gneiss œillé à lentilles ovoïdes (1-5cm) constituées par des porphyroblastes de feldspath ou des amas granoblastiques quartz-feldspath.

L’ensemble gneissico-migmatitique

Cet ensemble représente la base de la série supérieure et il se superpose stratigraphiquement aux granites migmatitiques. Il est caractérisé par une alternance de bancs métriques à décimétriques de gneiss à biotite, gneiss et migmatites à amphibo le et amphibolites feldspathiques. Il s’évase très largement vers le Nord. L’intensité de la migmatisation s’accentue du Sud vers le Nord.

L’ensemble gneissico-migmatitique et migmatites épibolitiques

Cet ensemble forme une bande de direction subméridienne, développée au Sud et qui disparaît, progressivement, vers le Nord. Il est constitué par une succession de bancs décimétriques à décamétriques de gneiss leucocrates à biotite ou amphibole, de migmatites à pyroxènes, de granites migmatitiques parfois leptynitiques et d’amphibolites ou pyroxéno-amphibolites feldspathiques. On y observe des lames concordantes plus importantes, de granites migmatitiques et de gabbro. Les quartzites à magnétite et les roches ultrabasiques (pyroxénolites et trémolites) commencent à devenir fréquentes. On note la présence de quelques dykes basiques recoupant.

Le complexe basique et ultrabasique

Outre les lames (ou les massifs) de gabbro et les roches ultrabasiques interstratifiées dans les gneiss et migmatites, la série d’Andriamena se poursuit par un vaste complexe basique. Ce complexe comprend :
– un ensemble de migmatites hétérogènes formées d’une trame noritique et de lits de quartzites à minéraux, de granite à pyroxènes, de lames de gabbro et de lentilles ultrabasiques. Cet ensemble est rattaché aux roches charnockitiques ;
– le massif gabbro-syénitique de Betafo. Celui-ci recoupe une cuvette synclinale, allongée NS et grossièrement elliptique, à cœur de gabbro noritiqu e à grain grossier (à olivine et rares sulfures fin s disséminés) et ceinturé de syénites charnockitiques.Le contact entre syénites et gabbros n’est pas franc, mais il correspond à une limite d’extension d’une métasomatose potassique. Les syénites se seraient développées à partir des gabbros ;
– le massif gabbro-syénitique de Tsaratanana. Il se situe dans le prolongement Nord des roches charnockitiques, également dans une cuvette synclinale. Les gabbros sont à grain plus fin que ceux de Betafo. Les syénites sont, par contre, identiques. Il semblerait que l’intensité du métamorphisme décroît du Sud vers le Nord, contrairement à ce qui se passe dans l’ensemble gneisso-migmatitique. (Ralijaona .H, 2004)

Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES FIGURES
INTRODUCTION GENERALE
I-PRESENTATION GENERALE DE LA ZONE D’ETUDE
I-1. LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE DANS LE DISTRICT D’AMBANJA
I -2 CONTEXTE HYDROLOGIQUE
I-2-1-Le climat
I -2.2 Pluviométrie (en mm)
I-2.3 Température (en °C)
I-2.4. Évapotranspiration
I-3.CONTEXTE GEOLOGIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
I -3.1 Caractéristiques des roches :
I-3.1.1 Les formations récentes
I-3.1.2 Les roches sédimentaires
I-3.1.3 Les roches magmatiques
I-3.1.4 Les roches métamorphiques
I-3.1.5 Tectonique
I-4 CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE
I-4.1 Nappes de socle fissuré
I-4.2. Nappes d’altérités
I-4.3Nappes d’alluvions
I-5 CONTEXTE SOCIO-ECONOMIQUE
I-5.1Population
I-5.2 Education
I-5.3 Activités économiques
II. METHODOLOGIE
II.1–METHODES D’ACQUISITIONS DES DONNEES
II-1-1- Cadre de l’étude
II-1-2- Méthodologie
II-1-3-Les mesures institut
II-1-4-Echantillonnage d’eau
II-1-5-Mode de prélèvement
II-1-6-Analyses physico – chimiques au laboratoire
II-1-6-1 Analyses des ions majeurs (Laboratoire de la JIRAMA Mandroseza)
II-1-6-1-1 Méthodologie d’analyses de Ca2+ et Mg2+
II-1-6-1-2 Méthodologie d’analyses de Cl-
II-1-6-1-3 Méthodologie d’analyses de NO3
II-1-6-1-4 Méthodologie 01 d’analyses de NO2
II-1-6-1-5 Méthodologie 02 d’analyses de NO2
II-1-6- 2 Analyses des ions mineurs (Laboratoire de la JIRAMA Mandroseza)
II-1-6-2-1 Dosage du Fer total
II-1-6-2-2 dosage des Fluorures
II-1-6-3 Alcalinité-Matière organique et Matière en Suspension
II-1-6-3- 1 Titre alcalimétrique complet (TAC) et titre alcalimétrique(TA)
II-1-6-3- 2 Dosage des matières en suspensions(MeS)
II-1-6-3- 3 Dosages des matières organiques MO
II.2 –TRAITEMENT DES DONNEES
II-2-1- Le système d’information géographique
II-2-2- Le tableur Excel
II-2-3-Le diagramme de Piper
II-2-4- Le diagramme de Schoeller
II-2-5- Le géosoft
III : RESULTATS ET INTERPRETATION
III-1. LES EAUX DES PUITS
III-2 LES EAUX DES FORAGES
III-2.1 Les propriétés organoleptiques et physico-chimiques
III-2.2 Les propriétés géochimiques des eaux des forages
III-2.3 Les faciès chimiques de l’eau de forages
CONCLUSION GENERALE
ANNEXE I : LES NORMES DE POTABILITES MALAGASY
ANNEXE II : FICHES D’ANALYSES DES FORAGES
ANNEXE III : COUPES DES FORAGES

Télécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *