Exemples de provisions pour quelques types d’opérations d’assurances

Introduction générale
Partie I. Etude préliminaire
Introduction
Chapitre I. Introduction au secteur et à l’organisme d’accueil
I. Aperçu sur le secteur mutualiste
II. Présentation du groupe MAMDA-MCMA
II.1 Création et description de l’entreprise
II.2 Mission
II.3 Produits
Chapitre II. Les provisions techniques
I. Définition générale des provisions techniques
II. Exemples de provisions pour quelques types d’opérations d’assurances
II.1 Quelques opérations d’assurance-vie
II.2 Opération d’assurances AT
II.3 Justification statistique du choix des PSAP
Chapitre III. Eléments de l’étude et problématique
I. Introduction à la branche AT
II. Présentation des données utilisées
II.1 Descriptif de la base de données
II.2 Analyse des données
II.2.1 Etude des paiements de sinistres
II.3 Etude de la déclaration des sinistres
Conclusion
Partie II. Calculs non stochastiques des PSAP
Introduction
Chapitre I. Le provisionnement selon les méthodes réglementaires
I. Le principe de calcul
II. L’estimation de la réserve des tardifs
II.1 Le calcul du coût moyen
II.2 L’estimation de l’effectif des tardifs et la conclusion de la réserve IBNR
III. Le calcul de la réserve complémentaire
III.1 La méthode du coût moyen
III.2 La méthode des cadences de règlements
III.3 Le calcul de la réserve complémentaire et la déduction de la réserve finale
Chapitre II. Les méthodes déterministes du calcul des réserves
I. Les méthodes de Chain Ladder
I.1 La méthode de Chain Ladder Standard
I.1.1 Les hypothèses de base
I.1.2 L’estimation de la réserve
I.1.3 La validation de l’hypothèse d’indépendance des coefficients de passage
I.2 Les méthodes de Chain Ladder pondérées
I.2.1 La moyenne des facteurs
I.2.2 La moyenne des trois derniers facteurs
I.2.3 Le dernier facteur
I.2.4 Comparaison des résultats des méthodes de Chain Ladder
II. Les méthodes autorégressives
II.1 La méthode de London Chain
II.2 La méthode de London Pivot
III. Les méthodes basées sur les ratios
III.1 La méthode du Loss Ratio simple
III.2 La méthode du Loss Ratio complémentaire
IV. Comparaison des résultats issus de chacune des méthodes déterministes et d’inventaire
Conclusion
Partie III. Les méthodes stochastiques pour le calcul des provisions
Introduction
Chapitre I. Le modèle de Mack
I. Les hypothèses sous-jacentes au modèle
II. L’estimation des paramètres du modèle
III. L’estimation des erreurs de prédiction
III.1 Le formalisme mathématique
III.2 Application sur les estimations des réserves annuelles
III.3 Application sur l’estimation de la réserve globale
IV. La validation des hypothèses du modèle
IV.1 La vérification de l’hypothèse d’indépendance H1 par le test non paramétrique de la médiane
IV.2 La vérification de l’hypothèse de volatilité H3 grâce aux résidus normalisés
Chapitre II. Le calcul de provisions par la modélisation GLM
I. Présentation générale des modèles GLM
II. Formalisme mathématique et construction du modèle
II.1 L’hypothèse du modèle
II.2 Les composantes du modèle
II.3 La distribution de la variable réponse et la famille de lois exponentielle
II.3.1 La loi de poisson P(λ)
II.3.2 La loi Gamma G (υ, )

Introduction générale

La génération de revenu et la production pour les entreprises pratiquant une activité d’assurance sont très particulières. Quand une société commerciale ordinaire se base sur le coût de revient exact pour tarifier son produit en le majorant simplement d’une certaine marge de bénéfice, l’assureur, quant à lui, se heurte à l’ignorance totale ou partielle de la charge qu’entrainera la vente d’un contrat à l’un de ses assurés. Cette incertitude face au futur, le risque de faire une tarification déficitaire ou encore les conséquences périlleuses d’une sous- estimation des provisions font de l’assurance l’un des domaines les plus sévèrement réglementés. Ainsi, une compagnie d’assurances est tenue de contrôler en permanence ses bases tarifaires et d’augmenter ses provisions techniques dès que celles-ci s’avèrent insuffisantes.

Les  provisions  techniques  recouvrent  l’ensemble  des  charges  et  des  paiements  à prévoir en cas d’une éventuelle sinistralité. D’après l’exigence du Ministère des finances, tous les  organismes  assureurs doivent  constituer  des  réserves  selon  un  schéma  réglementaire unifié. En vue de réunir les données requises à l’ensemble de ces estimations, la tenue d’une écriture  comptable  correcte  fait  également  partie  des  mesures organisationnelles  exigées d’une entreprise d’assurances. Etant des dettes, les provisions techniques sont inscrites au passif du bilan. Plus encore, elles constituent plus que sa moitié. Ainsi, une petite erreur d’estimation du montant des provisions entrainerait une considérable variation du résultat de l’entreprise. Par ailleurs, la solvabilité de cette dernière serait autrement appréciée. Conséquemment, une grande vigilance est fortement préconisée pour ce type de calcul. Les provisions techniques font naturellement l’objet de plusieurs placements. Par conséquent, l’entreprise    doit  assurer à chaque moment  une certaine liquidité pour  un  maximum  de sécurité.

Le présent projet se donne pour objectif de cerner avec  précision la valeur de la PSAP au titre de l’exercice 2007 pour la branche AT du groupe MAMDA-MCMA. Cela dit, le fait de se référer à l’année 2007 montre bien que le résultat obtenu n’est pas un but en soit. En effet, il ne permet que d’avoir une plateforme chiffrée facilitant l’exploitation des diverses méthodes et techniques de provisionnement dédiées à l’assurance non-vie. Travailler sur la réserve d’une année révolue permet également de vérifier la pertinence des estimations obtenues suite à leur comparaison aux résultats effectifs. Pour récapituler, nous tentons à travers ce projet de présenter diverses méthodes de provisionnement. Nous focalisons particulièrement nos efforts sur la simplification des techniques souvent lourdes en formules mathématiques complexes.  L’accent  est  également  mis  sur  la  compréhension  de  la philosophie se tenant derrière la construction de chaque modèle. En résumé, notre travail vise à laisser une trace écrite simplifiée pour l’application de chacune des techniques sélectionnées et à les accompagner du code SAS donnant selon chaque méthode le calcul de la réserve finale.

Partie I. Etude préliminaire

Cette première partie, qui est l’étude préliminaire du projet est scindée en  trois chapitres.
Le premier chapitre présente le mutualisme comme philosophie d’assurance  avant  de  donner  un bref  aperçu  sur l’historique  du  secteur mutualiste au Maroc. Ce chapitre fournit également une présentation concise de l’organisme d’accueil.
Le second chapitre explicite les notions de base relatives au provisionnement tout en citant, selon chaque   type d’assurances, quelques provisions devant être constituées par l’assureur. Il donne également une justification chiffrée du choix de l’étude des PSAP.
Le dernier chapitre de cette partie, quant à lui, définit la branche d’assurances AT sous un angle législatif. Par la suite, il définit et décrit les différents éléments de la base de données étudiée dans le cadre de ce projet.

Introduction
« Nous avons une convergence de valeurs », avança Gérard Andreck, président du conseil d’administration de la Macif, dans le cadre de la conclusion d’un accord de partenariat entre la Macif et le groupe MAMDA-MCMA. Il rajouta : « Nous ne nous marions pas avec n’importe qui ! Nous choisissons les partenaires qui partagent notre projet mutualiste. C’est primordial.  Et  la  MAMDA-MCMA  est  un  partenaire  idéal ».  Venant  du  président  d’une fondation dont le chiffre d’affaires dépasse de plus de 10 fois celui du marché marocain dans son ensemble, un tel propos pèse lourd et témoigne en la faveur du groupe mutualiste marocain.
La MAMDA-MCMA se trouve au cœur de plusieurs grands projets de développement nationaux tel que le plan Maroc vert. Le groupe mutualiste ne cesse d’élargir sa gamme de produits et d’apporter des solutions innovantes qui s’adaptent aux besoins grandissant de ses sociétaires, comme ce fût le cas du tout récent « multirisque climatique », lancé depuis la fin de l’année 2011.

Chapitre I. Introduction au secteur et à l’organisme d’accueil 

I.        Aperçu sur le secteur mutualiste
La société mutuelle est une personne morale de droit privé à but non lucratif. Elle s’assimile aux sociétés coopératives et aux associations dans la mesure où ses clients voire même ses employés ne sont autres que ses sociétaires. Ainsi, une société mutuelle n’est ni une entreprise commerciale ni un organisme caritatif.
Ce type de sociétés fonctionne grâce à la mise en commun des moyens de chacun des associés en vue de faire face aux aléas qui les guettent. Le système de collecte ne prend pas en considération le risque individuel. Cela dit, l’équilibre financier est important. Ainsi la politique tarifaire d’une société mutuelle diffère de celle d’une société commerciale qui se base sur le rapport « sinistres/primes ».
Le système mutualiste a fait son apparition au Maroc pour la première fois avec la venue du protectorat. La raison du recours à ce système fût le besoin d’assurance  ressenti par le personnel de l’administration du Protectorat français. La santé a été le premier domaine couvert par le mutualisme. Par la suite, d’autres domaines à risque furent pris en charge, notamment aux niveaux agricole et industriel.

II.       Présentation du groupe MAMDA-MCMA
II.1     Création et description de l’entreprise
Organisées sous forme de caisses régionales, les mutuelles agricoles  ont fait leur apparition au Maroc en 1920. Nées sous le protectorat, elles avaient alors pour mission de répondre aux besoins des seuls colons. Elles furent reprises et fédérées par les agriculteurs marocains en 1963 sous la bannière de la toute nouvelle MAMDA.
En 1968, naît la MCMA dont l’objet est la prise en charge des risques non agricoles des agriculteurs et la promotion du secteur mutualiste dans toutes les couches de la société marocaine. La MCMA fédère des mutuelles et des sociétaires appartenant à toutes les professions. Les enseignants du secondaire (MAEM) et du supérieur (GASUP) forment la colonne vertébrale de la MCMA.
MAMDA et MCMA sont deux mutuelles juridiquement et financièrement indépendantes mais qui partagent management, personnel, locaux et ressources commerciales. MAMDA et MCMA devraient s’unir sous le nom d’UMAM tout en conservant leur autonomie juridique et commerciale. La croissance de la nouvelle entité devrait reposer sur  l’adhésion de nouvelles mutuelles dont elle encouragerait la création.
Le Groupe MAMDA-MCMA noue des partenariats internationaux à la fois pour améliorer la qualité de ses produits et pour étendre son bassin de clientèle aux Marocains résidant à l’étranger et aux expatriés étrangers résidant au Maroc.

II.2     Mission
La MAMDA et la MCMA sont les deux  principales et plus anciennes mutuelles d’assurance marocaines. La MAMDA a une vocation rurale tandis que la MCMA est plus généraliste. Juridiquement indépendantes, elles partagent les mêmes valeurs de l’économie sociale: solidarité, justice et performance financière. Historiquement liées par une étroite collaboration technique, humaine et commerciale, elles ont reçu l’autorisation de la Direction des  assurances  de  se  constituer  en  Union  de  sociétés  d’assurances  mutuelles  (SAM) susceptible d’abriter d’autres corps professionnels. Fédérées par la future Union, les SAM conserveront, entre autre, leur autonomie commerciale.

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Estimation des provisions pour sinistres à payer pour la branche accident de travail (4,62 MO) (Rapport DOC)
Exemples de provisions

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