METRE

METRE

Le métier du métreur

Le métré a pour but l’évaluation du coût des ouvrages en partant de leur mesurage. Le métré se fait avant, pendant et après la réalisation de ces ouvrages. Le métré constitue une comptabilité particulière de la construction à la fois des quantités et du coût des ouvrages composants cette construction. Le métré sert à : a. L’estimation préalable des travaux. b. La conduite de l’exécution des travaux. c. La facturation des travaux.

FORMATIONS DES METREURS 

Les métreurs reçoivent une formation de base comprenant essentiellement les points suivants : a. Les mathématiques nécessaires au calcul des quantités d’ouvrages se sont surtout celles qui permettent d’établir les surfaces et les volumes. b. La connaissance des matériaux de construction et de leur mise en œuvre. c. L’entraînement à décomposer l’ouvrage en éléments simples et à les visualiser dans l’espace. d. La connaissance des différents actes du métré et de l’art de les rédiger.

NECESSITE DE L’EVALUATION DES OUVRAGES

Evaluation avant réalisation : Avant de réaliser une construction, il est nécessaire d’en établir le coût tant pour le Client que pour l’entrepreneur. Le client n’engagera aucun travail avant de connaître l’importance du budget à préciser pour réaliser la construction. L’entrepreneur doit procéder à une estimation avant la réalisation afin de remettre des propositions valables quand il est fait appel à ses services. b. Evaluation avant réalisation : Pour la plupart des constructions, l’entrepreneur ne dispose pas d’une trésorerie suffisante pour assurer la réalisation complète de l’ouvrage. Dés lors il demande au client de verser des acomptes périodiques ou non en fonction du travail exécuté (état de situation). 

Evaluation après réalisation 

Une fois le travail terminé. On doit procéder au plus tôt au règlement des dépenses. Alors une estimation précise est nécessaire puisque, d’une part projets initiaux ont pu subir certaines modifications d’autre part les prix initiaux des matériaux et de la main d’œuvre ont pu varier au cours de la réalisation. L’estimation de la valeur des ouvrages exécutés présente une importance capitale aussi bien pour le client que pour l’entrepreneur.

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DEGRES DE PRECISION DE L’EVALUATION

Évaluer avec une grande précision la valeur de réalisation d’un ouvrage ou d’une construction est difficile et demande beaucoup de temps. Il n’est pas toujours nécessaire qu’une telle précision soit faite, tout dépend de la destination de l’évaluation. a) Avant la construction : Pour le client qui commande le travail, il est nécessaire avant tout de fixer un ordre de grandeur de la dépense. Cet ordre d’ailleurs être précisé au fur et à mesure de l’avancement de l’étude du projet.

En tout cas il faut prévoir les crédits qui seront nécessaires et limiter l’ampleur des travaux envisagés en fonction des disponibilités financières,une estimation approchée est donc suffisante. Pour l’entrepreneur qui doit exécuter le travail, une estimation précise est nécessaire (devis estimatif) l’entrepreneur n’a de chance l’obtenir une affaire déterminée que si ses prix sont inférieurs à ceux des concurrents mais ses prix doivent offrir une marge bénéficiaire aussi élevée que possible. D’où la nécessité de réaliser un judicieux équilibre qui ne peut être atteint que par une sérieuse étude des quantités de travaux et des prix unitaires. 

Durant la construction

Il s’agit d’opérer des règlements partiels au moyen d’acomptes versés à l’entrepreneur à la fin de périodes déterminés d’avance. Comme à la fin des travaux un bilan final sera établi, il n’est pas nécessaire d’évaluer au cours de chaque période les travaux avec une grande précision. c) Après la construction : lorsque la construction est terminée le client doit payer à l’entrepreneur le reliquat de ce que lui est du, compte tenu des décomptes déjà versés, des révisions éventuelles des prix et d’autres prescriptions réglementaires.

L’estimation, faite par l’une des parties et soumise au contrôle et à l’acceptation de l’autre, doit être effectuée avec le plus grand soin et la plus grande précision. Sous le non de décompte définitif ou de mémoire, cette évaluation est toujours basée sur les quantités d’ouvrages effectivement réalisés et sur des prix unitaires initialement convenus mais affectes des coefficients de révision éventuelle.

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