Œil ou gobe oculaire
Le globe oculaire est un organe sphérique situé à la partie antérieure de la cavité orbitaire, mesurant environ 24 mm de diamètre, pesant 7 g et de volume 6,5 cm3 complété vers l’avant par une autre sphère de 8 mm de rayon : la cornée.
La cornée est une membrane transparente qui nous permet de voir l’iris, la pupille est un diaphragme qui laisse passer la lumière.
L’œil est tapissé de trois feuillets :
La sclérotique : c’est le blanc de l’œil, elle est entourée d’une membrane très fine et transparente appelée conjonctive.
La choroïde : couche pleine de pigment qui constitue une chambre noire. La rétine : c’est un tissu sensoriel transformant le flux lumineux en influx nerveux.
Derrière l’iris se trouve le cristallin. Entre le cristallin et le fond d’œil, on trouve le corps vitré qui maintient la forme de l’œil.
A la partie antérieure de l’œil, on délimite 2 zones : La chambre antérieure entre la cornée et l’iris. Elle est remplie de l’humeur aqueuse ; La chambre postérieure entre l’iris et le cristallin.
Les milieux transparents de l’œil
Les milieux transparents se composent de : L’humeur aqueuse Le cristallin Et le corps vitré. L’humeur aqueuse : L’humeur aqueuse est un liquide transparent, fluide. Elle provient de la filtration des vaisseaux de l’iris et des procès ciliaires et de la résorption par le canal Schlemn.
Elle remplit l’espace entre la cornée et le cristallin. C’est un liquide continuellement renouvelé et qui avec le corps vitré maintient la pression oculaire. Elle est divisée en deux chambres (antérieure et postérieure) par l’iris.
Le cristallin : Le cristallin est une lentille de l’œil, de forme biconvexe. Il est transparent et mou. Il est responsable de l’accommodation et situé à l’intérieur du globe oculaire. Sa partie postérieure est en contact avec l’humeur aqueuse et sa partie postérieure avec le corps vitré. Il est maintenu en place par une série de fibres amarrées au corps ciliaire appelée la zonule de Zinn.
Le corps vitré : C’est un liquide de consistance visqueux, situé entre le cristallin et la rétine. Il est transparent et contient 99% d’eau et représenté de 60 % de volume oculaire. Il est contenu dans une enveloppe transparent appelé la hyaloïde. Il maintient la rétine contre les parois de l’œil. Il maintient la forme de l’œil transparent et absorbe les chocs.
Les annexes du globe oculaire et l’appareil de protecteur
Ce sont les organes assurant la protection du globe et permettant la mobilité. Les paupières: Elles sont des voiles mobiles au nombre de deux. Elles se composent :
D’un squelette fibreux constitué : Du tarse des paupières : formé de tissu conjonctif dense qui donne à la paupière sa forme et sa rigidité. Le septum orbitaire formé de tissu fibreux qui sépare les paupières du contenu orbitaire. De muscles qui assurent la mobilité des paupières. Elles recouvrent et protègent la partie antérieure du globe oculaire et assurent la répartition des larmes.
La conjonctive : C’est une membrane muqueuse transparente. Elle recouvre le devant de la sclérotique : conjonctive oculaire ou la conjonctive bulbaire. Elle tapisse l’intérieure des paupières : conjonctivale ou formix.
Elle a un rôle de protection contre les agressions. Elle intervient également dans le maintien de l’homéostasie cornéenne.
L’appareil lacrymal : Il comprend une glande : la glande lacrymale et les voies lacrymales. La glande est située sous la paupière supérieure, dans la partie supéro-externe de l’orbite. Elle débouche le point lacrymal, puis le nez.
Elle secrète les larmes et les déverse à la surface de la conjonctive par des canaux excréteurs qui débouchent dans le cul de sac conjonctivale. Les larmes ont un rôle protecteur. Leur excédant se déverse dans le nez par les voies lacrymales.
Les voies lacrymales commencent dans l’angle interne par les points lacrymaux et forment finalement un canal : le canal lacrymal nasal qui aboutit dans chaque fosse nasale au niveau du méat inférieur.
Les muscles : Ils sont au nombre de sept qui sont : les muscles droits externes et internes, droit supérieurs et inférieurs, le grand oblique et le petit oblique et le releveur de la paupière.
Tous ces muscles s’insèrent dans le fond de la cavité orbitaires par un tendon commun, sauf le petit oblique, qui s’insère sur la partie antérieure de la paroi orbitaire et se dirige transversalement vers le globe sur lequel il se fixe.
Les défauts de l’œil
Les défauts de l’œil ou l’anomalie de la vision sont dites emmétropies ou anomalies de la réfraction. Ils sont caractérisés en absence d’accommodation par un manque de mise au point sur la rétine des objets situés à l’infini qui sont donc vus flous. Il existe trois formes d’emmétropies ou d’un vice de réfraction.
La myopie: La myopie est un vice de réfraction caractérisée par le fait que les rayons de lumière d’un objet situé à l’infini convergent, lorsque l’œil est au repos, en un point situé en avant de la rétine et après avoir convergé, atteignent la rétine en commençant à diverger. Il ne forme pas donc une image nette. Tout se passe comme si l’œil était trop long d’avant en arrière ou avait une puissance de réfraction excessive. Une personne myope se plaint principalement de voir embrouillé de loin.
La myope est un problème de réfraction qui sera corrigé en plaçant devant l’œil un verre concave. Elle peut être considérée comme une forme d’adaptation biologique, peut être déclenchée par une prédilection génétique mais exacerbée par les stress environnementaux qui habituent le système visuel à capturer sa vision à distance afin de demeurer efficace lors de taches de visions de près.
L’hypermétropie : Au contraire de la myopie, l’hypermétropie est un vice de réfraction dont les rayons lumineux d’un objet situé à l’infini convergent, lorsque l’œil est au repos, en un point situé en arrière de la rétine.
Lorsqu’ils atteignent le plan de la rétine, ils forment donc une tache de diffusion ; le point n’est pas net. Tout se passe comme si l’œil était trop court d’avant en arrière ou avait une puissance de réfraction insuffisante.
L’hypermétrope peut surmonter l’embrouillement par la focalisation, il a souvent mal à la tête en fin de la journée ; ses yeux sont rouges et il se plaint de malaise autour des yeux.
Elle est un problème de la réfraction qui nécessite des lentilles convergentes pour assurer une vision normale.
L’astigmatisme : L’astigmatisme est un défaut optique complexe. Dans l’astigmatisme, la cornée le l’œil n’a plus la forme régulière et son pouvoir de réfraction varie avec le plan dans lequel se trouve le rayon incident. Il y a deux endroits de focalisation imprécis. C’est pourquoi, des lignes d’orientation différente seront perçues plus ou moins précisément.
Table des matières
INTODUCTION
PREMIERE PARTIE
REVUE DE LA LUTTERATURE
A. RAPPEL SUR L’OPHTALMOLOGIE
Anatomie du globe oculaire et de ses annexes
B. LES BAISSES DE L’ACUITE VISUELLE ET LA CECITE
I. Définition
II. Les défauts de l’œil
III. Les différentes causes de la baisse de l’acuité visuelle et la cécité
C. EPIDEMIOLOGIES
I. Cataracte
II. Glaucome
III. Dégénérescence maculaire liée à l’âge
IV. Rétinopathie diabétique
V. Traumatisme oculaire
VI. Xérophtalmie
VII. Le trachome
VIII. L’onchocercose
IX. Uvéite
D. REGARD SUR QUELQUES PAYS DU CONTINENT AFRICAIN
I. Etat de répartition des structures de prise en charges
II. Des taux de prévalences
DEUXIEME PARTIE
A-METHODOLOGIE
I. Enoncé des problèmes
II. Diagramme d’analyse des problèmes
III. Type d’étude
IV. Champ d’étude Mahajanga II
V. Variables d’étude
VI. Echantillonnage
B-RESULTATS
TROISIEME PARTIE
A. COMMENTAIRES
B. DISCUSSIONS ET REFLEXIONS
I. Rappel de l’énoncé des problèmes
II. Discussions proprement dites
C. SUGGESTIONS ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSIONS
REFERENCES
ANNEXES