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OBSERVATOIRE RÉGIONAL DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE
Un lieu de synthèse et banque de données régionales : L’ORAT permet de diffuser, rassembler, partager la connaissance sur les territoires auprès de collectivités locales, partenaires externes ainsi que le public. Une structure d’échange : L’ORAT est une plate-forme d’échange entre les différents acteurs. Il permet la mutualisation des connaissances et oriente ainsi ses actions vers l’harmonisation et la mise en cohérence des diagnostics territoriaux, des politiques publiques, des programmes et des projets dans le domaine de l’aménagement du territoire.
Une structure de veille et interpellation : L’ORAT prend en charge toute la non-conformité sur le suivi du permis de construire. Il interpelle les communes, les publics à ce terme.
Une structure qui alimente l’Observatoire National par la mise en réseau de pôle de compétence en SIG.
NECESSITE ET LOCALISATION DE L’OBSERVATOIRE REGIONAL DU TERRITOIRE
NÉCESSITÉ : La mise en place de l’ORAT permet de faciliter la récolte et la mise à jour des données au niveau des collectivités locales, sources principales des informations. Comme l’OAT demande des données auprès des organismes (ministère, observatoire…). Il lui permet d’obtenir des données spécifiques plus rapidement sans attendre la mise à jour de ces organismes. Les données traitées et ses actions se limitent au sein d’une collectivité à laquelle ils sont rattachés ou de plusieurs collectivités s’il s’agit d’une intercommunalité ou d’un territoire en projet.
Il est alors évident de créer en parallèle l’ORAT et l’OAT. Ces deux dispositifs sont complémentaires et interdépendances. Si les données passent directement au niveau national sans intermédiaire régional, il se peut que les données ne soient pas transmises à temps voulu. Elles ne sont pas sûres si elles sont réelles ou peuvent être fiables.
A part l’avantage au niveau du transfert des données, les bailleurs de fonds favorisent également le financement des structures locales. Comme PGDi, leur financement se focalise au niveau de commune. La gouvernance locale est l’une de ces axes de stratégiques.
LOCALISATION : A Madagascar, les subdivisions administratives sont les Districts et les collectivités décentralisées sont les Communes et les Régions.
Le principal inconvénient de créer ce genre de cet observatoire au niveau des collectivités locales reste les contraintes logistiques (absence d’électricité, absence de réseau internet,…) dans certaines localités. La mise en place de ces infrastructures de base génèrera des coûts supplémentaires pour l’OAT s’ils se rattachent à celui-ci. C’est dans ce sens que l’ORAT a été placé au niveau des Régions.
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
Structure actuelle : Un stagiaire qui fait l’étude sur la mise en place. Il n’a pas encore une structure organisationnelle actuellement.
Structure d’évolution : Nous venons de proposer un statut EPIC. Le projet de statut sera définitif pour tous les observatoires régionaux mais les nombres de personnels intégrés se multiplient au fur et mesure. Ainsi, notre structure se répartit comme suit : La cellule exécutive composée de : Un Secrétaire exécutif; Un responsable de collecte de donnée ; Un informaticien; Un Ingénieur en Information Géographique et Foncière (IGF) spécialiste en SIG et SGBD ; Un Technicien en Analyse statistique des données.
Membre de commission à la validation de données: L’ORAT produit des informations fiables et à jour. Les vérifications de données sont nécessaires avant les diffuser ou partager.
Les enquêtes au niveau local marquent la fiabilité et la vérité d’informations. Pourtant, elles seront plus fiables en validant de membre de commission. Les représentants sont : Maire, Président de Fokontany, Partenaire thématique ; Membre de commission technique.
Ce membre comprend de : Responsable de collecte de données au sein de CSDL; Responsable de traitement de données et diffusion de données.
PLATEFORME REGIONALE
Une plateforme d’échange fait partie de la définition de l’ORAT. Les propositions et les critiques des acteurs lors d’un échange sont nécessaires pour le fonctionnement de l’ORAT. Sa définition ainsi que sa mise en œuvre sera expliquée ci-dessous.
PLATEFORME : OUTIL DE CENTRALISATION D’INFORMATION : Une plateforme est un système d’archivage des données existantes afin de publier et d’échanger les informations des acteurs locaux. Il consiste à rassembler, à regrouper les différentes informations disponible suivant les thématiques choisies. Les données analysées pouvant être utiles pour la réalisation de différents projets du territoire, pour la connaissance de dynamisme intercommunal. Pour ce dernier, l’ORAT a pour mission d’interpeller les autres communes qui ne sont pas dynamiques. Il permet donc de donner un appui institutionnel, un appui technique et orientation au niveau de cette commune. MISE EN ŒUVRE D’UNE PLATEFORME : D’après nos enquêtes, les communes ne sont pas très dynamiques dans le cadre de la structure intercommunale (projet d’intercommunalité). Elles n’ont pas l’habitude de travailler ensemble. Grâce à la construction de l’informatique, les acteurs peuvent se réunir. Le principal travail lors d’une plateforme est de structurer les données de manière à ce que les acteurs puissent disposer d’une plateforme commune.
La plateforme d’échange se présente aussi comme échange d’idée, d’expérience. Elles seront réalisées en élaborant une séance d’atelier ou de réunion ou de séminaire
Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE DU PROJET
CHAPITRE I. PRESENTATION DE PROJET DE L’OBSERVATOIRE REGIONAL DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (ORAT)
1.1. PRESENTATION DE LA MISSION DE L’ORAT
1.1.1. DÉFINITION
1.1.2. CONTEXTE DU PROJET
1.1.3. OBJECTIFS DE PROJET
1.1.4. RÉSULTATS ATTENDUS
1.2. NECESSITE ET LOCALISATION DE L’OBSERVATOIRE REGIONAL DU TERRITOIRE
CHAPITRE II. STRATEGIES D’EVOLUTION DE L’OBSERVATOIRE REGIONAL DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE
2.1. STRUCTURE INSTITUTIONNELLE ET ORGANISATIONNELLE
2.1.1. STRUCTURE INSTITUTIONNELLE
2.1.2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
2.2. PLATEFORME REGIONALE
2.2.1. PLATEFORME : OUTIL DE CENTRALISATION D’INFORMATION
2.2.2. MISE EN ŒUVRE D’UNE PLATEFORME
CHAPITRE III. SITE D’ETUDE : REGION PILOTE ANALAMANGA
3.1. DESCRIPTION GENERAL DE LA REGION ANALAMANGA
3.1.1. CHOIX DE LA RÉGION PILOTE
3.1.2. SITUATION GÉOGRAPHIQUE
3.1.3. CLIMAT
3.1.4. CARACTÉRISTIQUES DES THÈMES PRIORISÉS DANS LA RÉGION ANALAMANGA
3.2. METHOLOGIES ET RESULTATS DE TRAVAIL AU SEIN DE COMMUNES IDENTIFIEES DANS LA REGION ANALAMANGA
3.2.1. ETUDE PRÉALABLE
3.2.2. MÉTHODE D’ACQUISITION DE DONNÉES
3.2.3. RÉSULTATS GLOBAUX ET INTERPRÉTATION DE DONNÉES OU INFORMATIONS COLLECTÉES
PARTIE II : CONCEPTION ET GESTION DE DONNEES AU NIVEAU DE L’ORAT
CHAPITRE IV. CONCEPTION D’UNE BASE DE DONNEES REGIONALE (BDR)
4.1. RÉFÉRENTIEL GÉOGRAPHIQUE, ÉCHELLE DE TRAVAIL ET PRÉCISION
4.2. ELABORATION D’UNE BASE DE DONNÉES ALPHANUMÉRIQUE
4.2.1. CRÉATION D’UN DICTIONNAIRE DE DONNÉES
4.2.2. MATRICE DE DÉPENDANCE FONCTIONNELLE
4.2.3. MODÈLE DE DONNÉES
4.3. ELABORATION D’UNE BASE DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUE
4.3.1. THÈME
4.3.2. DESCRIPTION DE THÈME
CHAPITRE V. CONCEPTION DU SYSTEME D’INFORMATION LOCALISEE
5.1. PRÉSENTATION DE L’INTERFACE UTILISATEURS
5.1.1. ADMINISTRATEUR LOCAUX
5.1.2. UTILISATEURS LOCAUX
5.1.3. UTILISATEURS ÉLOIGNÉS
5.2. ARCHITECTURE INFORMATIQUE DE SIL
5.2.1. BASE DE DONNÉES GÉOGRAPHIQUE
5.2.2. BASE DE DONNÉES ALPHANUMÉRIQUE
5.2.3. INTERFACE EN LIGNE
5.3. IMPLÉMENTATION DE SIL
5.3.1. CÔTÉ CLIENT
5.3.2. CÔTÉ SERVEUR
CHAPITRE VI. ETUDE DE FLUX D’INFORMATION
6.1. INFORMATION « INPUT ET OUTPUT » DANS L’ORAT
6.1.1. INTÉGRATION DE DONNÉES ISSUE DES ACTEURS LOCAUX VERS L’ORAT
6.1.2. INFORMATIONS OUTPUT AU SEIN DE L’ORAT
6.2. PLATEFORME D’ECHANGE DE DONNEES
6.2.1. PLATEFORME ENTRE OAT ET ORAT
6.2.2. PLATEFORME ENTRE ACTEURS LOCAUX ET ORAT
6.2.3. CAS PARTICULIER
6.3. ARCHITECTURE FONCTIONNELLE SUR LA DIFFUSION D’INFORMATION
6.3.1. MISE EN PLACE DE RÉSEAU EXTRANET/INTRANET
6.3.2. MISE EN PLACE DE RÉSEAU INTERNET
6.4. ANALYSE DES RISQUES
PARTIE III : MISE EN ŒUVRE DU PROJET
CHAPITRE VII. TRAITEMENT DE DONNEES
7.1. OUTILS ET MOYENS
7.1.1. CHOIX D’INDICATEURS
7.1.2. CHOIX DE LOGICIEL
7.2. MÉTHODES ADOPTÉES POUR LE TRAITEMENT DES INDICATEURS
7.2.1. ADMINISTRATION DE BASE DE DONNÉES
7.2.2. TRAITEMENT DES INDICATEURS
Chapitre VIII. MODE D’AFFICHAGE ET DIFFUSION DE DONNEES
Chapitre IX. Budget de mise en place de l’ORAT
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
