A quoi ressemble un fichier source en assembleur?

Cours informatique assembleur, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Source & Compilation

La compilation du programme

Le programme doit être saisi dans un fichier texte non formatté (c’est-à-dire sans caractères en gras, souligné, avec des polices de caractères de différentes tailles, …) appelé fichier source. En effet, l’assembleur (le programme permettant de faire la traduction du langage assembleur en langage machine) permet uniquement de créer un fichier assemblé à partir du fichier source (il devra comporter l’extension .ASM, en s’appelant par exemple source.asm ou n’importe quel autre nom suivi de l’extension .asm). L’assembleur va fournir un fichier objet (dont l’extension est .obj) qui va contenir l’ensemble des instructions traduites en instructions machines. Ce fichier .OBJ ne pourra toutefois pas s’exécuter directement car il faut encore lier les différents fichiers. Comment ça les différents fichiers? En effet il est possible de construire un exécutable à partir de plusieurs fichiers sources (à partir d’un certain niveau de programmation il devient intéressant de créer des fichiers contenant des fonctions…). Ainsi, même si vous avez un seul fichier objet il vous faudra utiliser un programme (appelé éditeur de liens) qui va vous permettre de créer un fichier exécutable (dont l’extension sera .exe).

A quoi ressemble un fichier source en assembleur?

Comme dans tout programme le fichier source doit être saisi de manière rigoureuse. Chaque définition et chaque instruction doivent ainsi s’écrire sur une nouvelle ligne (pour que l’assembleur puisse les différencier) Le fichier source contient:
• Des définitions de données déclarées par des directives (mots spéciaux interprétés par l’assembleur, nous les étudierons plus tard, le but est ici de donner une idée de ce à quoi ressemble un fichier source) Celles-ci sont regroupées dans le segment de données délimité par les directives SEGMENT et ENDS
• Puis sont placées les instructions (qui sont en quelques sorte le cœur du programme), la première devant être précédée d’une étiquette, c’est-à-dire un nom qu’on lui donne. Celles-ci sont regroupées dans le segment d’instructions délimité par les directives SEGMENT et ENDS
• Enfin le fichier doit être terminé par la directive END suivi du nom de l’étiquette de la première instruction (pour permettre au compilateur de connaître la première instruction à exécuter
• (Les points-virgules marquent le début des commentaires, c’est-à-dire que tous les caractères situés à droite d’un point virgule seront ignorés) Voici à quoi ressemble un fichier source (fichier .ASM):donnees SEGMENT; voici le segment de données dont l’étiquette est donnees ;Placez ici les déclarations de données
donnees ENDS; ici se termine le segment de donnees
ASSUME DS:data, CS: code
instr SEGMENT; voici le segment d’instructions dont l’etiquette est instr debut: ;placez ici votre premiere instruction (son etiquette est nommée debut) ;Placez ici vos instructions
instr ENDS; fin du segment d’instructions
END debut; fin du programme suivie de l’etiquette de la premiere instruction La déclaration d’un segment
Comme nous le verrons plus loin, les données sont regroupées dans une zone de la mémoire appelé segment de données, tandis que les instructions se situent dans un segment d’instructions. Le registre DS (Data Segment) contient le segment de données, tandis que le registre CS (Code Segment) contient le segment d’instructions. C’est la directive ASSUME qui permet d’indiquer à l’assembleur où se situe le segment de données et le segment de code. Puis il s’agit d’initialiser le segment de données: MOV AX, nom_du_segment_de_donnees MOV DS, AX.

Cours gratuitTélécharger le cours complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *