Analyse institutionnaliste de la place PME-PMI en Algérie  

Analyse institutionnaliste de la place PME-PMI en Algérie  

 L’environnement institutionnel : la construction d’une société salariale Durant cette période, l’Algérie a mené un coup de force contre l’ancienne société coloni ale en promouvant une société salariale (masculine) : faire ente les individus insoumis issu de la lutte de libération national dans les règles de soumission d’une société salariale industrielle, des services, administrative en leur promettant l’accès a des biens-salaries Une spécificité, que se doivent de gère les pouvoirs politiques successifs hante en effet l’histoire politique et sociale de l’Algérie : – une règle d’égalité des individus au sein du collectif de la société civile et donc de l’accès à la répartition des actifs, des biens et des services, à un « usus, fructus, abusus » intimement lie et disponible pour tous – une règle liée d’insoumission vis–à-vis de toute mise en cause de cette règle d’égalité, avec une cible privilégiée : l’Etat. La question à l’issue de la lutte de libération nationale fut la gestion de cette insoumission potentielle, qui agit encore et toujours la société algérienne, avec la solution offerte alors : offrir tous l’accès aux biens-salaries par la généralisation du salariat. A la fin de la décennie 60, le salariat représentait de 60 à 65% de la population active occupe en Algérie. Au début de la décennie 80, le niveau de salarisation s’est élèves à prés de 80% ; 2 497 000.

Salaries au 31.12.80 pour une population active occupée donnée à 3165 000 personnes. 1 b). Les caractéristiques de la période 1980-1995 Deux événements majeurs caractérisent cette période : l’annulation des élections législatives de 1991 qui s’est traduite par une dégradation du climat sécuritaire et les plans d’ajustements structurels de 1989.1991.1994 et1995 Le premier événement tout en demeurant politique ne peut être isole d’une t entative d’explication du faible développement des PME en Algérie. Le seconde, outre le fait qu’il soit la résultante de l’essoufflement d’un système économique mono- exportateur, marque véritablement le début d’un changement institutionnel sous gouvernance du FMI et de la Banque Mondial.les pas acceptés, sous contrainte internationales, tout en rétablissant les équilibres macroéconomiques, ont eu pour conséquences une dégradation importante la situation sociale.  Le contre-choc pétrolier de 1986 et l’amorce du changement institutionnel. La chute du prix des hydrocarbures en 1986 se traduit pour le gouvernement algérien par une chut de recettes pétrolières de 54%. Les ajustements macroéconomiques commenceront véritablement entre 1989 et 1991, années au cours desquelles le gouvernement algérien accepte les deux programmes ont trouve un relais dans le programme de travail du gouvernement (PTG) de 1992. Ces différents processus ont jeté les bases des mutations structurelles et institutionnelles : libéralisation des prix, abandon du monopole sur le commerce extérieur, lois sur la monnaie et le crédit, etc. Le changement institutionnel connaitra véritablement une certaine irréversibilité en 1995 avec la promulgation de la loi sur la privatisation totale et partielle des entreprises publiques.

 La mise en place des nouvelles règles formelles ne permet pas pour autant une inscription de facto de l’économie algérienne dans l’économie de marché. Deux facteurs, au moins, expliquent cette tendance. Le premier, politique, trouve ses fondements dans les conditions sécuritaires difficiles de la période. L’annulation du processus électoral de 1991 s’est traduite par une crise politique majeure. Mais ces conditions n’expliquent pas tout. Le seconde, d’ordre institutionnel, apporte un éclairage intéressant sur l’inertie du changement institutionnel. L’endogeneisation des nouvelles règles du jeu est une étape nécessaire qui, tout en prenant du temps nécessite une certaine intelligibilité des signaux transmis par le nouvel environn ement institutionnel. Une des failles dans l’analyse des créanciers internationaux tient dans un lecteur mécaniciste de la spécificité da la matrice institutionnelle algérienne. En négligeant les effets induits de l’ancien cadre institutionnel, les différents pas se sont attaches à modifier le cadre légal sans tenir compter de l’autonomie relative de certains acteurs, pour qui le changement constituait une rupture avec ensembles d’acquis. L’appropriation des ces règles du jeu par un ensemble d’acteurs se traduit par une certaine inertie conflictuelle de processus de privatisation en particulier, et du processus de reformes en général.assurant et le maintien des revenus et de la formation des actifs). La règle de l’accès aux biens – salaries sur la base d’un statut de salarie n’est plus généralisable a tous et à toutes, d’où la montée des tensions sociales, d’où les enjeux des reformes économiques et de la privatisation (des entreprises et des marches) Les reformes économiques se sont engagées en direction des entreprises publiques sur la période 1988-2000 se sont traduites, notamment par une redéfinition de l’AI des actifs (tangibles et financiers), amenant ainsi une nouvelles efficience commandée à l’AO.

 

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