Concept sur le marche de soin

La santé occupe une place importante dans la vie des hommes. L’état de santé de la population est parmi les facteurs déterminants de la croissance économique d’un pays donné. Elle est parfois la cause et la conséquence de la pauvreté. Pour le cas de Madagascar, les visions mentionnées dans les Objectifs du Millénaire pour le Développement concernant la santé sont encore loin d’être atteinte à cause de l’affaiblissement du système de ce secteur. En effet, actuellement d’après l’EPM 2010, 76,5% de la population malgache vivent encore dans la pauvreté. Cette incidence varie autour de 54% en milieu urbain contre 82,2% en milieu rural. Par conséquent, la majorité de la population malgache n’ont pas encore le moyen de se faire soigner.

LE CONCEPT SUR LE MARCHE DE SOIN

CONCEPT DE L’ECONOMIE

L’analyse économique

Définition
Etymologiquement, le mot « économie » vient du Grec « OIKONOMIA » ou la loi de la maison. Il désigne la gestion du patrimoine domestique car face à la rareté et les nombreuses multitudes de besoins, il faut savoir bien administrer. Au début, l’économie est en effet un art de gérer. Mais cette définition, face à l’évolution du temps, cela ne reste pas seulement dans le domaine familial mais a été élargie jusqu’à dans la nation tout entière. En effet, il devient une science car depuis le XVIII siècle, la science économique est devenue une science qui étudie la gestion des ressources limitées voire rares face aux besoins variés et toujours croissants. Pour les anciens Grecs et les Mercantilistes, l’économie est définie comme une science qui étudie les richesses matérielles. Pour Platon et Aristote, les points de départ de cette définition est l’attitude de l’existence qui commence à faire de la science économique et serait par conséquent tout ce qui concerne l’acquisition ou la possession et l’usage des données et biens matériels de l’existence.

L’économie se définit également comme une science de la rareté. Pour BARRE, elle est la science de l’administration des ressources rares dans la société humaine. Elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l’aménagement onéreux du monde extérieur en raison de la tension qui existe entre les désirs illimités et les moyens limités du sujet économique. À coté de cette rareté, il implique un choix à effectuer, en effet, l’économie est une science du choix. Une étude de comportement de l’homme en tant que relation entre les besoins illimités et les ressources limitées ou rare.

Economie politique
Le terme économie politique désigne l’appellation de l’économie en tant qu’une étude économique. Plusieurs auteurs ainsi que des écoles de pensée économique ont en effet leur définition de cette économie politique. Pour ANTOINE DE MONTCHRETIEN, il entend par économie politique, les lois de l’économie de l’Etat avec son œuvre en 1615, « Traité de l’économe politique ». Le monde Anglo Saxon qualifie également ce terme come la branche de la croissance théorique et il le désigne sous le nom d’ECONOMICS en Anglais. Ce dernier va sesubsister à l’économe politique et sera utilisé par le représentant de l’école marginaliste ou école néo-classique créé vers 1870. Pour eux, la suppression de l’adjectif politique signifie que la science économique doit être une science objective comme les Mathématiques. Cela signifie que l’économie doit être une science indépendante du pouvoir politique.

Politique économique

La politique économique est une action du pouvoir économique central. À la différence d’une économie politique, elle n’est pas une science mais une action entreprise en vue de mener l’administration d’un Etat donné. La politique économique a besoin d’une observation statistique ou économique pour élaborer la stratégie à entreprendre. Voici quelques exemples de politiques économiques pour améliorer la situation d’un Etat.

– la politique de régulation qui consiste à maintenir le système économique en place, en vue de l’équilibre économique et la stabilité ;
– la politique de déflation consiste à réduire la demande en vue retenir la tension sur les prix et stopper l’inflation.
– politique de stabilité avec action de maintien de salaire à son niveau mais il n’y a pas d’augmentation, pas de hausse de la masse monétaire mais il faut que les banques imposent des taux d’intérêts très élevés pour rémunérer les banquiers
– politique de relance, politique préconisée par Keynes pour sortir de la grande crise de 1929 promouvoir le plein emploi, l’augmentation de l’offre de produit de biens et services par le biais de plein emploi.
– politique de stop and go, politique alternative de politique de déflation et de relance économique.

L’analyse microéconomique

La microéconomie est l’étude de comportements individuels des agents économiques et la détermination des prix face aux enjeux du jeu de l’offre et de la demande sur le marché. Ces agents économiques se divisent en deux types selon leur position au niveau du marché, les consommateurs et les producteurs. Voyons un à un ces deux types d’individus.

Pour les consommateurs, ils cherchent à maximiser ses sous contrainte du budget disposé. Il s’agit pour lui de résoudre l’équation U=f(x,y,…) avec U l’utilité à maximiser avec les biens X et Y sous contrainte de la ressource R=px.X+py.Y avec px et py les prix respectifs des biens X et Y.

En effet, les consommateurs, en tant qu’agent économiques rationnels cherchent à maximiser l’utilité en procurant les divers bien X et Y pour un minimum du revenu. Le problème économique se pose donc comme suit :

MAX U(x, y, …)
R=Xpx+Ypy+….

Il y a également la courbe d’indifférence pour le consommateur qui retrace la fonction d’utilité de niveau de satisfaction pour deux biens X et Y, voici la figure qui illustre cette d’indifférence.

L’objet de l’analyse économique selon le Marginaliste

Pour eux, l’économie est l’étude du comportement humain en tant qu’une relation entre les besoins illimités et les ressources limitées. L’analyse économique a alors pour objet l’affectation optimale d’une ressource déterminée à des usages alternatifs. L’étude se borne surtout sur l’analyse microéconomique qui se réfère au comportement d’un agent économique isolé du reste de l’économie nationale, il s’agit d’une analyse microéconomique relative à une seule unité économique soit un consommateur ou soit une entreprise avec les questions :
– comment un consommateur soumis à sa contrainte budgétaire et aux prix donnés peut-il se trouver dans la situation la meilleure possible ? c’est l’objet de la théorie de la demande ou de la théorie de la consommation.
– comment une entreprise donnée peut- elle avoir le maximum du profit compte tenu des ressources financière, technique données ? c’est l’objet de la théorie de l’offre.

Au centre de l’analyse néo-classique se trouve les décisions rationnelles du sujet économique qui privilégie l’étude de l’affectation des ressources, d’où l’expression « Allocation optimale des ressources ». Le consommateur doit effectuer un choix entre les biens considérés de telle sorte que la satisfaction ou l’utilité qu’il retire de la consommation du ou des biens soit portée au maximum ou de l’utilité du consommateur étudie dans le cadre de la demande dans la microéconomie. Tandis que le producteur, doit faire l’analyse des coûts pour le minimiser afin d’avoir le maximum de profit possible. L’acte économique consiste à faire un choix en vue de satisfaire des besoins, en d’autre terme ce qui est économique c’est la technique de mise en relation des fins et des moyens. Mais le choix en question doit être rationnel.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : CONCEPT SUR LE MARCHE DE SOIN
CHAPITRE 1 : CONCEPT SUR L’ECONOMIE DE MARCHE
1.1. CONCEPT DE L’ECONOMIE
1.1.1. L’analyse économique
1.1.2. L’analyse microéconomique
1.2. ECONOMIE DE MARCHE
1.2.1. Généralité sur le marché
1.2.2. Différents types de marchés
CONCLUSION PREMIER CHAPITRE
CHAPITRE 2 : CONCEPT SUR L’ECONOMIE DE LA SANTE
2.1. ECONOMIE DE LA SANTE
2.1.1. La santé publique
2.1.2. Economie de la santé
2.2. LE MARCHE DE SOIN
2.2.1. Concept du marché de soin
2.2.2. Les différentes offres de soins existant à Madagascar
2.2.3. Les demandes de soins au niveau des centres hospitaliers
PARTIE II : ANALYSE DU SYSTEME DE SANTE
CHAPITRE 3 : LE SYSTEME SANITAIRE ET L’ETAT DE SANTE DE LA POPULATION A MADAGASCAR
3.1. LE SYSTEME SANITAIRE A MADAGADCAR
3.1.1. Ministère de la sante publique
3.1.2. Attributions
3.1.3. Historique du Ministère de la sante publique
3.1.4. La DEP Chargée de la planification et de la programmation budgétaire
3.1.5. Concept du système de santé
3.1.5.2. Le secteur Public
3.1.5.3. Le secteur Privé
3.1.5.4. L’organisation stratégique au sein du secteur santé
3.1.5.5. Problèmes de système de sante malgache
3.1.5.6. Comparaison du système de sante malgache par rapport aux autres pays
3.2.L’ETAT DE SANTE DE LA POPULATION
3.2.1.La lutte contre les différentes maladies
3.2.2. La santé de la population
CONLUSION DU CHAPITRE 3
CHAPITRE 4 : LES SOURCES, LES BESOINS ET LA REPARTITION DU FINANCEMENT DU SECTEUR SANTE
4.1 LES SOURCES ET LES BESOINS DE FINANCEMENT
4.1.1. Les besoins de financement
4.1.2. Sources de financement du budget
4.2.1. Cadrage macroéconomique
4.2.2. Analyse sur la répartition budgétaire
4.2.1 Analyse du taux de pauvreté à Madagascar
4.2.2 Analyse des indicateurs de performance par région
4.2.3 Proposition de critères d’allocation budgétaire régionale
4.2.4 Analyses FFOM du financement du secteur santé
4.2.5 Suggestions et recommandations pertinentes
CONCLUSION DU CHAPITRE 4
CONCLUSION
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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