Contribution à l’analyse de l’économie de l’Internet

Comment saisir les opportunités offertes par l’Internet?

Les freins et les moteurs
Les arguments évoqués par les entreprises qui hésitent à se lancer
 « Ce n’est pas un outil pour travailler sérieusement »
 C’est un gadget qui va faire perdre du temps à nos salariés (Syndrome du Minitel rose).: les « Sniffers »
« C’est un gadget, ce n’est pas professionnel, nos salariés vont « faire joujou » et perdre leur temps »
Notons à cet égard l’existence de renifleurs (« Sniffer ») puissants (trop même peut-être) qui permettent d’analyser et enregistrer tous les flux d’échanges internes et externes, et en procédant à une scrutation (destinataire, termes contenus dans les messages, type de site visité, mots clés utilisés dans les moteurs de recherche,…) permettent de bloquer les transmissions, de les enregistrer et de prendre toute mesure adaptée .On peut ainsi bloquer des messages qui contiennent des formules juridiques susceptibles de conduire à un engagement commercial de l’ entreprise par une personne non habilitée. Il est également loisible de bloquer, pendant certaines plages horaires, l’ accès à des jeux ou à certaines catégories de sites:

exemple Sessionwall-3 www.artexa.tm.fr, CyberPatrol www.CyberPatrol.com, Win What Where (Investigator), www.winwhatwhere.com, WebSense www.websense.com, Little Brother www.littlebrother.com, SurfWatch www1.surfwatch.com, SurfControl www.surfcontrol.com, Smartfilter, www.smartfilter.de, Silent Runner www.silentrunner.com, SuperScout, Command View d’Elron Software, …: un marché estimé à 140M$ en 2000

Selon une étude publiée en juillet 2001 par la Privacy Foundation, un tiers des salariés américains utilisant Internet sont systématiquement surveillés par leur direction grâce à des logiciels spécifiques www.privacyfoundation.org/resources .d’après l’AMA (American Management Association www.amanet.org) près de 80% des entreprises américaines surveillent leurs salariés d’une façon ou d’une autrehttp://www.amanet.org/research/pdfs/ems_short2001.pdf. Deux tiers des sociétés interrogées ont déjà licencié ou sanctionné des salariés pour « usage inapproprié » d’Internet, et 47% avouent surveiller les mails de leurs employés. voir www.faqs.org/faqs/computer-security/sniffers .Cela étant si l’on souhaite que les membres de l’entreprise soient efficaces il faut leur laisser la possibilité de s’approprier l’outil Procter & Gamble par exemple a encouragé ses employés à utiliser internet à des fins personnelles pour se familiariser avec l’outil considérant que limiter l’accès peut brider leur créativité .D’autre part, selon les pays le droit de l’employeur à controler la correspondance de ses salariés (mail) ou leur navigation sur internet est très différent : en France les jugements rendus récemment assimilent les mails et le disque dur à une correspondance privée couverte par le secret, ce qui n’est pas le cas en Grande Bretagne par exemple

« avec le courrier électronique les employés vont être submergés de mail »
Il est un fait qu’au démarrage, la facilité du courrier électronique peut produire un excès d’enthousiasme générateur d’une inflation de courrier électronique (notamment les envois groupés): comme pour tout nouveau moyen technique une période d’apprentissage est nécessaire avant qu’il ne trouve sa juste place .Une étude américaine montre qu’un cadre est interrompu dans son travail en moyenne une fois toutes les 10 minutes (téléphone, entrée dans son bureau, fax, mail,…).Une étude anglaise réalisée par la société Pitney Bowes arrive à une conclusion voisine: 169 fois par jour en moyenne un cadre reçoit une information qui demande une décision ou une réponse: Le gros avantage du mail est qu’il peut être traité dans des plages de temps gérées (contrairement au téléphone), et qu’il permet un archivage simple de tous les échanges (grâce au moteur de recherche inclus dans tous les navigateurs) permettant de se passer de tout classement

« Ce n’est qu’une mode, comme les cercles de qualité »
Malheureusement aujourd’hui, l’effondrement des valeurs en bourse des dot.com !conduisent à une recrudescence de cette attitude parmi de nombreux patrons d’entreprises qui semblent soulagés de voir s’éloigner les mutations menaçant leur organisation .Les prestataires « chasseurs de pigeon » qui veulent faire de « l’abattage » portent une lourde part de responsabilité dans ce phénomène « Les prestataires régionaux Internet ne réalisent que très rarement une analyse stratégique de l’entreprise. Plus grave, certains prestataires « profitent » de la méconnaissance de leurs prospects. Cette approche commerciale réductrice est préjudiciable à l’entreprise. a l’extrême 3 prestataires repérés durant les visites aux entreprises, sont véritablement nuisibles et après une expérience malheureuse certaines PME ont fait machine arrière « ça coute cher, ça ne rapporte rien, ça ne marche pas et ça n’est pas sur » (enquête 2001 de l’agence pour le développement économique de la Haute Saône www.action70.com).

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