Corrélation échographique, cytologique et histologique des nodules thyroïdiens

Corrélation échographique, cytologique et histologique des nodules thyroïdiens

Vascularisation et innervation

Artères Le corps thyroïde est irrigué par cinq artères : deux latérales principales (les artères thyroïdiennes supérieure et inférieure) et une artère inférieure (l’artère thyroïdienne moyenne).  Artère thyroïdienne supérieure (figure 6) Origine : c’est la première branche de la carotide externe. Elle naît de la face antérieure, très peu après la bifurcation carotidienne, 1 cm avant l’artère linguale par un tronc commun avec elle, un peu en-dessous de la grande corne de l’os hyoïde. Trajet : on distingue deux parties : Une première partie transversale et superficielle dans la région bi- carotidienne : l’artère thyroïdienne supérieure traverse la partie basse du triangle de ligature de la carotide externe (triangle de Faraboeuf), limité par : – la veine jugulaire interne en arrière ; – le tronc veineux thyro-linguo-facial en bas ; – le grand hypoglosse en haut. Elle est recouverte par l’aponévrose cervicale superficielle en avant du sternocléido-mastoïdien. Une deuxième partie verticale et profonde où l’artère thyroïdienne supérieure longe le cartilage thyroïde en arrière de la crête oblique entre :  en dedans, le constricteur inférieur du pharynx sur lequel descend le rameau externe du nerf laryngé supérieur ; 19  en dehors, le sterno-thyroïdien dans le feuillet profond de l’aponévrose cervicale profonde. Branches terminales – Artère sterno-cléido-mastoïdienne ; – Artère laryngée supérieure ; – Artère laryngée inférieure qui naît très souvent de la branche terminale interne. Figure 6 : Vue antérolatérale droite : Artère thyroïdienne supérieure [12 Haut Avant 20  Artère thyroïdienne inférieure (figure 7) Origine : c’est la branche la plus interne du tronc bicervico-scapulaire de l’artère sous-clavière, qui se divise presque aussitôt formé dans le creux sus-claviculaire. Trajet : on lui distingue habituellement trois parties. – Une première partie cervicale dans la région sterno-cléido-mastoïdienne entre : o en arrière et un peu en dedans, le pédicule vertébral formant le couvercle de la fossette sus et rétro-pleurale ; o en avant, le paquet vasculo-nerveux du cou ; o en dehors, l’artère cervicale ascendante qui la sépare du phrénique dans la gaine du scalène antérieur ; o en dedans mais à droite seulement, le nerf récurrent droit naît du pneumogastrique devant l’origine de la sous-clavière et monte obliquement en haut et en dedans vers la trachée et l’œsophage. Selon son degré d’obliquité, le nerf est plus ou moins éloigné de l’artère, parfois très distant, parfois au contraire très proche ou même plus rarement accolé sur sa face antérieure. – Une deuxième partie transversale de dehors en dedans ou l’artère thyroïdienne inférieure dessine une courbe concave en bas à un centimètre environ au-dessous du tubercule antérieur de l’apophyse transverse de la sixième vertèbre cervicale (tubercule de Chassaignac). Elle passe entre :  en arrière, le pédicule vertébral et la chaîne sympathique qui forme parfois une anse autour de l’artère thyroïdienne ;  en avant, la carotide primitive. 21 – Une troisième partie, enfin, ascendante et très courte, amène l’artère sur le bord postéro-interne du lobe latéral du corps thyroïde, au-dessus de la base où elle se termine. Parfois, l’artère thyroïdienne inférieure gagne directement le corps thyroïde en montant obliquement en haut et en dedans. Branches collatérales, elles donnent : – des rameaux musculaires ; – des rameaux trachéaux et œsophagiens ; – l’artère laryngée postérieure qui accompagne le récurrent ; – les artères des glandes parathyroïdes inférieure et supérieure qui naissent souvent de la branche terminale postérieure.  Artère thyroïdienne moyenne de Neubauer C’est une artère inconstante. Elle naît dans le thorax, de la crosse de l’aorte sousclavière, entre le tronc brachio-céphalique et la carotide primitive gauche ou d’une de ces artères. Elle monte devant la trachée jusqu’au bord inférieur de l’isthme du corps thyroïde.  Anastomoses Dans le corps thyroïde, les artères sont richement anastomosées au niveau du lobe latéral. Transversalement, au niveau de l’isthme, l’anastomose sus-isthmique est inconstante tandis que l’anastomose sous-isthmique exceptionnelle. 

Veines (Figure 7)

Les veines du corps thyroïde forment un important plexus à la surface de la glande qui se draine par trois groupes de veines : supérieur, inférieur et moyen. – La veine thyroïdienne supérieure formée au sommet du lobe latéral accompagne l’artère thyroïdienne supérieure et se jette dans la veine jugulaire interne directement ou par l’intermédiaire du tronc thyro-linguofacial. – Les veines thyroïdiennes moyennes ne correspondent à aucunes artères. Elles naissent du bord postéro-externe du lobe latéral et gagnent directement la veine jugulaire interne. Elles sont inconstantes et constitue en risque chirurgical lors de l’exposition de la glande. – Les veines thyroïdiennes inférieures ou médianes ne sont pas satellites de l’artère thyroïdienne inférieure. Elles naissent du bord inférieur de l’isthme et de la base du lobe latéral et descendent dans la lame thyro-péricardique jusqu’au tronc veineux brachio-céphalique gauche

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
1. ANATOMIE DE LA THYROIDE
1.1. Anatomie descriptive
1.1.1 Situation
1.1.2 Morphologie et configuration externe
1.1.3.Caractéristiques
1.1.3.1 Dimensions
1.1.3.2. Consistance et coloration
1.1.3.3 Moyens de fixité
1.2. Rapports
1.2.1 Rapports antérieurs
1.2.2 Rapports latéraux et postérieurs
1.2.2.1. Rapports vasculaires
1.2.2.2 Rapports nerveux
1.2.2.3. Rapports glandulaires : les glandes parathyroïde
1.2.2.4. Rapports viscéraux
1.3. Vascularisation et innervation
1.3.1 Artères
1.3.2 Veines
1.3.3 Vascularisation lymphatique
1.3.4 Nerfs
2. HISTOLOGIE
2.1 Disposition générale de la structure thyroïdienne
2.2 Morphologie de la vésicule thyroïdienne
3. PHYSIOLOGIE THYROIDIENNE
3.1 L’apport d’iode.
3.2. Biosynthèse des hormones thyroïdiennes
4. ETUDE CLINIQUE
4.1. Signes
4.1.1Circonstances de découverte
4.1.2 Examen clinique
4.1.2.1 Interrogatoire
4.1.2.2. Examen physique
4.1.3. Examen paraclinique
4.1.3.1 Biologie
4.1.3.2. Imagerie médicale
4.1.3.3. Anatomie pathologique
4.2. Diagnostic
4.2.1 Diagnostic positif.
4.2.2. Diagnostic différentiel
4.2.3. Diagnostic étiologique
4.3. Traitement
4.3.1 Buts
4.3.2. Moyens et méthodes
4.3.2.1 Moyens chirurgicaux
4.3.2.2. Moyens médicaux
4.4 Surveillance
DEUXIEME PARTIE : Notre étude
1.CADRE D’ETUDE
2. PATIENTS ET METHODES
2.1 Type et période d’étude
2.2 Collecte de données
2.3 Population étudiée
2.4 Paramètres étudiés
2.5 Analyse de données
2.6 Contraintes et limites de notre étude
2.7 Considérations éthiques
3. RESULTATS
3.1 Epidémiologie
3.1.1 Age.
3.1.2 Sexe
3.2 Signes cliniques
3.2.1 Circonstance de découverte
3.2.2 Type de goitre
3.2.3 Signes et type de compression
3.3 Signes paraclinique
3.3.1 Biologie
3.3.2 Imagerie
3.3.3 Anatomie pathologique
3.4 Corrélation échographique, cytologique et histologique des nodules thyroïdiens
3.5 Traitement
3.5.1 Type de chirurgi
3.5.2 Suites opératoires
3.5.3 traitement complémentaire
3.6. Surveillance
4. DISCUSSION
4.1. Aspects épidémiologiques
4.1.1. La fréquence
4.1.2 Le sexe
4.1.3 L’âge
4.2 Aspects cliniques
4.2.1. Antécédents et facteurs de risques
4.2.2. Circonstances de découverte
4.2.3. Examen physique
4.3Aspects paracliniques
4.3.1 Dosage des hormones thyroïdiennes
4.3.2 Imagerie médicale
4.3.3 La cytoponction thyroïdienne
4.4 Aspects thérapeutiques
4.4.1 Traitement chirurgical
4.4.1.1 La thyroïdectomie
4.4.1.2 Les suites opératoires
4.4.2 Traitement hormonal
4.4.3 Traitement physique : L’irathérapie
4.4.4 Etude histologique
4.5 Corrélation échographique cytologique et histologiqu
4.6 Suivi
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .

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