Cours électricité le relais de mesure du courant (surintensité)

 Cours électricité le relais de mesure du courant (surintensité), tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Aspects « hardware »

Les protections modernes sont numériques (les anciennes étaient analogiques, c’est encore la majorité de celles installées dans le réseau), le signal d’entrée est échantillonné (1000 Hz), et la mise au point d’algorithmes (placé sur mémoire EPROM) performant permet, sur base de la topologie de l’état des disjoncteurs (ouvert, fermé) ainsi que des tensions et courants mesurés d’en déduire une décision à prendre (ouverture de disjoncteurs). Les algorithmes dépendent du type de protection désiré : distance, intensité, différentiel.
Selon le type d’élément à protéger (ligne, câble, alternateur, poste, transformateur) un certain nombre de réglages (quelques centaines) sont nécessaires : nombre de kilomètres de lignes, notion de gradin de protection, aspect directionnel, impédances, etc… Ces réglages sont effectués par modem ou manuellement et sont installés sur la mémoire dite EEPROM.
Les protections numériques présentent des avantages importants par rapport aux électromécaniques, notamment l’archivage d’incidents (statistique) ou oscillopertubographie (accès aux informations avant, pendant et après le défaut).

Aspects « software »

Le relais de mesure du courant (surintensité)

C’est un relais bon marché, qui ne nécessite pas l’information sur la tension. Ce relais est peu sélectif et lent (donc ne peuvent être utilisés que dans les réseaux BT où ils n’auront pas d’influence sur la stabilité), leur réglage doit être revu lors de modification de la topologie du réseau. Il ne savent pas faire la distinction entre courant de charge et de court-circuit, il faut donc que le courant de défaut minimum dépasse le courant maximum de charge.
Il existe une grande variété, selon la grandeur mesurée et le mode de temporisation : – valeur instantanée, de crête, moyenne, efficace, – valeur mesurée sur une demi-alternance, sur deux successives, sur la valeur moyenne de plusieurs demi-alternance, etc… – valeur instantanée ou temporisée (temporisation fixe ou inverse).
Les relais à maximum de courant sont très largement utilisés sur les réseaux MT. En effet ils sont bien adaptés à un réseau en antenne qui peut être protégé par sélectivité dans le temps. Il faut donc admettre, dans le cas d’un défaut, une durée assez longue près du point d’alimentation. Il faut également se contenter d’avoir le temps de défaut le plus long là où le courant de c-c est le plus élevé (point d’alimentation).
En HT il est également utilisé comme : – relais instantané de courant de phase (régime apériodique en cas de c-c, transitoire en cas de charge de condensateur -mise sous tension d’un câble ou d’une batterie de condensateurs – , transitoire en cas d’élimination d’un défaut sur ligne aérienne, transitoire lié au courant magnétisant – mise sous tension de transformateur -) – relais instantané de courant à pourcentage (au lieu de comparer le courant à une valeur de seuil fixe, on compare à une autre valeur de courant – par exemple on compare le courant homopolaire au direct) – relais de courant temporisé (fixe ou à temps inverse, càd d’autant plus courte que la grandeur d’entrée est importante – relais instantané des composantes symétriques de courant (filtrage des courants de phases et traitement pour obtenir par traitement les courants directs, inverses et homopolaires qui sont comparés à des seuils).

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