Cours HTML les polices

Cours HTML les polices, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Les propriétés de spécification de police

En CSS2, la spécification de police se fait selon ces caractéristiques :
La famille de polices
La famille de polices indique laquelle des familles de polices employer pour rendre un texte. C’est un ensemble de polices prévues pour être combinées, leur dessin présentant des similarités. Un membre de la famille peut avoir un dessin en italique, un autre en gras, un autre condensé ou encore en petites capitales. Quelques noms de famille, « Helvetica », « New Century Schoolbook », « Kyokasho ICA L ». Ces noms ne se limitent pas aux caractères latins. On peut regrouper les familles de polices en catégories : celles de type serif ou sans serif, celles dont l’espacement n’est pas proportionnel, celles qui ressemblent à une écriture manuscrite, celles avec un dessin fantaisie, etc.
Le style de police
Le style de police précise l’aspect dans lequel doit être rendu le texte, normal, italique ou oblique. La désignation italic indique un aspect plus incliné que celui du texte normal, mais pas aussi incliné qu’une écriture manuscrite. La dénomination oblique, une forme penchée de l’aspect normal, est plus couramment employée dans les familles de police sans serif. Ces définitions évitant de qualifier une police normale légèrement penchée d’oblique ou une police normale en caractères grecs d’italique ;
La variante de police
La variante de police indique si le texte doit être rendu avec des glyphes normaux ou avec des glyphes en petites capitales, pour les caractères en minuscule. Une police donnée peut ne comporter que des glyphes normaux, que des glyphes en petites capitales ou ces deux types en même temps ; cette propriété est utilisée pour requérir une police appropriée et, si celle-ci contient les deux variantes, en obtenir les glyphes correspondants ;
Le poids de police
Le poids de police se réfère à la graisse, plus ou moins grasse, des glyphes utilisés pour rendre le texte, en fonction des autres membres de la même famille de polices ;
L’étirement de police
C’est la quantité de contraction ou d’extension souhaitée pour les glyphes utilisés dans le rendu du texte, en fonction des autres membres de la même famille de polices ;
La famille de polices : la propriété ‘font-family’
‘font-family’
Valeur : [[ | <famille-générique> ],]* [ | <famille-générique>] | inherit

Initiale : selon l’agent utilisateur
S’applique à : tous les éléments
Héritée : oui
Pourcentage : sans objet
Médias : visuel
Cette propriété donne une liste, par ordre de priorité, de noms de familles de polices et/ou de noms de familles génériques. Pour contourner certaines difficultés, une police seule ne contenant pas nécessairement tous les glyphes pour le rendu de chacun des caractères d’un document, ou des polices étant absentes de certains systèmes, ainsi la propriété permet aux auteurs de spécifier une liste de polices, celles-ci de même style et taille, qui sont essayées successivement pour vérifier la correspondance d’un glyphe avec un caractère donné. On appelle cette liste un jeu de polices.
Par exemple, un texte en français avec des symboles mathématiques peut nécessiter un jeu de polices de deux polices, l’une d’entre elles contenant les caractères latins et les chiffres, l’autre contenant les symboles mathématiques. Voici un jeu de polices qui conviendrait pour le rendu d’un texte qu’on sait contenir des caractères latins, japonais et des symboles mathématiques :
BODY { font-family: Baskerville, « Heisi Mincho W3 », Symbol, serif }
La police « Baskerville » va fournir les glyphes pour les caractères latins, la police « Heisi Mincho W3 », ceux pour les caractères japonais, la police « Symbol », ceux pour les symboles mathématiques, et la famille de polices générique ‘serif’, ceux éventuels d’autres caractères.
La famille de polices générique sera utilisée si une, ou plusieurs, des polices d’un jeu de polices n’étaient pas disponibles. Bien que certaines polices fournissent un glyphe de substitution pour indiquer un « caractère manquant », celui-ci prenant typiquement l’aspect d’un carré, on ne devrait pas considérer ce glyphe comme une correspondance valide sauf pour la dernière police d’un jeu de polices.

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