DIFFERENTES ETAPES DE TRANSFORMATION DU GOMBO

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Origine et répartition géographique du gombo

Le gombo est une plante originaire d’Afrique, connue depuis l’année 1216 avant J.C. pour ses fruits utilisés comme légumes (MACLEOD et AMES, 1990). Il est très répandu dans les régions tropicales, subtropicales et tempérées chaudes, mais est particulièrement apprécié en Afrique de l’Ouest, en Inde, aux Philippines, en Thaïlande et au Brésil. On signale Abelmoschus esculentus dans toute l’Afrique tropicale, tandis que le gombo ouest-africain (Abelmoschus caillei) est limité aux climats humides et per humides d’Afrique (CHARRIER, 1983). L’espèce cultivée Abelmoschus esculentus est un cultivar des régions tropicales et subtropicales de basse altitude d’Asie, d’Afrique et d’Amérique, avec une extension aux régions tempérées du bassin méditerranéen (SIEMONSMA, 1982).

Les variétés de Gombo au Sénégal

Au Sénégal, à l’instar des autres pays de l’Afrique, le gombo est consommé frais et en poudre dans beaucoup de recettes culinaires. Le gombo y est disponible toute l’année et les variétés cultivées sont : « Clemson spineless », « Puso », « Volta », « Indiana », « Pop 12 », « Emerald Green », « Rouge de Thiès » (CDH/ISRA,1987). (Bagana, 2004)

Description du gombo

Plante annuelle robuste, érigée, atteignant 4 m de haut, tachetés de rouge ; Ramifications dressées à courbées vers le bas. Graines matures d’Abelmoschus esculentusL. Feuilles disposées en spirale, simples, de forme et de taille variables, jusqu’au 2cm de long, souvent fendues de couleur rouge , avec une ligne de poils simples et doux sur le dessus, jusqu’à 50 cm de large , longueur de la nervure médiane jusqu’à 35 cm, le plus souvent palmatilobé à 3, 5 ou 7 segments, cordé à la base, à 5-9 nervures, segments triangulaires, ovales, spatulés ou lancéolés, dentés en scie à crénelés, parfois entiers ou anguleux, nervures avec des poils raides disséminés sur les deux faces. Fleurs axillaires, solitaires ou en grappe par réduction ou avortement des feuilles supérieures ; pédicelles jusqu’à 3 cm de long sur la fleur, 7 cm sur le fruit, avec des poils raides disséminés ; calice spathique, de 2-6 cm de long, avec 5 dents à l’apex, se fendant généralement sur un coté lors de l’expansion de la corolle ; 5 pétales libres, obovales à orbiculaires, de 3-7 cm de long ,charnus à la base , glabres, jaunes, virant souvent au rose après la floraison , avec un centre violet foncé ;étamines réunies en tube staminal jusqu’à 2,5 cm de long ,blanches ,glabres ;ovaire supère , tomenteux, souvent avec quelques poils raides sur les côtes, style à 5-10 bras de 3-5 mm de long, stigmates violet foncé, avec des poils simples .Fruits d’Abelmoschus esculentusL.
Fruit : capsule érigée, cylindrique à pyramidale, de 5-25 cm 1-5 cm, acuminée, à section ronde ou à 5-10 angles, concave entre les cotes, perdant progressivement son indument initial, variant quand il est jeune d’une couleur rouge-violet et vert rougeâtre à vert foncé, et de vert pale à jaune, totalement indéhiscente, contenant jusqu’à 100 graines.
Abelmoschus esculentus (en général 2n=130) est probablement un amphidiploïde (allotétraploide), issu d’Abelmoschus tuberculatus (2n=58), espèce sauvage originaire de l’Inde, et d’une espèce ayant 2n= 72 chromosomes (peut être Abelmoschus ficulneusL. Une autre espèce de gombo comestible, Abelmoschus caillei, se rencontre dans les zones humides d’Afrique de l’Ouest et centrale. Il y a de bonnes raisons de penser que c’est également un amphidiploïde, dont l’un des parents est Abelmoschus esculentus. Il n’y a pas de différences apparentes dans les usages du gombo commun et du gombo ouest-africain, ce qui explique qu’ils soient souvent mis ensembles. D’un point de vue morphologique, Abelmoschus caillei diffère à divers égards d’Abelmoschus esculentus, mais c’est l’épicalice qui offre le caractère distinctif, ses segments ayant une largeur de 0,5-3 mm chez Abelmoschus esculentus

Abelmoschus caillei

Les deux espèces de gombo peuvent être distinguées de façon assez fiable (mais pas avec une certitude absolue) d’après la forme des fruits. Ceux d’Abelmoschus esculentus ont une forme cylindrique à pyramidale, tandis que ceux d’Abelmoschus caillei sont ovoïdes (Myriam, 2016)

Cycle de développement du gombo

Concernant l’évolution phénologique on peut distinguer les principaux stades suivants (PIP, 2008) :
 1= levée et développement végétatif avant l’apparition des boutons floraux ;
 2= stade de bouton floral (apparition des boutons floraux) ;
 3= stade de floraison avec épanouissement des boutons floraux ;
 4= stade de fructification avec chute des pièces florales et isolement du fruit ;

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITERATURE
I. Généralités sur le gombo
I.1 La systématique du gombo
I.2 Origine et répartition géographique du gombo
I.3 Les variétés de Gombo au Sénégal
I.4 Description du gombo
I.5 Cycle de développement du gombo
I.6 Exigence écologique
I.7 Propriétés du gombo
I.8 Propriétés thérapeutiques du gombo
I.9 Usages
I.9.1 Usage alimentaire
I.9.1.1 Trois plats à base de gombo au Sénégal
I.9.2 Usage industriel
I.9.3 Usage thérapeutique
II. Contraintes sur la production du gombo
II.1 Contraintes abiotiques du gombo
II.2 Contraintes biotiques du gombo
II.3 Ennemis du Gombo
II.4 Maladies du gombo
III. IMPORTANCE SOCIO-ECONOMIQUE DU GOMBO
III.1 Place du gombo dans l’économie du Sénégal
IV. DIFFERENTES ETAPES DE TRANSFORMATION DU GOMBO
DEUXIÈME PARTIE : PARTIE EXPERIMENTALE
I. OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1 Objectif général
I.2 Objectifs spécifiques
II. CADRE ET DUREE D’ETUDE
III. TYPE D’ETUDE
IV. MATERIEL ET METHODES
IV.1 Matériel et réactifs
IV.1.1 Matériel de laboratoire
IV.1.2 Réactifs et solutions titrées
IV.1.3 Matériel végétal
IV.2 METHODES
IV.2.1 Echantillonnage
IV.2.2 Décontamination de la verrerie
IV.2.3 Traitement de l’échantillon pour analyse
IV.2.4 Méthodes d’analyse
IV.2.4.1 Détermination de la matière grasse
IV.2.4.2 Détermination des fibres brutes
IV.2.4.3 Détermination des éléments minéraux
IV.2.4.4 Détermination des cendres
IV.2.4.5 Détermination des protéines
IV.2.4.6 Détermination de l’humidité
I. RESULTATS
II. DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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