ELABORATION DU SITE WEB

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Topologie en anneau 

Dans un réseau en topologie en anneau, les ordinateurs communiquent chacun à leur tour, on a donc une boucle d’ordinateurs sur laquelle chacun d’entre-eux va « avoir la parole » successivement. Figure 4 : Schéma logique de la topologie en anneau En réalité les ordinateurs d’un réseau en topologie anneau ne sont pas reliés en boucle, mais sont reliés à un répartiteur (appelé MAU, Multistation Access Unit) qui va gérer la communication entre les ordinateurs qui lui sont reliés en impartissant à chacun d’entreeux un temps de parole. Figure 5 : Schéma physique de la topologie en anneau Les deux principales topologies logiques utilisant cette topologie physique sont Token ring (anneau à jeton) et FDDI. 

  INTERNET 

L’Internet est un réseau des réseaux c’est à dire, une interconnexion de réseaux hétérogènes. Aujourd’hui, l’Internet est une ressource reliant des millions d’utilisateurs et qui a été lancée à titre expérimental, il y a plus de vingt ans, par le département de la défense des Etats-Unis. L’utilisateur dispose d’une station PC (multimédias) et d’un outil de navigation : navigateur Internet ou « browser » qui permet d’interpréter le document HTML (HyperText Markup Language). Il est possible de visualiser du texte ou de l’image, d’écouter une musique ou même visionner une image animée. 

 Adressage sur Internet

 Pour utiliser l’Internet, il faut comprendre deux points essentiels : • tout est interconnecté; • tout ordinateur connecté à l’Internet possède une adresse unique. En effet, chaque ordinateur est repéré par une adresse appelée adresse IP permettant d’acheminer les données à la bonne adresse. L’envoi d’un message à un poste relié sur Internet consiste donc à : • trouver l’adresse réseau sur lequel est connectée la machine; • identifier la machine de ce réseau. 

 Adressage IP

 Sur Internet, les ordinateurs communiquent entre eux grâce à au protocole TCP/IP qui utilise des numéros de 32 bits1 , que l’on écrit sous forme de 4 numéros allant de 0 à 255 (4 fois 8 bits), on les note donc sous la forme xxx.xxx.xxx.xxx où chaque xxx représente un entier de 0 à 255. Ces numéros servent aux ordinateurs du réseau pour se reconnaître, ainsi il ne doit pas exister deux ordinateurs sur le réseau ayant la même adresse IP. Par exemple, 194.153.205.26 est une adresse IP donnée sous une forme technique. Ce sont ces adresses que connaissent les ordinateurs qui communiquent entre eux. C’est l’IANA (Internet Assigned Numbers Agency) qui est chargée d’attribuer ces numéros. Déchiffrage d’une adresse IP Une adresse IP est une adresse 32 bits notée sous forme de 4 nombres entiers séparés par des points. On distingue en fait deux parties dans l’adresse IP: • une partie des nombres à gauche désigne le réseau (on l’appelle net-ID) ; • les nombres de droite désignent les ordinateurs de ce réseau (on l’appelle host-ID) 1 Bit signifie « binary digit », c’est-à-dire 0 ou 1 en numérotation binaire. C’est la plus petite unité d’information manipulable par une machine. 15 Projet d’élaboration du site web du département gestion de la faculté DEGS d’Antananarivo 

 DNS (Domaine Name Service) 

Chaque station possède une adresse IP propre. Cependant, les utilisateurs ne veulent pas travailler avec des adresses numériques du genre 194.153.205.26 mais avec des noms de stations ou des adresses plus explicites faciles à retenir (appelées adresses FQDN) du style http://www.nom_de_machine.org. Ainsi, TCP/IP2 permet d’associer des noms en langage courant aux adresses numériques grâce à un système appelé DNS (Domain Names Service). On appelle résolution de noms de domaines (ou résolution d’adresses) la corrélation entre les adresses IP et le nom de domaine associé. 

 Notion de port 

De nombreux programmes TCP/IP peuvent être exécutés simultanément sur Internet. Chacun de ces programmes travaille avec un protocole, toutefois l’ordinateur doit pouvoir distinguer les différentes sources de données. Ainsi, pour faciliter ce processus, chacune de ces applications se voit attribuer une adresse unique codée sur 16 bits : un port (appelé aussi « socket »). Lorsque l’ordinateur reçoit une requête sur un port, les données sont envoyées vers l’application correspondante. Un port est donc un numéro associé à un service ou une application réseau. Les opérations de multiplexage et de démultiplexage (voir annexe A) des données sont réalisées grâce au port, c’est-à-dire un numéro associé à un type d’application, qui, combiné à une adresse IP, permet de déterminer de façon unique une application qui tourne sur une machine donnée. Comme il existe des milliers de ports, une assignation standard a été mise au point, afin d’aider à la configuration des réseaux. Les ports d’un serveur sont généralement compris entre 0 et 1023 ; du côté client, le port est choisi aléatoirement parmi ceux disponibles par le système d’exploitation. Les ports du client ne seront jamais compris entre 0 et 1023 parce que cet intervalle de valeurs représente les ports connus : tels HTTP port 80, FTP port 21 …

   URL (Uniform Ressource Locator)

 Un URL (Uniform Resource Locator) est un format de nommage universel pour désigner une ressource sur Internet. Il s’agit d’une chaîne de caractères ASCII3 imprimables qui se décompose en quatre parties: Le nom du protocole: c’est-à-dire en quelque sorte le langage utilisé pour communiquer sur le réseau. Le protocole le plus largement utilisé est le protocole HTTP 2 TCP/IP est une suite de protocoles (utilisé sur Internet). Il signifie Transmission Control Protocol/Internet Protocol (la notation TCP/IP se prononce « T-C-P-I-P », elle provient des noms des deux protocoles majeurs de la suite de protocoles, c’est-à-dire les protocoles TCP et IP). Il représente la façon de laquelle les ordinateurs communiquent sur Internet. 3 Chaque caractère possède donc son équivalent en code numérique: c’est le code ASCII (American Standard Code for Information Interchange –traduisez  » Code Americain Standard pour l’Echange d’Informations »). (HyperText Transfer Protocol), le protocole permettant d’échanger des pages Web au format HTML. De nombreux autres protocoles sont toutefois utilisables (FTP,News,Mailto,Gopher, …). Le nom du serveur: Il s’agit d’un nom de domaine de l’ordinateur hébergeant la ressource demandée. Notez qu’il est toutefois possible d’utiliser l’adresse IP de celui-ci, mais l’URL devient tout de suite beaucoup moins lisible. Le port associé par défaut au protocole est le port numéro 80. Ainsi, lorsque le service Web du serveur est associé au numéro de port 80, le numéro de port est facultatif. Le chemin d’accès à la ressource: Cette dernière partie permet au serveur de connaître l’emplacement auquel la ressource est située, c’est-à-dire de manière générale l’emplacement (répertoire) et le nom du fichier demandé. Un URL a donc la structure suivante: Tableau 1 : Les composants d’un URL Protocole Nom du serveur Port Chemin http:// www.google.fr :80 /recherche/image1.htm 

 Protection des données sur Internet 

Il est parfois nécessaire de protéger un réseau local d’intrusions de personnes en provenance d’Internet. Ce système nommé pare-feu (« firewall ») est en réalité un système permettant de bloquer des ports TCP, c’est-à-dire en interdire l’accès aux personnes provenant de l’extérieur. Un des ports les plus critiques est le port 23 parce qu’il correspond à l’utilitaire Telnet qui permet d’émuler un accès par terminal à une machine distante de manière à pouvoir exécuter des commandes saisies au clavier à distance. Un système pare-feu fonctionne sur le principe du filtrage de paquets, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un système analysant les en-têtes des paquets IP (aussi appelés datagrammes) échangés entre deux machines. Ainsi, lorsqu’une machine de l’extérieur se connecte à une machine du réseau local, et vice-versa, les paquets de données passant par le firewall contiennent les en-têtes suivants, qui sont analysés par le firewall : • l’adresse IP de la machine émettrice ; • l’adresse IP de la machine réceptrice ; • le type de paquet (TCP, UDP, …) ; • le numéro de port. Le filtrage peut se faire de deux façons : • le filtrage applicatif : il permet de filtrer les communications, application par application (en réalité 17 port par port). Le pare-feu d’application autorise Projet d’élaboration du site web du département gestion de la faculté DEGS d’Antananarivo uniquement la circulation de paquets IP destinés à certains numéros de port. • le filtrage utilisateur : il effectue un filtrage précis au niveau des adresses IP de la machine émettrice ou de la machine réceptrice, afin de garantir les permissions accordées aux utilisateurs.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Historique
Section 2 : Caractéristique du projet
CHAPITRE II : ETUDE DU MARCHE
Section 1 : Description du marché
Section 2 : Analyse de l’offre
Section 3 : Analyse de la demande
Section 4 : Analyse de la concurrence
CHAPITRE III : THEORIE GENERALE SUR LES CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET
Section 1 : Valeur Actuelle Nette ( VAN )
1.1. Définition
1.2. Formule VAN
Section 2 : Taux de Rentabilité Interne ( TRI )
Section 3 : Indice de Profitabilité ( IP )
Section 4 : Délais de Récupération du Capital Investi ( DRCI )
4.1. Définition
4.2. Formule DRCI
PARTIE II : LES RESEAUX INFORMATIQUES
CHAPITRE I : GENERALITE
Section 1 : Définition
Section 2 : Client serveur
2.1. Présentation
2.2. Avantages
2.3. Inconvénients
2.4. Fonctionnement d’un système Client-Serveur
Section 3 : Topologie de réseau
3.1. Topologie en bus
SOMMAIRE
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d’Antananarivo
3.2. Topologie en étoile
3.3. Topologie en anneau
CHAPITRE II : INTERNET
Section 1 : Adressage sur Internet
1.1. Adressage IP
Déchiffrage d’une adresse IP
1.2. DNS (Domaine Name Service)
Section 2 : Notion de port
Section 3 : URL (Uniform Ressource Locator)
Section 4 : Protection des données sur Internet
Section 5 : Services offerts
CHAPITRE III : BASE DE DONNEES (BD)
Section 1 : Définitions
Section 2 : Fonctions
Section 3 : Objectifs et avantages
Section 4 : Différents types de base de données
4.1. Modèle hiérarchique
4.2. Modèle réseau
4.3. Modèle relationnel
4.4. Modèle objet
Section 5 : Modèle relationnel
Section 6 : Conception d’une base de données
6.1. Modèle conceptuel des données (MCD)
6.2. Modèle logique des données (MLD)
6.3. Modèle physique des données (MPD)
6.4. SGBD et langages
PARTIE III : DEVELOPPEMENT D’UN SITE WEB
CHAPITRE I : SERVICE WEB
Section 1 : Principe général du Web
Section 2 : Choix des langages de développement
Section 3 : Serveur Web
Section 4 : Protocole associé au Web
Section 5 : Programme de visualisation des pages Web
CHAPITRE II : ANALYSE ET DEFINITION DES BESOINS
Section 2 : Public visé
2.1. Niveau de connaissances
2.2. Relation de l’entreprise
Section 3 : Choix de la méthode
3.1. Architecture
3.2. Contenu
3.3. Charte graphique
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CHAPITRE III : CONCEPTION
Section 1 : Architecture
1.1. Structure apparente
1.2. Structure des fichiers
Section 2 : Analyse du contenu
Section 3 : Graphisme
Section 4 : Conception de l’interface utilisateur
4.1. Support
4.2. Vitesse de transmission
CHAPITRE IV : INSTALLATION ET ADMINISTRATION
Section 1 : Installation
Section 2 : Administration
CHAPITRE V : IMPLEMENTATION DU SITE WEB
( www.dept_gestion_degs.mg )
Section 1 : Présentation du site
Section 2 : Elaboration de la banque d’information
Section 3 : Implémentation des pages
3.1. Cas de données statiques
3.2. Cas des données dynamiques
Section 4 : Configuration requises
4.1. Fonctionnement du système client-serveur
4.2. Configuration matérielle
4.3. Configuration logicielle
Section 5 : Hébergement
PARTIE IV : ETUDE FINANCIERE DU PROJET
CHAPITRE I : COUT D’INVESTISSEMENT
Section 1 : Montant d’investissement et compte de gestion
Section 2 : Tableau d’amortissement
Section 3 : Plan de financement
Section 4 : Tableau de remboursement des dettes
Section 5 : Compte de gestion
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE DU PROJET
Section 1 : Compte de résultat prévisionnel
Section 2 : Plan de trésorerie
Section 3 : TGCG et bilan prévisionnel
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section 1 : Evaluation économique
Section 2 : Evaluation sociale
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Section 3 : Evaluation financière
3.1. VAN
3.2. TRI
3.3. IP
3.4. DRCI
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
GLOSSAIRE

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