EPT et sa mise en œuvre

EPT et sa mise en œuvre

L’éducation est peut être considérée comme l’outil qui va garantir la pérennité de l’avenir d’une nation. Raison pour laquelle tant de pays consacrent des budgets considérables, ou cherchent à en améliorer les performances en se servant de ce qui marche chez le pays voisin. Cette recherche d’innovation ou d’amélioration n’est pas une chose facile. En principe, le savoir scolaire ou l’enseignement par les acquisitions scolaires suppose la transmission des connaissances dans un cadre institutionnalisé en l’espèce l’école qui comporte généralement différents niveaux (primaire, secondaire, supérieur). En effet, l’action de scolariser est le fait de doter un pays, une région, des établissements scolaires nécessaires à l’enseignement de toute une population. Admettre un enfant, un groupe, à suivre l’enseignement En France, entre 1830 et 1960, au cours de recherches sur le développement des formes de scolarisation, « la scolarisation » est considérée comme « un fait institutionnel », et « l’institution scolaire » comme une « organisation » dont l’impératif premier de fonctionnement est le traitement des flux d’élèves dans des réseaux d’établissements. Considérée dans une perspective temporelle large, l’expansion de la scolarisation constitue une des évolutions majeures qui ont marqué les pays capitalistes développés: une proportion de plus en plus grande de la population a passé un nom re d’années de plus en plus élevé dans l’institution scolaire, et ce passage a eu une incidence sur de nombreux aspects de la vie sociale, même si les effets attri ués a posteriori ne correspondent que très partiellement aux o jectifs poursuivis par les partisans de la scolarisation. Les analyses glo ales de ce processus de développement de la scolarisation qui ont été proposées jusqu’ici par les sciences sociales sont cependant relativement peu nombreuses et leur adéquation est aisément critiquable sur le plan des principes ou sur celui de l’exactitude empirique des conclusions que l’on peut tirer des principes explicatifs proposés. Les recherches de Bourdieu et Passeron qui, en France, ont contri ué depuis trente ans au renouvellement du champ des études sur l’école n’étaient d’ailleurs pas centrées sur l’ensemble de ce processus de développement, mais plutôt sur certains de ses aspects particuliers (les inégalités sociales de scolarisation) et sur certaines de ses conséquences notamment sur la structure de classe. Les innovations qu’elles ont introduites dans l’approche de l’institution scolaire ont focalisé l’attention sur des aspects comme les relations entre différenciation culturelle et différenciation sociale, entre position dans la structure de classe et utilisation des services scolaires. Elles ont par contre détourné de l’analyse des conditions matérielles et financières de fonctionnement de l’institution scolaire et de l’étude de la distribution du pouvoir sur celle-ci – deux aspects très importants pour l’étude .

En outre, l’éducation est un élément indispensa le au processus du développement durable. Le développement dura le est un concept relativement ien circonscrit, l’éducation en vue du développement dura le, l’éducation pour le développement dura le, l’éducation au développement dura le sont des expressions qui doivent être distinguées. Favoriser l’éducation en vue du développement durable semble donc représenter un projet à long terme, tout comme la vision de l’éducation au service du développement dura le. Organisations internationales, gouvernements et acteurs de la société civile sont appelés à se joindre au mouvement qui se veut mondial et qui vise à améliorer la qualité de vie des populations, partout sur la planète, par A Madagascar, tant dans des pays Africains, la pauvreté entraine le non achèvement du cursus scolaire surtout en milieu rural vue que la majorité de la population malgache sont des paysans. Ainsi, les enfants ruraux sont moins considérés que ceux des urbains. Cette lacune entre le milieu rural et urbain est liée à la situation du monde rural en relation avec la sphère éducative nationale. Les conditions économiques et les conditions démographiques de la société malgache se rejoignent aussi à la dégradation du système éducatif en milieu rural. Ce qui nous intéresse ici, c’est de savoir considérations des ruraux de la scolarisation des enfants face .

BALISES METHODOLOGIQUES

objectifs de l’EPT 2015. La solution est ainsi d’agir »4 (CONAMEPT – Coalition Nationale Malgache pour l’Education pour Tous). Presque tous les o jectifs clés en matière d’éducation visant à répondre aux besoins d’apprentissage de tous les enfants, jeunes et adultes, n’ont pas été atteintes. D’où la nécessité de se fixer une nouvelle date. Madagascar a pris part au programme Education Pour Tous dont l’échéance pour la réalisation des objectifs a été fixée pour 2015. Mais les 6 objectifs fixés dans le cadre de ce programme ne sont pas encore atteint jusqu’à maintenant, entre autres, l’amélioration de la qualité de l’éducation pour les jeunes et les adultes, l’éducation inclusive (un grand nombre de personnes en situation de handicap ne sont toujours pas scolarisées), le taux de scolarisation des enfants (encore fai le), l’insuffisance des préscolaires…

Un nouveau programme conjoint « éducation pour tous » destiné aux enfants du grand Sud, sera mis en œuvre en colla oration avec l’UNICEF, le PAM et le BIT. Pendant trois ans, le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), le Bureau International du Travail (BIT) et le Programme Alimentaire Mondial (PAM) assureront en grande partie, avec le ministère de l’Education Nationale (MEN) la mise en œuvre d’un nouveau programme destiné à assurer une éducation de qualité pour les enfants des régions d’Androy, Anosy et Atsimo Andrefana. Lancé à Toliara, par le MEN et le gouvernement de la Norvège, source du financement de 15 millions de dollars destiné à sa mise en œuvre, ce programme conjoint constitue une nouvelle phase du partenariat visant à améliorer l’offre éducative dans les écoles primaires publiques (EPP) dans ces trois régions de Madagascar, parmi les plus vulnérables du pays. Là où l’on o serve, d’une part, des taux de scolarisation et de rétention au primaire sensi lement inférieurs à la moyenne nationale et d’autre part, des populations importantes d’enfants non scolarisés.

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