Etude socio-économique de développement rural

Rapport de stage étude socio-économique de développement rural, tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Mobilités sociales et mouvement de la population  

1) Mobiliser l’ensemble de la population :

Les appels des bailleurs de fonds à faire le lien entre Démocratie et Développement confirment cet appel au changement. Les Etat se sont révélés incapables de mobiliser l’ensemble de leur population au service de l’intérêt collectif et d’une amélioration générale des conditions de vie. Il leur appartient désormais, d’accompagner d’abord les initiatives privées ou celles des collectivités territoriales.
Jusqu’à présent, l’appareil de l’Etat imposait à priori sa politique et l’exerçait sans le moindre contrôle, et la population ayant seulement à subir.
Désormais, les programmes d’actions devraient être définis et mis en œuvre par des structures plus proches des populations intéressées de manière à les en faire davantage bénéficier. Aussi, ces bailleurs de fonds, préconisent-ils en principe la mise en place de procédures de décisions, d’exécution et d’évaluation séparées qui permettent un fonctionnement démocratique réel, c’est-à-dire associant les groupes sociaux concernés à toutes les phases du projet depuis sa conception jusqu’à l’évaluation des actions.
D’où la revalorisation des initiatives privées qu’elles soient de caractère commercial, c’est-à-dire fait d’entreprise, ou de caractère humanitaire, c’est-à-dire le fait d’organisation non gouvernementale.Il est d’ailleurs à noter que les actions d’assistance humanitaire visent de plus en plus à permettre aux bénéficiaires eux-mêmes de devenir les agents de leur promotion et que les ONG locales ont de plus en plus la faveur des bailleurs de fonds internationaux.
Cet engouement pour les ONG, force vive des pays, appelées à devenir acteurs du développement au sein plein du terme, place ces derniers dans une position difficile et risquée si les bailleurs de fonds ne leurs donnent pas les moyens d’être à la hauteur des espoirs qu’ils placent en elles, on va vers de grandes désillusions.
Il importe donc, à partir d’une certaine taille et, au moins pour celles qui ont déjà fait la preuve de leurs capacités de mobilisation des énergies et des ressources locales aussi bien qu’étrangères, de renforcer leurs structures internes et leurs compétences en leur donnant les moyens d’une action plus vaste et plus professionnelles.
Ces moyens consistent avant tout dans une augmentation des dotations de fonctionnement, dans une mise à disposition de crédit pour la formation des femmes et des hommes et dans un programme d’échange au plan nationale et internationale.
Ainsi, sera possible une réelle capitalisation des acquis et une meilleure diffusion des expériences et des savoir-faire locaux. Ainsi, se concrétisera le développement local qui apparaît aujourd’hui comme une nécessité.

2) Logique communautaire (réseaux, familles, solidarités) :

Cette logique fonctionne quand il s’agit de conforter et de renforcer les liens sociaux notamment au niveau des réseaux familiaux pour l’intérêt des familles qui sont liées par des liens de sang. Ces familles composant les habitants de la communauté villageoise. Mais il est difficile d’inventer cette logique communautaire, ou encore d’imposer une vue d’ensemble dont l’objectif ne correspond pas aux besoins de l’ensemble des familles.
La difficulté de mettre en pratique les collectivités autochtones rurales et les collectivités rurales autochtones modernisées du temps de la colonisation ainsi que la mise en place des différentes sortes d’organisation paysanne repose sur la manière de voir des paysans concernés qui n’acceptent pas ces moyens. Cette logique communautaire entre dans un système d’échange non gratuit. Si la solidarité se maintient, c’est parce qu’il y a toujours des contreparties.
Le « Fokonolona » n’a jamais été historiquement une communauté de paysans légaux. La période coloniale a renforcé les tendances à la différenciation sociale, déjà accélérée sous la royauté. Mais en même temps, elle a élargie les bases d’une communauté liée à un territoire (le Fokontany) et intégrée dans un réseau complexe de réciprocité, d’échanges divers, de dépendances, de redistributions, de clientélisme unissant des couches sociales qui ont souvent l’apparence de castes, mais qui partagent les mêmes valeurs et les mêmes règles historiquement codées.

Perspectives d’avenir et recommandations

Approches perspectives 

Amélioration des conditions de vie

En vue d’améliorer la condition de vie de la population et sa participation au processus de développement, il s’avère nécessaire de :
Améliorer la santé de la population ;
Concourir à la valorisation de l’image des ruraux : la participation des ruraux aux prises de décisions doit être recherchée, de la conception des projets à leur évaluation, en passant par leur élaboration et leur mise en œuvre et ceux dans tous les domaines de la vie sociale, économique et culturelle. Pour parvenir de cet objectif, il est nécessaire que, progressivement, les ruraux soient éduqués dès le plus bas âge dans une perspective valorisante. Le concours de tous (média, autorités politico-administratives,…) sera sollicité pour chacun comprenne qu’il n’y a rien à perdre mais plutôt beaucoup à gagner à leurs grandes participations au développement du pays ;
Accroître les revenus des ruraux :
Aider les ruraux à sortir de leur état de pauvreté, à acquérir une certaine autonomie financière, à mieux répondre aux besoins de leurs familles, s’avère également important. A cette fin, des actions sont déjà menées mais il importe de les développer davantage et de renforcer la coopération entre les organismes d’aide dans ce domaine.
Dans ce cadre, il y a lieu, entre autres :
• D’appuyer le développement des activités génératrices de revenus ;
• D’aider à la diversification des activités ;
• De soutenir la formation, l’initiative à la gestion, l’acquisition de nouvelles compétences susceptible de se traduire en activités rémunératrices aussi bien en milieu rural qu’en urbain ;
• De continuer les efforts déjà entrepris pour la sensibilisation de la population ;
• De soutenir les initiatives existantes en particulier celles émanant du secteur associatif et volontaire ;

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