Expérimentation « identification des éléments fonctionnels d’un système technique »

Expérimentation « identification des éléments fonctionnels d’un système technique »

A travers ce chapitre, nous allons expliquer le but de la première expérimentation, son déroulement ainsi que les résultats que nous obtiendrons. Nous allons appliquer aux données récoltées des traitements statistiques, puis nous les représenterons graphiquement. l’application de la loi 1. Plus précisément, tester notre modèle sur l’identification des éléments fonctionnels d’un système technique par les utilisateurs, à savoir : l’unité motrice, l’unité de transmission, l’unité de travail et l’unité de contrôle. Les participants de cette première expérimentation sont des ingénieurs diplômés exerçants leurs professions dans des entreprises différentes. Ces 15 participants ne connaissent pas la théorie TRIZ, cependant ils ont tous reçu des formations portant sur la créativité et l’analyse fonctionnelle leur permettant de participer à notre étude. de la première loi d’évolution qui décrit un système technique et ses quatre éléments fonctionnels (voir annexe 2). Puis on leur a demandé d’identifier ces éléments fonctionnels sur deux systèmes : le système des patins à roulettes et le système du sèche-cheveux. Lors de la deuxième étape, nous leur avons présenté notre modèle d’application de la première loi d’évolution, en leur expliquant les différents éléments internes et externes d’un système (source de l’énergie, objet sur lequel le système agit et les quatre éléments fonctionnels du système). Lors de cette deuxième étape, nous avons également appliqué les phases de la loi 1, collectivement avec les participants, sur le système : vélo, en guise de démonstration. Puis nous leur avons demandé de suivre les étapes de ce modèle pour identifier les éléments fonctionnels des deux mêmes systèmes qu’ils avaient déjà traités lors de la première étape.

Afin d’évaluer la réponse des participants nous nous sommes basés sur le schéma de codage présenté dans le chapitre 8, que l’on peut rappeler et résumer pour cette expérimentation comme ceci : Si le participant a identifié correctement Lors de la première étape où les participants devaient utiliser leurs propres connaissances pour appliquer la loi 1, on a remarqué un taux de participation assez faible (en dessous de la moyenne) et également un faible taux de réponses correctes pour l’identification des éléments fonctionnels du système comme le montre le tableau 9.1 ci-dessous. Les participants étaient 40 % à avoir répondu pour l’unité motrice et ils n’étaient que 20 % à avoir répondu correctement. Pour l’unité de transmission ils étaient 33.33 % à avoir répondu et seulement 20 % à l’avoir identifiée correctement. Pour l’unité opératrice sur les 40 % de participants à avoir répondu seulement 13.33 % ont répondu correctement. En fin, pour l’unité de contrôle sur les 33.33 % à avoir répondu à cette question, ils étaient seulement 20 % à avoir su identifier correctement cet élément. Soit une moyenne de bonnes réponses égale à 18.33 %. . Le calcul de l’écart type obtenu est de 2.88 % ce qui signifie que les bonnes réponses sont concentrées autour de la moyenne de 18.33 % dans un intervalle [15.45 %, 21.21%], signifiant que l’espace des bonnes réponses est trop étroit, est leur taux est faible.

Avec utilisation du modèle

Cependant, après avoir présenté le modèle aux participants, on remarque à cette deuxième étape que le taux de participation à augmenter de façon significative, comme indiqué dans le tableau 9.2 ci-dessous. La totalité des participants a correctement identifié l’unité motrice ainsi que l’unité opératrice (100 % de réponses correctes) avec une hausse de 80% sur les bonnes réponses pour l’unité motrice et de 86.66 % pour l’unité opératrice. Pour l’unité de transmission ils étaient 86.66 % à avoir répondu et 73 % à l’avoir identifié correctement avec une hausse de 53 % de bonnes réponses. En fin, pour l’unité de contrôle ils étaient 86.66 % à avoir répondu à cette question et 73 % à avoir su identifier correctement cet élément, soit une hausse de 53 % de bonnes réponses. La moyenne des bonnes réponses obtenues s’élève à 86.5%. Le tableau 9.3 suivant indique les résultats des calculs statistiques obtenus sur ces données. L’écart type obtenu est de 13.5 % donnant un intervalle des réponses [73%, 100%]. Ce qui est en bonne cohérence avec les pourcentages des bonnes réponses des résultats du tableau 9.2. La variance est de 182,25, elle est élevée, elle signifie dans ce cas que la dispersion autour de la moyenne est élevée. Réellement elle n’a aucune utilité, elle est calculée parce qu’elle est un intermédiaire du calcul de l’écart type.

 

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