Extension des bras (pompes)

Cours extension des bras (pompes), tutoriel & guide de travaux pratiques en pdf.

Redressement assis partiel

L’objectif de ce test vise à évaluer l’endurance musculaire au niveau des abdominaux. Le but est d’exécuter le plus de redressements assis en une minute jusqu’à un maximum de 25 en respectant une cadence de 50 battements par minute (voir les normes au tableau 20 en annexe B). Le test est interrompu lorsque le participant ressent de l’inconfort, lorsqu’il ne peut maintenir la cadence demandée et lorsqu’il ne respecte pas la technique exigée. Le matériel utilisé comprend un matelas de gymnase, du ruban adhésif, une règle métrique, un crayon, un goniomètre, un métronome et des cordes. Les procédures sont les suivantes :
1) Placer un ruban adhésif et inscrire les distances.
2) Bien fixer la corde sur le tapis aux marques de 0 et 10 cm.
3) Le participant doit prendre position en décubitus dorsal, la tête sur le tapis, les bras bien droits et allongés de chaque côté du corps, la paume de main en contact avec le tapis et le bout du majeur de chaque main doit être placée à la marque de 0 cm.
4) À l’aide du goniomètre, mesurer une angulation de 90 degrés pour chaque genou.
5) Les jambes doivent être écartées à la larguer des épaules.
6) Le participant doit garder ses chaussures et ses talons doivent rester en contact avec le sol.
7) Régler le métronome à 50 battements par minute.
8) Le redressement assis doit commencer par un mouvement de rétroversion du bassin et il se poursuit par un roulement du haut du dos.
9) Les paumes de mains doivent glisser le long du ruban adhésif jusqu’à ce que le bout des majeurs de chaque main atteigne la marque de 10 cm.
10) Les paumes de main et les talons doivent garder contact avec le tapis lors du test.
11) Les pieds ne peuvent pas être fixés au sol.
12) Le participant doit revenir à sa position initiale, donc le bout des majeurs touche à la marque de 0 cm, la tête et les scapulas doivent être en contact avec le tapis.
13) Effectuer le mouvement en respectant une cadence de 25 redressements assis par minute, sans temps de repos.
14) La durée de la phase ascendante doit être la même que celle de la phase descendante.
15) Encourager le participant à bien respirer et à expirer lors du lever du tronc.

Test du saut vertical

L’objectif de ce test est d’évaluer la puissance des membres inférieurs. Il consiste à exécuter 3 sauts le plus hauts possible avec un léger élan seulement (voir les normes au tableau 21 en annexe B). Son résultat peut s’exprimer de deux façons : par la hauteur du saut directement ou par la puissance des membres inférieurs. Ce test est simple et accessible à la majorité de la population (contre-indications : maux de dos). Le matériel nécessaire consiste en un ruban métrique, une chaise standard d’une hauteur de 44 cm et une craie. Les procédures sont les suivantes :
1) Fixer un ruban métrique verticalement au mur.
2) Le participant doit se tenir debout, bien droit et perpendiculaire à ce mur.
3) Ses pieds doivent être à plat au sol.
4) Il doit placer sa main sur la plus haute marque possible du ruban en gardant la paume de main contre le mur et les doigts complètement tendus.
5) Il faut noter cette mesure, car elle constitue la hauteur initiale.
6) Le participant doit s’éloigner du mur de façon à ce que son coude touche au mur lorsqu’il a sa main sur sa hanche.
7) Le saut, le présaut ou le pas de course sont interdits.
8) Le participant baisse ses bras et les apporte derrière lui en fléchissant les genoux dans une position semi-accroupie.
9) Il doit rester quelques secondes immobiles dans cette position afin de minimiser le risque de présaut.
10) Il saute le plus haut possible en apportant les bras vers l’avant et vers le haut afin d’atteindre le ruban métrique à la hauteur maximale en gardant les bras et les doigts tendus.
11) Répéter le test 3 fois en laissant une pause de 10 à 15 secondes entre les essais.
12) Ne conserver que la plus haute mesure et la soustraire ensuite avec la mesure initiale pour obtenir l’élévation verticale du saut.

Flexion du tronc

L’objectif de ce test est d’évaluer la flexibilité au niveau des ischiojambiers et des lombaires. Le test consiste à fléchir le tronc le maximum possible en poussant une glissière sur un flexomètre afin d’y mesurer la distance (voir les normes au tableau 22 en annexe B).
Les essais ne seront pas comptés lorsque les genoux du participant fléchissent et lorsque le mouvement est saccadé. Le matériel utilisé est un flexomètre (planche d’appui modifiée de Wells et Dillon) et les procédures sont les suivantes :
1) Demander au participant de faire quelques mouvements d’étirement lentement afin de s’échauffer.
2) Le participant doit enlever ses chaussures et s’asseoir sur le sol, les jambes complètement allongées, la plante du pied contre le flexomètre.
3) Il doit y avoir une distance de 15,24 cm entre les deux faces internes des pieds.
4) Le participant doit fléchir son tronc doucement vers l’avant, en abaissant la tête et en poussant la glissière du flexomètre le long de l’échelle avec le bout de ses doigts aussi loin que possible.
5) Lorsqu’il a atteint la distance maximale, il doit rester immobile pendant au moins 2 secondes.
6) Refaire un deuxième essai et ne retenir que la distance la plus élevée.

Tests d’habiletés motrices

Présentement, il n’existe aucune norme pour chacun des tests d’habiletés motrices chez les personnes âgées de moins de 65 ans.

Test de chaise assis debout

Ce test a pour objectif d’évaluer la force musculaire des membres ainsi que les capacités fonctionnelles de l’individu à passer d’une position assise à debout et vice-versa.
Il consiste à évaluer le nombre maximal de fois qu’une personne peut s’asseoir et se lever d’une chaise en 20 secondes [31]. Le matériel utilisé comprend une chaise standard d’une hauteur de 44 cm, sans appuie-bras, et un chronomètre. Les procédures sont les suivantes :
1) Le participant se tient debout devant la chaise.
2) Il peut placer ses mains en croix sur ses épaules ou le long de son corps de façon à ne pas les utiliser.
3) Il doit s’asseoir sur la chaise, appuyer son dos sur le dossier de la chaise et se relever le maximum de fois en 20 secondes.

Test de la marche d’escalier

L’objectif de ce test est d’évaluer la vitesse à laquelle le participant bouge ses membres inférieurs. Le but est donc d’apporter les pieds simultanément sur une marche d’escalier le maximum de fois en 20 secondes [31]. Le matériel utilisé est une marche d’escalier standard d’une hauteur de 20 cm et les procédures sont les suivantes :
1) Le participant doit être debout, les pieds groupés, face à la marche d’escalier.
2) Il doit d’abord déposer son pied droit à plat sur la marche, le ramener à sa position initiale pour immédiatement refaire le même mouvement avec son pied gauche.
3) Il ne doit pas monter sur la marche, mais seulement y déposer son pied.
4) Il doit faire le même mouvement le maximum de fois en 20 secondes.

Vitesse des membres supérieurs

L’objectif de ce test est d’évaluer la vitesse à laquelle une personne peut déplacer sa main dominante en exécutant des mouvements d’abduction et d’adduction [31]. Le matériel comprend une table standard, une chaise standard d’une hauteur de 44 cm et deux cercles de 20 cm de diamètre. Les procédures sont les suivantes :
1) Le participant est assis à une table sur laquelle deux cercles sont placés à 60 cm l’un de l’autre.
2) La main non dominante est placée entre ces deux cercles et doit rester immobile.
3) Lorsqu’un signal se fera entendre, les doigts de la main dominante doivent aller toucher le centre du cercle de droite puis celui de gauche immédiatement après.
4) Le participant doit faire le même mouvement le maximum de fois en 20 secondes.
5) Pour faciliter le décompte de l’évaluateur, il peut ne compter qu’un seul côté et le multiplier par deux par la suite.

Test de VO2max maximal et indirect

Test de Léger navette

Il s’agit d’un test d’endurance permettant une évaluation envisagée de la consommation maximale d’oxygène. Ce test est reproductible et comparatif. C’est un test de course progressif servant à déterminer la VMA et par déduction le VO2max. L’objectif est de courir une distance de 20m entre 2 lignes parallèles identifiées au sol [54]. Le matériel utilisé comprend une piste d’athlétisme, un gymnase ou une salle de sport, des cônes, un magnétophone ainsi que le CD contenant l’enregistrement du protocole nécessaire pour l’épreuve. Les procédures sont les suivantes [54] :
1) Le participant doit se positionner sur la ligne de départ, puis parcourir le plus grand nombre d’aller-retour possible.
2) Il devra adapter sa vitesse de façon progressive, soit en accélérant à chacun des paliers d’une durée de une minute.
3) Un signal sonore sera retenti afin d’aviser l’individu qu’il est temps de courir vers l’autre ligne. À ce moment, il devra avoir un pied derrière la ligne pour amorcer le retour et exécuter un demi-tour.
4) Le test est interrompu lorsque l’individu n’est plus en mesure de suivre le rythme imposé et qu’il ne peut atteindre la ligne avant le signal sonore si la distance est égale ou supérieure à 2 mètres.
5) Le dernier palier qui aura été annoncé avant l’arrêt du participant sera conservé pour le calcul de la VMA.
Chaque palier correspond à une vitesse et à un vo2max envisagés en ml/kg/min selon l’âge du participant. L’équation suivante permet de prédire le vo2max (voir tableau 23 en annexe B) : Y = 14,49 – 2, 143 x + 0,00324x²
Où Y est le V02max exprimé en ml. mn-1 Kg et X la vitesse atteinte au dernier palier réalisé exprimé en km/h [54].

Test de 1RM

Ce test consiste à désigner la charge la plus lourde possible qu’un individu est capable de soulever une seule fois lors d’un mouvement ou un exercice donné. Puisqu’il est difficile de trouver la bonne charge rapidement alors un nombre de 5 à 6 répétitions est permis. Dans ces cas, il faudra estimer le résultat du 1RM à l’aide d’une charte (voir tableau 24 en annexe C). Plus le nombre de répétitions se rapproche de une et plus le test est fiable. Les procédures sont les suivantes [60]:
1) Effectuer un échauffement en exécutant une série de 10 à 12 répétitions avec une faible charge permettant de bien échauffer les muscles.
2) Prendre une pause de 2 à 3 minutes.
3) Appliquer la charge maximale estimée pour soulever un maximum de six répétitions en effectuant une exécution complète et un mouvement correct.
4) Répéter l’exercice 3 fois en prenant un repos de 2 à 3 minutes entre chaque série.

Statistiques

Les statistiques descriptives de mesures de tendances centrales et de dispersions (moyennes, écarts-types) ont été calculées. Étant donné le nombre limité de participants (n=17) et puisque les conditions pour les analyses paramétriques n’ont pu être respectées (normalité de la distribution), le test de la somme des rangs de Wilcoxon a été utilisé pour comparer les scores pré et post intervention (Temps 1 et Temps 2) pour des mesures répétées. Le test H de Kruskal-Wallis a été conduit afin de comparer les deux groupes expérimentaux (troubles de l’humeur vs troubles psychotiques) pour des mesures indépendantes. Les corrélations ont été réalisées par la méthode de Spearman. Le seuil de significations pour conclure à une différence significative a été établi à p≤0,05. Les logiciels utilisés pour traiter les données sont Excel et SPSS version 21.

Résultats

Le tableau 1 présente les moyennes et écarts-types des mesures anthropométriques pour les 2 groupes de participants pour les 2 temps de mesure. Seul l’âge présente une différence significative (P=0,015) entre le groupe bipolaire et le groupe psychotique.
Tableau 1. Présentation des données descriptives (moyennes et écarts-types) des mesures anthropométriques pour les groupes à 2 temps de mesures.
Le tableau 2 présente les moyennes et écarts-types des mesures de la condition physique et des capacités fonctionnelles aux 2 temps de mesures. Les données ne démontrent pas de différences significatives entre les 2 groupes au temps 1.
Tableau 2. Présentation des données descriptives (moyennes et écarts-types) de la condition physique et de capacités fonctionnelles pour les groupes aux 2 temps de mesures
Le tableau 3 décrit les moyennes et écarts-types des mesures du 1RM pour les groupes aux 2 temps de mesures. Les données ne démontrent pas de différences significatives entre les 2 groupes au temps 1.
Tableau 3. Présentation des données descriptives (moyennes et écarts-types) écarts des mesures du 1RM pour les groupes aux 2 temps de mesures.
Le tableau 4 présente les moyennes et écarts-types des données du bilan sanguin pour les groupes aux 2 temps de mesures. Les données ne démontrent pas de différences significatives entre les 2 groupes au temps 1.
Tableau 4. Présentation des données descriptives (moyennes et écarts-types) du bilan sanguin pour les groupes aux 2 temps de mesures.

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