FAISABILITÉ D’UNE UNITÉ DE PRODUCTION FRUITIÈRE

FAISABILITÉ D’UNE UNITÉ DE PRODUCTION FRUITIÈRE

Définition de Global GAP (EUREP Gap) et identification des rubriques objet d’exigence

Une définition de Global GAP (EUREP Gap), ses principaux contenus et les conditionnalités a été présentée. Les principales rubriques de culture, pouvant être objets de normalisation, ont été ensuite identifiées lors des travaux de bibliographie afin d’analyser l’importance des critères de Global GAP (EUREP Gap). Quant aux sous rubriques, elles relatent les éléments composant chaque rubrique. On attribue à chaque condition une note en fonction de son importance qui est présentée dans la colonne « niveau d’exigence». De ce fait, l’échelle de notation suivante est donnée pour apprécier le résultat : – 2 si la condition est exigée et son application est impérative pour les exigences majeures ; – 1 si la condition est faiblement exigée et son application est facultative pour les exigences mineures ; et – 0 si la condition n’est pas exigée pour les recommandations. Les différents aspects techniques de la concrétisation de plantation sont également nécessaires pour une évaluation financière ultérieure. Par le biais de la recherche bibliographique, les rubriques faisant l’objet de notation ont été également identifiées et présentées dans un tableau. La méthode de calculs des points pour l’éligibilité de la 151 production est déterminée pour la certification de produits par Global GAP (EUREP Gap). Comme résultats attendus, la définition de Global GAP (EUREP Gap) et un listing des éléments pouvant être intégrés dans les rubriques de culture seront procédées

 Caractérisation du site d’implantation du projet

Pour la caractérisation du site d’implantation, les investigations menées par le biais de recherches bibliographiques et webographiques consistent d’une part en la détermination de la localisation géographique du site et ses caractéristiques pédoclimatiques. Le principe adopté consiste à relever par l’appareil adéquat les données nécessaires et de les reporter sur une carte. Ce premier point constitue une tâche préliminaire de l’étude. D’autre part, la détermination de tous les fruits cultivés et existant dans cette zone et de leurs conditions de culture s’avère important pour la continuation du travail. Les informations à collecter sont : – l’altitude du site servant de base pour la limite géographique de chaque plante à cultiver ; – la pluviométrie moyenne annuelle sur le site pour assurer que la plante ne manquerait pas d’eau lors de sa croissance et de son développement ; – la température moyenne annuelle pour assurer que la plante pourrait se développer, et surtout pour s’assurer de la floraison et de la maturité des fruits ; – le sol par sa texture et son pH pour déterminer sa capacité de réservoir d’éléments nutritifs et son acidité risquant de compromettre l’obtention de bon rendement ; et – la salinité du sol pour anticiper les éventuels effets sur la physiologie de la plante et les goûts des fruits obtenus.  Les critères sélectionnés pour caractériser le site sont parmi les éléments de facteurs de production agricole pour la faisabilité des cultures à réaliser sur le site d’implantation (Annexes 10 et 11). L’observation préliminaire du site d’exploitation a permis de connaître sa situation générale. Un itinéraire à suivre a été tracé avant de se lancer sur terrain pour le prélèvement des échantillons du sol. Des fiches de prélèvement du sol élaborées renferment les informations pertinentes permettant l’analyse des données obtenues. En outre, il s’avère impérative de voir sur terrain les différentes cultures fruitières existantes dans la périphérie du site. L’échantillonnage du sol a pour but de connaître le profil, la structure et la texture du sol. Chaque point prélevé tient compte de l’homogénéité de lot. Les prélèvements du sol ont permis de définir : – la connaissance de la qualité d’un sol par le biais des éléments nutritifs, la granulométrie, la présence de calcaire et celle de matière organique, le pH, la capacité de rétention, l’humidité, la Capacité d’Échange Cationique…, – l’apport d’engrais et d’amendement convenable pour maintenir une bonne productivité, – le choix des espèces végétales adaptées, et – le comportement à adopter avec des sols affectés de salinité entre autres le genre de récoltes pouvant être attendu, les moyens de lutte contre la salinité déterminant le choix de culture ainsi que le type et la fréquence d’irrigation à pratiquer, pour une bonne gestion de l’eau. Un échantillonnage bien conduit permet de réduire le nombre d’échantillons à prendre en considération et donc les coûts des analyses. Il détermine en outre la précision des analyses effectuées et nécessaires pour la formulation de toute recommandation en matière de fertilisation. La pertinence de celle-ci implique une unification dans les méthodes d’échantillonnage et leur exécution. Pour cette opération, les matériels nécessaires sont composés par (i) une tarière, (ii) des bouteilles en plastique de 1,5 litres de volume pour conserver l’échantillon à envoyer au laboratoire, (iv) des marqueurs et crayons et (v) des fiches de prélèvement. 153 Les procédés de prélèvement consistent à respecter la succession des opérations ci-après : 1. traverser le terrain, faisant l’objet de l’échantillonnage, en vue d’évaluer son apparence et sa végétation, 2. subdiviser le trajet d’échantillonnage de façon homogène représentatif de la totalité de la parcelle, 3. fixer au hasard, dans ces unités homogènes, les endroits de prélèvements, 4. dégager la surface du sol (environ 1 cm de profondeur), 5. faire un trou par unité homogène de 0,10 m à 0,9 m de profondeur à l’aide d’une tarière, 6. prélever 200-500 g dans chaque trou de chaque unité homogène, 7. déposer chaque prélèvement dans une bouteille plastique, 8. coder chaque échantillon, 9. indiquer sur une fiche de prélèvement toutes les informations correspondantes à chaque échantillon, 10. scotcher hermétiquement les bouteilles pour éviter toute perte d’humidité lors du transport partant du site jusqu’à Antananarivo, 11. garder ouvertes les bouteilles plastiques dans un endroit bien aéré et loin de toute possibilité de contamination par d’autres produits. Pour affiner les résultats attendus, les paramètres qui sont à déterminer pour caractériser le site sont les suivants : – l’altitude qui va être confrontée aux données obtenues par les recherches bibliographiques et webographiques, et – les caractéristiques du sol telles que (i) la texture notamment celle de sablonneuse ou non, (ii) la présence de matière organique conditionnant l’apport d’engrais ou non, (iii) l’hydromorphie caractérisant l’état d’humidité du sol afin de connaître les éventuelles aménagement à faire et le comportement des plantes face à l’hydromorphie ou non du sol et la végétation présente. Les conditions du site déterminent les résultats de la faisabilité de plantation des arbres fruitiers sont réalistes en considérant les critères sol, pH, pluviométrie annuelle, température moyenne annuelle et altitude. En fonction des points faisant l’objet de prélèvement, les plantes sont classées selon les zones pertinentes. 

Compte point des rubriques de culture pour la certification de produit

Les points relatifs à la recommandation ne sont pas à considérer dans les exigences de Global GAP (EUREP Gap) et aucun pourcentage n’est fixé dans le compte point d’obtention de certification des produits. Pour les exigences majeures, les points de contrôles applicables renvoyant à des exigences majeures doivent être respectés dans leur totalité. Pour les exigences mineures, 95% de l’ensemble des points de contrôle applicables renvoyant à des exigences mineures doivent être respectées. Autrement dit, les points auxquels doivent se référer le contrôle sont uniquement les points relatifs aux exigences majeures et les exigences mineures143 . La démarche adoptée est décrit ci-après : – à chaque existence d’exigence identifiée par les points de contrôles et les critères de conformité pour chaque rubrique, la note « unité » soit 1 est attribuée, – pour chaque rubrique, des points sont totalisés par catégorie d’exigences (majeures, mineures) ou ceux relatifs aux recommandations, – pour chaque rubrique de culture, et éventuellement pour chaque plante, le nombre de points peuvent ou ne pas être le même. Il en est ainsi pour le total des points regroupant les exigences majeures et mineures. Le total des points de chaque rubrique constitue le niveau de conformité idéale à atteindre pour obtenir la certification Global GAP (EUREP Gap).

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