Formation autisme la dyscalculie ou les troubles logico-mathématiques

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La  dyscalculie

Est  un  terme  utilisé  par  le  courant  neuropsychologique  pour  désigner  un  déficit  dans  les  acquisitions  numériques et/ou du  calcul ;  c’est‐à‐dire  des  difficultés  à acquérir  et  maîtriser  les  différentes  connaissances  et  compétences  nécessaires aux mathématiques,  que  ce  soit  dans  l’accès  à  la  numération  (notion  de  nombre),  dans l’apprentissage  des  opérations arithmétiques  (addition,  soustraction,  multiplication  et division), la résolution de problèmes ou la géométrie. C’est un trouble d’origine cognitive.
La  dyscalculie  est  rarement  isolée.

Elle  est  fréquemment  associée  à  une  dyslexie‐dysorthographie  (trouble  de  la  lecture)  ou  à  une  dyspraxie  (trouble  du  geste et de l’orientation spatiale) et dans une moindre mesure à une dysphasie (trouble du langage oral) ou  à  un  trouble  de  l’attention  « avec  ou  sans  hyperactivité »  (TDA/H).  Ces  enfants  vous seront probablement adressés pour d’autres troubles mais il faudra aussi prendre en compte ces troubles du calcul et/ou du raisonnement.
Les  troubles  du  raisonnement  logico‐mathématique

Se définissent par le retard ou l’absence des structures logiques nécessaires à l’apprentissage du nombre et au raisonnement. Ces troubles touchent donc davantage la logique générale et peuvent donc être la conséquence de troubles du langage. Ils se réfèrent au modèle de Piaget, qui a décrit des stades de développement de l’enfant des premiers mois de la vie jusqu’à l’adolescence.
La dyscalculie et les troubles logico‐mathématiques sont beaucoup moins connus que les autres troubles des apprentissages comme la dyslexie. La dyscalculie peut couvrir différents domaines :
La  connaissance  du  nom  des  nombres  et  de  leur  lecture  et  écriture  en  code  arabe.
Ces  difficultés  sont  souvent  associées  à  une  dyslexie  ou  à  une  dysphasie.  Les nombres  particuliers  comme  11,  72  sont  souvent  ceux  qui  posent  problème.  Les enfants  ont  des  difficultés  dans  la  comptine  numérique,  la  lecture  et  l’écriture  des nombres.
L’acquisition  des  tables  qui  nécessite  une  bonne  mémoire.  Cette  difficulté d’apprentissage  des  tables  est  souvent  rencontrée  chez  les  enfants  dyslexiques  et dysphasiques.
La  dyscalculie  spatiale : souvent retrouvée chez les enfants dyspraxiques. Le dénombrement est difficile : à cause de leurs difficultés spatiales, ils comptent deux fois un même objet ou en omettent un. Ils confondent des chiffres visuellement proches (8 et 3) ce qui les amène à faire des erreurs dans la séquence des chiffres dans un nombre : 250 lu 205. Poser les opérations se révèle aussi très problématique.
Tout est décalé. L’utilisation des outils de géométrie est très compliquée.
Comme nous souhaitions vous apporter un outil simplifié, nous avons regroupé dans ce guide des aides et conseils pour les deux types de troubles, la dyscalculie comme les troubles logico-mathématiques. Tout ne sera donc pas forcément à appliquer pour chaque enfant, en sachant que ce guide traite avant tout de troubles du calcul. Le recours à vos services d’AVS aura probablement été fait pour d’autres raisons mais ce guide peut être une source d’information pour aider des enfants qui ont des problèmes de logique et/ou de calcul.
Les difficultés généralement retrouvées sont les suivantes :  
– Difficulté à mémoriser et traiter des informations
– Trouble du langage sur certains concepts (différence, quantité, le tout et les parties, condition, mise en mots des hypothèses)
– Difficulté à comprendre certaines formulations de problèmes
– Mauvaise organisation dans le temps et l’espace gênant la mise en place de la numération, des opérations mathématiques
– Mauvaise habileté motrice, problèmes d’orientation spatiale et de différenciation droite‐gauche entraînant des difficultés dans les constructions géométriques (tracé et compréhension des figures géométriques)
– Retard dans les compétences logiques élémentaires : ranger des objets dans un ordre, les classer, …
– Planification, réalisation et vérification de la tâche
– Difficulté (ou incapacité) à compter spontanément sur ses doigts
Pour connaître les difficultés rencontrées par l’élève, il est intéressant de lui faire verbaliser.
Voici les principales aides à lui apporter : 
Procéder  par  étapes.  Si  certaines  notions  mathématiques  comme  les  tables  de multiplication  ou  la  récitation  de  la  chaîne  numérique  (1,  2,  3,  4,  …)  doivent  être apprises  par  l’enfant,  d’autres  devront  être  comprises.  Les  étapes  de  cet apprentissage  sont  cruciales.  N’hésitez  pas  à  revenir  sur  des  notions  plus  basiques  jusqu’à ce que l’enfant comprenne de lui‐même la notion. Par exemple, avant de lui faire faire des opérations complexes à 3 chiffres, il faudra qu’il maîtrise le système de base 10  (10  unités = 1  dizaine, 10  dizaines = 1  centaine,  etc.). Vous  verrez  plus  loin dans le guide comment lui faire acquérir cette notion.
Laisser  l’enfant  comprendre  par  lui‐même.  Il  ne  faut  pas  non  plus  bousculer  les  connaissances qui se forment dans l’esprit de l’enfant.  Il  lui faudra parfois du temps pour  comprendre  et  tant  qu’il  n’aura  pas  compris,  vous  ne  pourrez  pas  passer  à quelque chose de  trop complexe.  Il  est important de  le  laisser  trouver une  solution par  lui‐même  en  mathématiques,  simplement  en  le  mettant  sur  la  voie.  S’il  doit  calculer  4+9,  laissez‐le  compter  sur  ces  doigts  et  attendez  un  peu  avant  de  lui proposer 10+4 –1.
Distinguer  les  connaissances  des  aptitudes  mathématiques.  Les tables de multiplication concernent les connaissances, la récitation de la chaîne numérique (1,2,3,4, …) aussi. Ce n’est pas parce que l’enfant connaît la chaîne qu’il sait compter !
Demandez‐lui le nombre trouvé, qui prouve le but de l’action réalisée. Si par exemple, on cherche combien il y a de jetons, on cherche un nombre et pas une suite de nombres récitée. Ceci dans le but de pouvoir enfin répondre à la question :
combien y en a‐t‐il ?
Les  conseils  sont  à  adapter en  fonction  de  l’âge  de  l’enfant  et  de  ses  difficultés personnelles que vous apprendrez à connaître au  fil du temps. Faites‐vous aider par l’enseignant ou même l’orthophoniste si possible, pour sélectionner les informations qui concernent l’enfant (vous pouvez cocher la case à droite) et annoter ou surligner le texte déjà présent.

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