Giagnostic financier, un facteur cle de la performance financiere

Quels que soient leurs régimes politiques ou les niveaux de développement économique et industriel, les PME sont considérées comme des entreprises aux multiples vertus : adaptabilité, flexibilité, créativité, ambiance de travail conviviale…..Les causes de ce développement ne sont pas uniquement économiques, ce mouvement exprime aussi une tendance profonde d’évolution de la société vers la renaissance des valeurs personnelles, le rejet du gigantisme, une aspiration à la décentralisation et là l’abandon des systèmes taylorisant. Même dans les pays à idéologie Marxiste, où les PME ont longtemps été délaissées au profit des très grandes structures centralisées et étatiques, les entreprises de petite taille sont désormais au cœur des politiques de restructurations et de transitions vers l’économie de marché. L’entreprise est au cœur de l’activité économique d’un pays. Quel que soit sa forme juridique, son mode de fonctionnement ou encore son objet, elle contribue à la croissance du pays dans lequel elle exerce. L’intensification du rôle des petites et moyennes entreprises se fait sentir dans plusieurs pays industrialisés.

Les PME occupent une place importante dans la vie socioéconomique de Madagascar. En effet, plus de 80% des entreprises identifiées à Madagascar sont des micros, petites et moyennes entreprises. Pour un pays en voie de développement comme Madagascar, il est souvent dit que l’avenir de l’économie repose sur le développement des PME. Mais, lors d’une récente rencontre entre opérateurs économiques (notamment les exportateurs), il a été constaté que l’environnement institutionnel des entreprises n’est guère propice à cet épanouissement. L’une des problématiques majeures rencontrées par les PME c’est leur difficulté de concurrencer certaines industries oligopolistiques. En conséquence, il y a peu de concurrence dans certains domaines d’activité. Cette situation découle de deux facteurs, d’une part, de nombreuses entreprises que l’on peut considérer en position de force ont du mal à accepter le libéralisme actuel, et d’autre part, en raison de la faiblesse de leurs capacités financières.

Le contexte actuel regorge de difficultés qu’elles soient financières, techniques ou encore managériales. Aucune structure n’est épargnée même si chaque cas est différent. Chacune réagit à ces difficultés avec les moyens qui lui sont à disposition (ressources internes, appuis externes, etc.). Les difficultés ne conduisent pas automatiquement à l’échec. Cela peut simplement être synonyme d’une période de crise permettant un meilleur renouveau par la suite. « L’identification des causes de la défaillance n’est pas évidente, puisqu’on ne saurait énumérer de manière limitative les facteurs qui la provoquent».

En réalité, l’établissement des états financiers sont actuellement, pour la plupart des PME, une question de règlementation des exigences fiscaux (pour les diverses déclarations) pour éviter les diverses pénalités de la contribution. Peu d’entre eux utilisent ses états financiers comme un outil de prise de décision. Un diagnostic financier est alors un outil d’analyse indispensable pour toute entreprise mais surtout pour celles des entreprises qui ont des activités saisonnières. Il permet de suivre l’évolution de sa situation financière d’une période à une autre et favorise sa capacité à réagir judicieusement aux multiples évènements imprévisibles qui handicapent sans relâches son essor. Les signes préoccupants et les risques éventuels d’une défaillance ou de déséquilibre devront être identifiés à l’aide de différentes analyses. De ce fait, l’entreprise devra alors appréhender suffisamment ses éventuels risques et de se doter de moyens utiles au redressement de sa situation financière. À cet égard, il est important de montrer que le diagnostic financier joue un rôle capital dans l’amélioration la performance financière d’une entreprise, et ainsi, contribue à la réussite de cette dernière.

La négligence de l’aspect financier implique alors des déséquilibres sur certain poste du bilan. Par conséquent, la rentabilité à court terme est privilégiée au détriment de la rentabilité à plus longue échéance, ce qui explique la faiblesse ou l’absence de prévisions à long et moyen terme et accentue la faiblesse des PME. De ce fait, la notion de rentabilité n’est pas claire. La décision concernant la stratégie financière dépend souvent du tempérament du chef d’entreprise et du degré de ses motivations.

l nécessite de présenter avant tout la zone où l’étude s’est passée. De ce fait, nous avons effectué un stage dans une entreprise dénommée « X ». Cette section consiste donc à la présentation générale de cette entreprise ainsi qu’à la justification du choix de la zone d’étude.

Nous débutons par la présentation de l’entreprise qui n’est autre que la zone d’étude. Cette sous-section nous fera découvrir l’entreprise étudiée avec les informations que nous jugeons nécessaires pour la présentation générale et aussi dans le respect de la condition d’anonymat de l’entreprise. Nous commencerons d’abord par l’historique avant d’entrer dans les détails.

Historique
Au capital de 2 000 000 MGA et en tant que Société Anonyme Unipersonnelle (SAU), cette entreprise est créée en 2013 par fusion par absorption d’une certaine société que nous appelons « X ». Cette opération de fusion a entrainé une dissolution sans liquidation de la société absorbée et la transmission universelle de son patrimoine à la société absorbante. Vu son statut juridique, la société ne comprend qu’un seul actionnaire, ainsi que toutes les décisions qui doivent être prises en assemblée sont prises par l’actionnaire unique . Parmi les meilleurs dans le monde de création et sans tenir en considération la fusion de l’entreprise, elle est aussi l’une des anciennes dans ce secteur.

Secteur d’activité de l’entreprise
Dans le monde de la confection et exportation d’articles artisanaux, l’activité principale de l’entreprise étudiée se trouve dans le secteur artisanal. L’avenir possible de ce secteur spécifique s’est régulièrement posée depuis l’émergence de l’économie industrielle. La maîtrise et la conservation des savoir-faire sont des facteurs clés de succès dans ce type d’activité ainsi que la continuité des recherches pour offrir des nouveaux produits aux clients. L’entreprise étudiée bénéficie aussi du régime de zone franche régit par la Loi n°89-027 modifiée et complétée par la loi n°91-020. L’article 09 Paragraphe 02 de cette loi stipule qu’ « une entreprise industrielle de transformation ou une entreprise de production intensive de base doit destiner la totalité de sa production à l’exportation et satisfaire aux critères propres à son secteur d’activité lesquels sont définis par décret ».

En ce qui concerne la tenue de comptabilité, l’article 21 stipule que « Les États financiers des entreprises bénéficiant du régime de zone franche, sont établis selon les normes du plan comptable en vigueur à Madagascar ». En suivant les normes du PCG 2005, la monnaie de tenue de compte est donc en « Ariary », c’est pour cette raison que l’article 19 de cette loi précise que l’entreprise est tenue d’ouvrir un compte spécial en Franc malgache auprès d’une banque locale. Des faveurs par rapport à celles des autres entreprises ont été octroyés pour ces entreprises, suivant l’article 41 : « Les biens et services exportés à l’étranger par les entreprises bénéficiant du régime de zone franche sont exonérés de tous droits et taxes à l’exportation ». Pour celles des importations, telles que les matériels et équipements nécessaires à la contribution de l’exportation sont exonérés de : droit de douanes, taxe d’importation, taxe de consommation, de taxe unique de transaction (TUT).

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I. MATERIELS ET MEHODES
CHAPITRE I. MATERIELS
Section 1. Description de la zone d’étude
Section 2. Cadre théorique de l’étude
CHAPITRE II. METHODES
Section 1. Méthodes de collecte et traitement des données
Section 2. Démarche de vérification des hypothèses et leur modélisation théorique
Section 3. Limites et chronogramme des activités
CONCLUSION PARTIELLE DE LA PREMIERE PARTIE
PARTIE II. RESULTATS
CHAPITRE I. EQUILIBRE FINANCIER
Section 1. Évolution du FR et du BFR
Section 2. Relation entre l’autofinancement et le BFR
Section 3. Ratios de rotation
CHAPITRE II. RENTABILITE DE L’ENTREPRISE
Section 1. Rentabilité issue de l’EBE
Section 2. Rentabilité issue du résultat
CONCLUSION PARTIELLE DE LA DEUXIEME PARTIE
PARTIE III. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE I. DISCUSSIONS
Section 1. Discussions sur l’équilibre financier
Section 2. Discussions sur la rentabilité
CHAPITRE II. RECOMMANDATIONS
Section 1. Recommandations relatives à l’équilibre financier de l’entreprise
Section 2. Recommandations relatives à la rentabilité de l’entreprise
Section 3. Recommandations relatives à la performance financière de l’entreprise
CONCLUSION PARTIELLE DE LA TROISIEME PARTIE
CONCLUSION GENERALE

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