HUILE ESSENTIELLE D’EUCALYPTUS GLOBULUS TESTS DE FORMULATION D’INSECTICIDES

LES PLANTES AROMATIQUES ET LEURS HUILES ESSENTIELLES

L’intérêt des hommes pour les arômes et les parfums s’est accrû au cours des siècles. A l’époque médiévale, on attribuait une grande importance à l’utilisation des herbes et des odeurs dans la vie de tous les jours. Ainsi par exemple, lorsqu’une plante était reconnue pour éloigner les insectes, on considérait qu’elle devrait être également bonne pour éloigner les insectes à l’intérieur de la maison. Au moyen Orient, 4000 a ns avant J-C, les Sumériens utilisaient déjà les plantes aromatiques et médicinales (le fenouil, le pin etc.…). Ces plantes étaient surtout appréciées pour leurs odeurs agréables et leurs huiles essentielles qui ont des vertus thérapeutiques. C’est au Moyen Orient ainsi qu’en Extrême Orient que les huiles essentielles ont d’abord été utilisées. La médecine Ayurneda originaire d’Inde en fait un usage important (4). participèrent activement aux techniques de distillation des huiles essentielles. Par la suite, les épices et les aromates étant devenus synonymes de puissance et de richesse, les empires occidentaux ont dès lors lutté avec acharnement pour obtenir la maîtrise des routes commerciales et établir des monopoles sur le commerce des épices.

NOMENCLATURE DES PLANTES AROMATIQUES

Il existe une nomenclature propre aux plantes aromatiques qui nouspermet d’identifier de manière certaine la plante aromatique que nous recherchons.référence précise qui indique le composant biochimique majoritaire ou distinctif, présent dans la plante. C’est l’élément qui permet de distinguer les huiles essentielles extraites d’une même variété botanique mais de composition biochimique différente. Cette classification capitale permet de sélectionner les huiles essentielles pour une utilisation plus précise, plus sûre et plus efficace. L’expression se fait au moyen d’une presse hydraulique, mais on u tilise des procédés plus primitifs comme à l’éponge ou à l’écuelle qui donnent un produit de qualité bien supérieure. Le premier procédé consiste à séparer la pulpe de l’écorce . Pour cela on la trempe dans l’eau pendant quelques heures afin de faire gonfler les tissus et faciliter la rupture des poches sécrétrices, puis on comprime l’écorce sur une éponge que l’on presse de temps en temps.

Des analyses sérieuses par les méthodes les plus modernes montrent que les proportions des solvants résiduaires dans les essences concrètes se situent entre 2 et 4% atteignant souvent 6% et même parfois 25% ; Les absolues obtenues par lavage à l ‘alcool des essences concrètes, contiennent encore des p.p.m importantes de ces solvants. tubéreuse, avant le développement de l’extraction par solvant est maintenant abandonné. Il consistait, dès la récolte de fleurs fraîches, à les intercaler entre des couches de graisse animale qui retenait le parfum. La « pommade » parfumée était ensuite lavée à l ’alcool qui retenait le parfum. Pour la rose, la fleur d’oranger, l’acacia, le mimosa, l’enfleurage à froid étant insuffisant, on procédait à une immersion dans la graisse chauffée à 80%. houblon, semblait à priori intéressante d’une part car permettant d’augmenter le rendement dans le cas de plantes peu riches en huiles essentielles, d’autre part le C02 s’évaporait complètement ne laissant aucune trace toxique dans l’huile. Mais des essais, en particulier sur l a rose, ont montré que le produit obtenu était olfactivement moins fin et surtout les chromatographies étaient différentes. Certains des pics les plus volatils présents pour le produit distillé par entraînement à vapeur manquaient sur les chromatographies de celui distillé au C02.

Nommé « Procédé Assisté par Micro-ondes » (MAP) par son inventaire, le Dr.J.R Jocelyn Paré, le procédé MAP utilise un applicateur micro-onde comme source d’énergie pour extraire de façon rapide et sélective diverses constituantes de la matière, soit par l’échelle laboratoire ou semi-industrielle, en milieu liquide, gazeux ou fluide supercritique. En milieu liquide, le matériel à extraire est immergé dans le solvant choisi pour sa transparence relative aux micro- ondes et pour sa capacité de solubiliser les composés cibles. Le matériel est ensuite soumis à une irradiation aux micro-ondes et le substrat est filtré. Le filtrat est par la suite traité de la même façon qu’un extrait conventionnel. A ce jour, MAP a été utilisé dans divers domaines soit : l’environnement, l’agroalimentaire, les sciences médico-légales, les polymères, l’industrie pharmaceutique, les produits de consommation, la cosmétique, la biotechnologie, et le contrôle de la qualité des procédés.