Les alternatives pour le préservation de l’environnement
La mobilisation est actuellement généralisée et la coopération internationale se développe en vue d’atteindre des objectifs communs de développement compatible avec la conservation de l’environnement. Il est possible de regrouper ces alternatives en trois catégories, à savoir les alternatives liées à la législation, les alternatives de développement et l’éducation environnementale. Les alternatives liées à la législation.
Les réunions portant sur l’environnement ont fréquemment pour aboutissement la conclusion d’accords internationaux destinés à être signés, ratifiés et mis en application par les pays concernés par les questions à l’ordre du jour.
On peut citer entre autres la Convention africaine pour la conservation de la nature et de ses ressources, adoptée à Alger en septembre 1968, la Convention sur la diversité biologique à Rio de Janeiro en juin 1992 etc.
Les responsables des pays qui adhèrent à ces Conventions délivrent des décrets y afférant, ce qui sera à l’origine de lois en vigueur sur leur territoire.
Ces lois seront ensuite à la base de la prévoyance et de la répression des actes délictuels ou criminels contre l’environnement.
Outre ces conventions, les pays ont leurs propres politiques et législations relatives à l’environnement. Les alternatives de développement : A l’instar des conventions et autres accords, dans le contexte de la dégradation de l’environnement qui prévaut, des fonds considérables, mobilisés par la communauté internationale, sont alloués à l’exécution de projets visant à développer les zones où la pression sur les ressources naturelles est particulièrement forte en raison de la situation de pauvreté des populations.
L’importance biologique et écologique du PNR
Le PNR est constitué de deux catégories d’habitats qui abritent les richesses biologiques : La formation végétale humide comprenant surtout la forêt dense : humide sempervirente de basse altitude de 2390 ha (600-800 m) ; la forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude de 20 310 ha (800-1200 m), la forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude de 16 190 ha (1200-1400 m) et la forêt à bambous à une altitude comprise entre 1200-1300 m.
La zone humide dont principalement les zones marécageuses en forêt humide à altitude comprise entre 1200-1300 m.
Concernant la richesse biologique proprement dite, le PNR abrite deux espèces de lémuriens qui n’existent que dans la région : le Hapalemur aureus et le Hapalamur simus.
Il renferme également une espèce d’insectivore aquatique qui n’existe qu’à Ranomafana : le Limnogale mergulus qui est même rare au niveau local.
L’Education environnementale en tant qu’éducation formelle, non formelle et informelle
On peut distinguer en fonction du cadre d’exécution de l’EE, les interventions formelles, non formelles et informelles.
Les interventions formelles sont effectuées dans ou par le canal d’un système scolaire formel, elles se concentrent en général sur la prochaine génération de citoyens et utilisent des approches à long terme pour les changements de comportement.
Les interventions non formelles touchent les populations par l’intermédiaire des systèmes organisés autres que les écoles, tels que les services de vulgarisation, les syndicats, les programmes d’alphabétisation, les associations de jeunes, de femmes, d’agriculteurs ou encore les responsables politiques. Certains de ces dispositifs sont très structurés, d’autres ne le sont pas, certains impliquent une participation volontaire, d’autres s’adressent à un auditoire plus « captif ». Les interventions informelles ont lieu en dehors de groupes organisés ou du centre des écoles, dans le cours de la vie de tous les jours. Les particuliers choisissent de se brancher ou non, par exemple, sur un programme à la radio ou à la télévision, qui fait partie d’une campagne d’éducation plus étendue.
Regards sociologiques sur l’éducation
Survol historique des idées pédagogiques : Pour effectuer un bref survol historique des idées pédagogiques, nous allons nous référer aux pensées d’auteurs de diverses époques, avant notre ère et à l’époque contemporaine.
Platon se posait la question suivante : est-ce que l’éducation consiste à développer la nature de chacun ou à infléchir, modifier le mouvement naturel, l’orientation spontanée ? La position définitive de Platon est que c’est une synthèse des deux options. Sa métaphore sur l’éducation : éduquer, «ça ne peut pas être : greffer un œil à un aveugle. Ça ne peut être que : former un organe qui existe déjà. Il va falloir former les prédispositions de chacun, sinon elles vont s’atrophier. Former, c’est faire entrer dans un modèle». Mais Platon s’aperçoit que la personne éduquée n’est pas une table rase. Elle n’a pas de suite l’envie d’apprendre, elle croit savoir et ne demande qu’à conserver ses préjugés.
Deux éducations entrent en conflit : une imprégnation (habitude du milieu, croyance,…) de notre milieu et la véritable éducation. Pour éduquer, il faut accepter cette résistance de l’individu et lui opposer une autre violence. Selon l’ « Allégorie de la caverne », des prisonniers sont enchaînés ensemble depuis la naissance au fond d’une caverne, ils ne voient pas dehors, où il y a des marionnettistes et un grand feu. Les prisonniers ne voient que les ombres, qu’ils prennent pour la réalité. Si un prisonnier est détaché, il découvre qu’il y a une autre réalité que ce qu’il voit depuis la naissance, il va être ébloui. Après être sorti, il va redescendre dans la caverne pour chercher à libérer les autres de leur ignorance et de leurs préjugés (il va ainsi jouer le rôle d’éducateur).
Vision onusienne sur l’éducation extrascolaire
« Toute personne_ enfants, adolescent, adulte_ doit pouvoir bénéficier d’une formation conçue pour répondre à ses besoins fondamentaux. Ces besoins concernent aussi bien les outils d’apprentissage essentiels (lecture, écriture, expression orale, calcul, résolution de problèmes) que les contenus éducatifs fondamentaux (connaissance, aptitudes, valeurs, attitudes) dont l’être humain a besoin pour survivre, pour développer toutes ses facultés, pour vivre et travailler ensemble dans la dignité, pour participer pleinement au développement, pour améliorer la qualité de son existence, pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre.
Le champ des besoins éducatifs fondamentaux et la manière dont il convient d’y répondre varient selon les pays et les cultures et évoluent inévitablement au fil du temps… ». L’articulation de la scolarité des enfants avec l’alphabétisation des adultes est maintenant, du moins dans son principe, universellement reconnue comme une nécessité par la généralisation de l’éducation. Bien que chacun de ces deux sous-systèmes (scolaire et extrascolaire) remplisse une formation qui lui est propre, ils se complètent l’un et l’autre, de même qu’ils ont des objectifs communs. De ce fait, l’éducation scolaire et l’éducation extrascolaire (ou encore éducation formelle et éducation non formelle) ne peuvent s’exclure mutuellement ni rivaliser ou se concurrencer pour les priorités ou les ressources. Leur articulation répond à un triple souci d’efficacité, d’économie, et de démocratisation de l’éducation. Elle doit être replacée dans une perpective plus large d’éducation globale et dans le contexte d’un processus d’éducation permanente.
Table des matières
NTRODUCTION
Première partie : DESCRIPTION DES CADRES DE LA RECHERCHE ( cadre d’étude, cadre théorique et cadre méthodologique) Carte de localisation du PNR
Chapitre I : Présentation du cadre de l’étude : le PNR
1-Historique
2-Situation géographique
3-Structure administrative et organisationnelle
Chapitre II : Description des cadres théorique et méthodologique
1-Contexte de justification des alternatives des alternatives pour la préservation de l’environnement
1.1-A l’échelle mondiale
1.1.1 Contexte
1.1.2 Les alternatives pour le préservation de l’environnement
1.2 A l’échelle nationale
13-A l’échelle locale
1.3.1 L’importance biologique et écologique du PNR
1.3.2 Les menaces et pressions
2-Problématique et hypothèse liées au contexte
3-Littérature de référence
3.1. L’Education dans sa richesse et sa complexité
3.1.1 L’Education environnementale en tant qu’éducation formelle, non formelle et informelle
3.1.2 Regards sociologiques sur l’éducation
3.1.2.1 Survol historique des idées pédagogiques
3.1.2.2 Visions sur l’éducation
3.1.2.2.1 L’éducation selon Comenius
1.3.2.2.2 L’éducation selon Emile Durkheim
3.1.2.2.3 L’éducation selon Bourdieu et Passeron
3.1.2 Vision onusienne sur l’éducation extrascolaire
3.2. L’école culturaliste
3.3. Psychopédagogie de la motivation dans l’éducation des adultes
4 Approche, techniques de recueil et d’analyse des données
4.1 Approches
4.1.1 Approche systémique
4.1.2 Approche holistique
4.2. Techniques de recueil de données
4.2.1. Usage de questionnaire
4.2.2. Observation participante
4.2.3. Entretiens
4.3. Analyses
4.3.1.Analyse institutionnelle
4.3.2.Analyse qualitative
4.3.3.Analyse quantitative
4.3.4.Analyse documentaire
Deuxième partie : CONTRIBUTION A L’ETUDE DES IMPACTS DE L’EDUCATION ENVIRONNEMENTALE PERCUE COMME ALTERNATIVE A LA PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT
Chapitre I : Généralités sur l’Education Environnementale
1 Définitions
1.1 L’éducation
1.1.1 L’éducation formelle
1.1.2 L’éducation non formelle
1.1.3 L’éducation informelle
1.2 L’environnement
1.2.1 L’environnement
1.2.2 Dégradation de l’environnement
1.3 L’éducation environnementale
2. Objectifs
3. Mise en œuvre
3.1. A l’échelle mondiale
3.1.1 Constats négatifs
3.1.2 Constats positifs
3.1.3 Un modèle d’application de l’EE
3.2 A l’échelle nationale
3.2.1 Historique
3.2.2 Mise en œuvre
3.2.2.1 Objectifs/but/finalité
3.2.2.2 Actions
3.3.A l’échelle locale
3.3.1.Aperçu historique
3.3.2. Mise en œuvre
3.3.2.1 Les acquis et expériences en matière d’EE
3.3.2.2.Les ressources
3.3.2.2.1 Humaines
3.3.2.2.2 Matérielles
3.3.2.3 La méthodologie et le contenu de l’EE
3.3.2.3.1 Techniques
3.3.2.3.2 Contenu
3.3.2.4. Les supports et les opportunités de l’EE
Chapitre II : Généralités sur l’Education Environnementale
1. Présentation du cadre de l’enquête et du profil des enquêtés
1.1 La Zone périphérique
1.2. Présentation des enquêtés et des ménages
1.2.1.Caracatéristiques des enquêtés
1.2.2 Caractéristiques des ménages
2. Présentation des résultats de l’étude
2.1 Dimension cognitive
2.1.1 Connaissance de l’environnement
2.1.2 Connaissance du Parc
2. 1.3 Connaissance du rôle du Parc
2.1.4 Connaissance de la biodiversité
2.1. 5 Opinion sur l’utilité de protéger les ressources naturelles
2.1.6 Connaissance des mesures de protection
2.1.7 Connaissance sur les conséquences de la dégradation de l’environnement
2.1.8 Connaissance des législations
2.1.9 Opportunité d’acquisition des connaissances environnementales
2.2. Retombées psychosociologiques
2.2.1 Perception du changement de l’environnement
2.2.2 Perception de l’efficacité de l’institution de l’AP
2.2.3 Assiduité aux séances d’EE
2.2.4 Adhésion à une association
2.2.5 Motivation pour le renoncement à l’exploitation des RN
2.2.6 Adhésion aux valeurs protectrices
2.2.7 Disposition à assumer une responsabilité dans la protection
2.2.8 Pratique de la protection
2.2.9 Possessivité et fierté
2.2.10 Estime du Parc
3. Incidence de l’EE sur l’environnement
3.1. Etude de l’évolution de l’environnement
3.2. Evaluation de l’impact de l’EE sur l’environnement
Troisième partie : APPRECIATIONS ET RECOMMANDATIONS RELATIVES A L’ETUDE ET A LA MISE EN OEUVRE DE L’EDUCATION ENVIRONNEMENTALE
Chapitre I : Appréciations relatives à l’étude et à la mise en œuvre de l’EE
1. Appréciations relatives à l’étude de l’EE
1.1 Les points forts
1.2. Les limites
2. Appréciations relatives à la mise en œuvre de l’EE
2.1. Les points forts
2.2 Les limites
Chapitre II : Perspectives et recommandations
1. Renforcement du volet EE
2. Développement de l’implication politique dans l’EE
3. Dynamisation de la communication environnementale
4. Renforcement de la collaboration avec le secteur éducatif formel
5. Développement de l’approche participative
6. Ouverture à l’éducation au développement durable
CONCLUSION