IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET RÔLE DES STRUCTURES

IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ET RÔLE DES STRUCTURES

Notre environnement est aujourd’hui au cœur des préoccupations du changement climatique. Le climat n’a cessé de se modifier au cours de ces dernières décennies. Ses manifestations ont provoqué des dégâts dans le monde surtout au niveau des pays sous- développés. Induit à l’origine, par une modification majeure, imprévisible de la composition chimique de l’atmosphère, le réchauffement actuel de la planète s’accompagne de changements significatifs de la dynamique atmosphérique des sols, de la flore, de la faune et des eaux ainsi que des relations entre tous les éléments. André Berger dira : « l’atmosphère terrestre change à une vitesse sans précédent du fait des polluants d’origines anthropiques, de l’utilisation non efficace des combustibles fossiles et des effets de l’augmentation rapide de la population. Les répercussions profondes découleront du réchauffement global et de la hausse du niveau des océans, phénomènes qui se manifestent de plus en plus sous l’effet de la concentration atmosphérique du gaz carbonique et d’autres gaz à effet de serre » (Berger, 1992).

Le Sénégal, avec sa position de Finistère de l’Ouest-africain, s’expose à coup sûr aux impacts des changements climatiques. Ces manifestations sont visibles au niveau des côtes (érosion côtière). Au Sud du pays, du fait de la faiblesse des pentes, un certain nombre d’évolution est constaté sans oublier que notre localité est située dans une zone plate. Elle est à moins d’un mètre du niveau de la mer. Cette platitude du relief favorise l’avancée voire la submersion de l’eau de mer sur le continent avec un recul du trait de côte. Ces changements climatiques représentent un risque sérieux dans la lutte contre la réduction de la pauvreté en Afrique. En effet, la survie des populations est étroitement liée aux ressources naturelles. En plus, les conditions climatiques nouvelles risquent de porter atteinte à celles-ci. Il est important de souligner que lorsque nous cherchons à prévoir l’impact des changements du climat sur les surfaces agricoles et forestières, nous nous confrontons à des difficultés liées à l’insécurité, à l’insuffisance d’études entreprises dans la zone, à la faible capacité technologique, à la modicité des ressources financières. La CR d’Enampor, vu sa situation d’insularité, se confronte à la dure réalité de l’avancée de l’eau de mer sur les rebords du fleuve Casamance et de ces marigots et rivières. Cette introduction provoque une salinisation, une perte de surfaces adaptées à la riziculture, un rétrécissement du domaine forestier, une diminution de la biodiversité, une disparition de certaines espèces végétales d’eau douce, des ressources forestières, et une diminution de la productivité des champs. Cela provoque un déséquilibre social avec comme conséquence l’exode rural. Dans la seconde partie de notre deuxième chapitre, il s’agira pour nous d’évaluer d’une part la nature et le niveau de vulnérabilité de ces changements climatiques face aux ressources et une précise identification des causes, et d’autre part, d’étudier leurs effets sur les surfaces agricoles. Avant tout d’abord nous étudierons les causes des risques auxquels l’homme est envahi.

Les causes des changements climatiques

Le réchauffement planétaire trouve son origine dans le gaspillage, tant au niveau de la population qu’à celui de la consommation. Nous sommes à la fois responsable et victime, même si l’homme se protège contre les risques qu’il provoque .La mauvaise utilisation de notre espace n’est pas le produit d’une mauvaise volonté, mais d’une connaissance insuffisante des phénomènes et des enjeux spatiaux. Les changements climatiques sont liés aux modèles mondiaux de consommation et de production d’énergie où les émissions de CO2 jouent un rôle important. L’Afrique contribue aux émissions avec 3,6 % mais elle supporte une part disproportionnée des coûts associés aux changements climatiques. Les enjeux permettent une identification claire des causes des changements, de voir les différents scénarios plausibles sur les conséquences. Ainsi une question se pose : celle de savoir si ces changements climatiques sont induits de manières naturelle ou anthropique .

Les causes naturelles

D’autres gaz tels que l’hélium, l’hydrogène, le krypton, le méthane, le monoxyde de carbone, le néon, l’ozone, la vapeur d’eau et le xénon existeraient en infirme quantité. Ces GES provoquent des dérèglements et accidents climatiques. Les problèmes liés à l’augmentation des déchets augmentent la pollution de nos villes et provoquent des crises sanitaires, déforestations, sursalure et acidifications des terres. Des variations internes du système climatique permettront un équilibre avec l’intervention des processus d’interaction des différents éléments du système. Le système climatique tire son énergie du soleil qui envoie des ondes d’origines externes qui sont filtrées par l’atmosphère qui en absorbe, réfléchit et diffuse une partie. L’autre partie est accumulée par les gaz : gaz carbonique ou dioxyde de carbone (CO2) qui réchauffe la planète. Ainsi, le pourcentage des gaz carboniques augmente, créant du coup une augmentation de la température de la terre de 2º Celsius. Hormis ces gaz, il existe des phénomènes naturels qui participent aux changements climatiques tels que les éruptions volcaniques, les variations de l’orbite de la terre autour du soleil, les modifications de la répartition des aérosols atmosphériques. Les variations de l’irradiation solaire jouent un rôle dans les changements climatiques à long terme. L’augmentation des gaz en infime quantité occasionne un effet de serre additionnel. Cet effet est dû à des gaz qui laissent passer le rayonnement solaire mais retiennent la radiation infrarouge réémise par la terre vers l’espace (Tabeaud, 2000).

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