IMPACTS SOCIO– ECONOMIQUES DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT DES PAYSANS

IMPACTS SOCIO– ECONOMIQUES DES PROJETS DE DEVELOPPEMENT DES PAYSANS

DIFFERENTES APPROCHES DANS LA RECHERCHE 

Nous sommes amenés à établir des documents théoriques des concepts et d’éléments clefs sur notre thème de travail. A ce sujet, nous avons adopté le concept du développement, des différents méthodes et d’outils utilisés pendant la réalisation de ce stage. Ces études ont été réalisées sur les projets de développement communautaires, l’analyse des besoins et les approches.

 Développement 

 Le développement est un concept polysémique utilisé dans divers domaines ; on dit développement d’un être vivant pour expliquer l’apparition de nouveaux organes, son évolution vers la maturité ; le développement d’une entreprise est un processus de changement pour rendre celle-ci plus performante, plus compétitive par des choix stratégiques ou des innovations. Dans le cadre de cette étude, il a plutôt une connotation anthropo-socioéconomique, c’est-à-dire qu’il se rapporte à l’état des conditions de l’existence humaine dans un milieu.  Développement communautaire : Le développement communautaire répond spécifiquement à un besoin socio-économique des catégories défavorisées de la population. C’est une spécificité du développement local qui offre des possibilités aux couches désavantagées sur un territoire d’entreprendre et de participer à des activités en vue d’améliorer leurs conditions socio-économiques. Douglas, parle de développement économique communautaire ; pour lui, il est « … un ensemble d’actions collectives visant la satisfaction d’intérêts locaux à caractères socio-économiques ». Selon lui, le développement communautaire conduit à ce qu’il appelle économie sociale ou alternative qui se veut un processus de développement appuyé sur la gestion collective, la recherche de la rentabilité sans objectif d’enrichissement mais dont la production répond aux vrais besoins de la communauté.  Projet : D’après le « Project Management Institut » (PMI) : Un projet est toute activité réalisée une seule fois, dotée d’un début et d’une fin déterminée et qui vise à créer un produit ou un savoir unique. Il peut nécessiter la participation d’une seule ou de milliers de personnes. Sa durée peut être de quelques jours ou de plusieurs années. Il peut être entrepris par une seule organisation ou par un groupe d’organismes intéressés. Il peut s’agir de quelque chose d’aussi simple que l’organisation d’un événement d’une journée ou d’aussi complexe que la construction d’un barrage sur une rivière.  Projet de développement communautaire : Un projet de développement communautaire peut être défini comme une action réalisée dans un objectif socio-économique orienté vers la satisfaction d’un besoin collectif de base (alimentation, santé, éducation, travail, infrastructures de base, information, connaissances, etc.) d’une communauté d’hommes et de femmes leur permettant de s’épanouir dignement. « Il tente d’en valoriser les qualités (ressources, atouts, valeurs), d’en minimiser les handicaps, d’en contourner les contraintes. » (Daniel, 2003 : p.1). Il implique des groupes d’intérêts divers notamment des membres de la communauté, les autorités locales et des agents externes d’appui technique et financier.

 Approche psychologique

En tant que humains, nous cherchons toujours le bien-être pour répondre à nos besoins fondamentaux3 ,une situation de désir, d’insatisfaction, ce qui nous permet de dire qu’il s’agit d’un indice d’insuffisance dans les relations de l’Homme et les ressources. Les besoins ne sont pas immédiatement accessibles, ils sont souvent peu conscients ou inexprimés et ne sont pas toujours légitimes. Généralement, les besoins sont catégorisés comme suit : – Les besoins primaires : ce sont les besoins psychologiques ou élémentaires indispensable à la survie de l’être humain (se nourrir, se reproduire, être en santé, etc.) ; – Les besoins secondaires : ils sont d’ordre matériels (loisirs, se déplacer, etc.) ; 3 Encyclopaedia universalis. Site web : http://www.universalis-edu.com, page, [http://www.universalis.fr/test_lexique.php?mots=besoin], 22 – Les besoins fondamentaux : c’est la catégorie la moins indispensable ou la moins importante, ces besoins sont d’ordre existentiel ou philosophique, ils portent sur l’envie de l’individu de questionner, de réfléchir. Dans sa théorie sur les besoins publiés en 1943 dans l’article original « la théorie de la motivation humaine », le psychologue américain Maslow établit des différences entre les différents types de besoins ; il les présente sous une forme pyramidale de cinq niveaux comme le montre la figure suivante. Figure n°1 :la pyramide de Maslow Source : citée par Bergeron,2001 Un individu cherche d’abord à satisfaire le besoin qui lui semble le plus vital. Ce besoin induit un changement à se concrétiser et à se réaliser, qui demeure essentiel pour l’individu. Il peut se traduire par diverses activités et de productivités de façon individuel d’abord et ensuite communautaire. Le projet de développement local participe donc de près et/ou de loin au bienêtre individuel et collectif. Cependant, dans le domaine de l’Agriculture par exemple, on se heurte à bien des résistances et la productivité reste toujours très basse.  Approche sociologique La nature de l’homme se réalise dans une culture, de sorte que celle-ci détermine largement ce dont nous avons « besoin » en termes d’objet désirable. La diversité des besoins 23 impose la division du travail. Elle devient une division sociale parce que la spécialisation des acteurs peut accroître leur productivité et améliorer la qualité des produits, leur utilitaire ou valeur d’usage. C’est pour cela qu’Emile Durkheim présente dans « De la division du travail social » une vision holiste du développement aux accents évolutionnistes. En effet, selon l’auteur, la division de travail est « un résultat de la lutte pour la survie, mais elle en est un dénouement adouci. Grâce à la division du travail, les rivaux ne sont pas obligés de s’éliminer mutuellement, mais peuvent coexister les uns à côté des autres ». Ainsi, Durkheim considère que la division du travail provient essentiellement de l’accroissement de la population et de la « densité sociale ». Il y aurait un seuil critique au-delà duquel les humains choisissent de coopérer, de commercer entre eux, plutôt que de se combattre.  La sociologie de max weber L’’individualisme méthodologique4 est une approche par laquelle nous parle des individus issus de l’association des paysans. On ne peut comprendre les faits sociaux en dehors des individus qui entrent en interaction car chaque individu est primordial. La sociologie doit comprendre et expliquer par la suite l’action sociale. Elle doit se demander les sens que donnent les acteurs à leurs actions afin de déterminer pourquoi tel sens a conduit à une semblable action. Weber parle d’action sociale pour désigner un comportement humain orienter vers l’autrui, auquel l’acteur donne un sens. De plus, il postule que la sociologie, l’histoire, et l’économie sont des sciences de la culture. Elles doivent être étudiées selon une méthode propre et individuelle.  Approche top-down Par rapport à notre thème, cette approche est utilisée par les concepteurs du projet. On attend par approche « top-down » qui est littéralement « l’approche du haut vers le bas ». Ceux-ci ont été conçus par des experts puis amenés et implantés dans les communautés sans toutefois avoir eu les opinions des bénéficiaires ; ils ont échoué en grand nombre. A titre d’exemple, les résultats de plusieurs projets réalisés pendant 10 ans au Togo ont été partagés entre les acteurs ; les projets se sont révélés non viables et non durables (Blanchet, 2001). La pertinence de cette approche a été remise en cause. Aujourd’hui son utilisation est contestée par de nombreux spécialistes et les organisations de développement. 4 https// education.Francetv.fr /matière/ économie/ première/ article/ la sociologie de Max Weber comme science des actions sociale 

Problématique

 De nombreux facteurs expliquent les faibles performances des structures locales à savoir les facteurs géographiques, historiques, politique, et la défaillance des infrastructures sont parfois mises en avant. Pourtant la Commune fait l’action de la communauté pour illustrer le Plan Communal de Développement, c’est pourquoi nous avons posé la question suivante : pourquoi les projets de développement ne répondent pas aux besoins de la population locale ? IV. Hypothèses : Pour mieux répondre à cette problématique, nous avons deux réponses provisoires qui vont émaner de notre investigation : s’il y a eu une insuffisance d’esprit de conviction d’intérêt c’est-à-dire que la relation de chaque individu ne s’articule vraiment pas, donc le fondement de la vie associative est corrompu peut-être à cause de la fixation des objectifs qui est parfois un peu flou, ou la détermination des besoins fondamentaux et la déperdition de l’information. – Les bénéficiaires du projet ont un problème d’identification des besoins fondamentaux c’est dire que, les gens ont mal compris l’importance d’un projet, ou bien les populations cibles ne savent même pas les besoins nécessaires pour promouvoir la vie favorable. V. Méthodologie de la recherche : La recherche en sociologie est une science qui nécessite des méthodologies bien déterminées. Notre méthodologie s’articule principalement autour de trois axes. La revue documentaire, les enquêtes sur terrain et le traitement des données. 1) Outils de la recherche : Nous allons utiliser des matériels de nouvelle technologie de l’information et de la communication grâce à l’évolution de la société actuelle avec la performance de technologie. Cela nous permet de faciliter l’analyse des données en choisissant le logiciel sphinx, un magnétophone, et pendant la réalisation de focus groupe nous allons également employer des matériels comme des markers, des emballages, des cahiers ou bloc note, des stylos, des papiers collants.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE TRAVAIL D’ETUDE ET
APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I : Champ d’investigation
CHAPITRE II : Différentes approches dans la recherche
DEUXIEME PARTIE : LES PROJETS DE DEVELOPPEMENT ET LEURS IMPACTS
CHAPITRE III : Activités des groupements de paysans
CHAPITRE IV: Impacts socio – économiques vis-à-vis des paysans
TROISIEME PARTIE : OBSERVATIONS PROSPECTIVES ET SUGGESTIONS
CHAPITRE V : Introspection de l’impact du projet
CHAPITRE VI : Propositions pour l’amélioration du projet
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
ANNEXES

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