Introduction à UML comment minimiser les risques ?

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LA NOTION DE PROJET

La notion de projet est souvent considérée différemment selon le secteur d’activité dans lequel on se trouve. Ainsi, un « projet » dans le domaine commercial sera-t-il abordé différemment d’un projet dans un développement de microélectronique, et encore différemment dans un projet informatique. Or, il s’agit fondamentalement d’une seule et même chose! Dans ce cas, on devrait pouvoir utiliser des méthodes identiques pour ces diverses modélisations.
C’est effectivement le cas pour les modélisations orientées objets, mais pas pour les modélisations basées sur la notion de procédure : la procédure est une notion trop abstraite pour être aisément traduite en termes matériels. Un PLL (Phase Locked Loop, boucle asservie en phase) est un objet faisant partie, avec d’autres, d’un objet plus complexe qui est un démodulateur FM. En revanche, comment mettre en relation le circuit intégré implémentant la fonction de démodulation avec les fonctions de Bessel décrivant le spectre de la modulation, de manière à ce que cette relation soit utilisable tout au long de la chaîne de développement ? Clairement, il apparaît que les mathématiques (donc, les algorithmes) ne sont nécessaires qu’à un niveau atomique du fonctionnement de notre système, alors que le fonctionnement global doit être décrit d’une autre manière.
En résumé, il faut idéalement pouvoir décrire un projet sans tenir aucunement compte des moyens utilisés pour venir à bout de ce projet; c’est à cette condition que l’on peut valablement conduire un projet intégrant aussi bien du logiciel que du matériel. La syntaxe utilisée pour la modélisation doit tenir compte de cette condition.
Un projet est constitué de diverses phases, dont toutes sont essentielles, mais dont certaines prennent plus d’importance que d’autres selon l’optique dans laquelle on se place; les figures suivantes montrent un tel cycle vu sous l’angle de la documentation de projet. La division en plusieurs figures est uniquement dûe à des contraintes de mise en page. La description du cycle de vie du projet est faite à l’aide de UML (Unified Modeling Language) dont nous reparlerons plus loin.

Comment minimiser les risques ?

Il est évident, dans ce modèle, que plus la détection d’une erreur de conception se fait tardivement, plus le coût nécessaire à la correction sera élevé. Le scénario catastrophe pourrait être le suivant : • Le test système, chez le client, fait apparaître une faute grossière relativement à la spécification, faute liée à l’environnement du client, ce qui explique que le test d’intégration n’ aie pas su la déceler. La société est contrainte de reprendre le produit. • Sur la base des indications fournies par le client (si tant est qu’indications il y a !), l’équipe de test parvient à reproduire et à documenter, dans un rapport de test, la faute à l’intention de l’équipe de développement. • L’équipe de développement, après analyse détaillée de l’erreur, constate que la cause est comprise dans le modèle: en d’autres termes, il n’est pas possible de corriger l’erreur sans se livrer à des modifications majeures, touchant la structure même de l’application (modification radicale d’un circuit intégré dans un développement hardware, ou redéveloppement de 30% du code d’une application logicielle). • L’analyse de la spécification montre enfin l’origine du problème : la spécification est imprécise sur un point précis, et il est possible de l’interpréter de plusieurs manières. Visiblement, le client qui a signé la spécification, l’équipe ayant rédigé cette spécification, et l’équipe de développement ayant interprété la spécification dans le but de réaliser le produit n’ont pas compris la même chose. • Le client refuse d’assumer le surcoût, et fort de son bon droit, réclame une indemnité pour livraison retardée. La société hésite à engager une querelle juridique sur la base des imprécisions constatées dans la spécification, car l’issue en est hasardeuse, et de toutes façons mauvaise pour l’image de marque de la société. La société va donc prendre en charge les rais de correction, et payer une indemnité pour livraison retardée. • La société perd donc beaucoup d’argent dans cette affaire, et sa réputation est néanmoins ternie du fait du retard à la livraison.

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