Introduction au langage C les opérateurs
I INTRODUCTION
II UN PROGRAMME EN C
III LES VARIABLES ET LES CONSTANTES
III.1 LES CONSTANTES
III.2 LES VARIABLES
III 2.1 Les initialisations de variables.
III 2.2 Les tableaux.
III.2.3 Les chaînes de caractères
III.2.4 Les variables dans les blocs
IV LES FONCTIONS D’AFFICHAGE ET DE SAISIE
IV.1 LA FONCTION D’AFFICHAGE
IV.2 LA FONCTION DE SAISIE
V LES OPÉRATEURS
V.1 L’OPÉRATEUR D’AFFECTATION
V.2 LES OPÉRATEURS ARITHMÉTIQUES
V.3 LES OPÉRATEURS D’INCRÉMENTATION ET DE DÉCRÉMENTATION
V.4 LES OPÉRATEURS BINAIRES
V.5 LES OPÉRATEURS COMBINÉS
V.6 LES OPÉRATEURS RELATIONNELS
V.7 LES OPÉRATEURS LOGIQUES
V.8 L’OPÉRATEUR DE CONVERSION DE TYPE
V.9 LA PRIORITÉ DES OPÉRATEURS
VI LES STRUCTURES CONDITIONNELLES
VI.1 LA STRUCTURE <SI … ALORS …>
VI.2 LA STRUCTURE <SI … ALORS … SINON>
VI.3 LA STRUCTURE DE CHOIX
VII LES STRUCTURES ITÉRATIVES OU BOUCLES
VII.1 LA STRUCTURE <TANT QUE … FAIRE
VII.2 LA STRUCTURE <FAIRE … TANT QUE
VII.3 LA STRUCTURE <POUR … FAIRE … JUSQU’A …>
IX LES POINTEURS
IX.1 L’OPÉRATEUR D’ADRESSE
IX.2 DÉCLARATION ET MANIPULATION DE POINTEUR.
IX.3 L’ARITHMÉTIQUE DES POINTEURS
X LES FONCTIONS
X.1 L’UTILISATION DES FONCTIONS
X.1.1 Les fonctions sans paramètre d’entrée et de sortie.
X.1.2 Les fonctions avec des paramètres d’entrée et/ou un paramètre de sortie, passage de paramètres par valeur
X.1.3 Les fonctions avec des paramètres d’entrée et un ou plusieurs paramètres de sortie, passage de paramètres par adresse
X.2 LES FONCTIONS STANDARDS DU C.
X.2.1 La bibliothèque d’entrée sortie.
X.2.2 Les manipulations de caractères
X.2.3 Les manipulations de chaînes de caractères.
X.2.4 Les fonctions mathématiques
I Introduction.
Le langage C fait partie des langages structurés. Il fût créé en 1970 par Denis Ritchie pour créer le système d’exploitation UNIX (Multipostes et Multitâche).
Les avantages du C sont nombreux:
• La portabilité: Un programme développé en C sur une machine donnée peut être porté sur d’autres machines sans le modifier.
• Une grande bibliothèque de fonctions: Le C, suivant les machines utilisées, dispose d’un grand nombres de fonctions, que ce soit des fonctions mathématiques, de gestion de fichiers ou d’entrées / sorties.
• Proche de la machine: Le C est très proche de la machine en pouvant accéder aux adresses des variables.
• Très rapide: Aucun contrôle de débordement n’est effectué, ce qui apporte une plus grande vitesse.
II Un Programme en C.
Tout programme est toujours constitué de trois phases, à savoir:
– Lecture des données.
– Traitement des données (suite d’actions élémentaires).
– Affichage des résultats.
Remarque: On parle parfois pour un programme donné d’application ou de logiciel.
III Les Variables et les Constantes.
Définition d’une constante: Elle ne change jamais de valeur pendant l’exécution d’un programme.
Elle est généralement stockée dans la mémoire morte d’une machine.
Définition d’une variable: Elle peut changer de valeur pendant l’exécution d’un programme. Elle est généralement stockée dans la mémoire vive d’une machine.
Une variable ou une constante est souvent définie par cinq éléments..
• L’identificateur: C’est le nom que l’on donne à la variable ou à la constante.
• Le type: Si la variable est un entier ou un caractère ou une chaîne de caractère ou un réel ou un booléen.
• La taille: C’est le nombre d’octets occupés en mémoire, elle est fonction du type.
• La valeur: C’est la valeur que l’on attribue à la variable ou à la constante.
• L’adresse: C’est l’emplacement où est stocké la valeur de la variable ou de la constante.
L’adresse peut encore être appelée pointeur.
Définition des types de variables ou de constantes.
• Un entier: C’est un nombre positif ou négatif.
Exemples: +1234, -56.
• Un caractère: C’est un nombre entier positif compris entre 0 et 255 et c’est le code ASCII
d’un caractère.
Exemple: 65 est le code ASCII de ‘A’.
• Une chaîne de caractères: C’est un ensemble de caractères mis les uns à la suite des autres pour former un mot.
Exemple: « Police » c’est la suite des caractères ‘P’, ‘o’, ‘l’, ‘i’, ‘c’ et ‘e’ ou encore des codes ASCII 80, 111, 108, 105, 99, 101.
• Un booléen: Il ne peut prendre que deux états, VRAI ou FAUX.
• Un réel: C’est un nombre à virgule positif ou négatif avec un exposant.
Exemple 12,344.10-5
III.1 Les Constantes.
Les constantes n’existent pas, c’est à dire qu’il n’y a pas d’allocation mémoire, mais on peut affecter à un identificateur (Nom) une valeur constante par l’instruction #define.
Syntaxe: #define <identificateur> <valeur>
III.2 Les variables.
Les variables sont définies par le type et l’identificateur.
Syntaxe:
<type> <identificateur1>,..,<identificateurn> ;
• Le type: Il détermine la taille de la variable et les opérations pouvant être effectuées. Le type est fonction de la machine ou du compilateur utilisé. On peut rajouter le mot unsigned devant le type de la variable, alors la variable devient non signée et cela permet d’étendre la plage de valeurs.
• L’identificateur: C’est le nom affecté à la variable. Le nombre de caractères peut être limité, cela dépend du compilateur utilisé. L’identificateur d’une variable doit toujours être écrit de la même façon : Mon_Identificateur ≠ mon_identificateur ≠ MON_IDENTIFICATEUR.
Les seuls caractères autorisés pour les noms de variables sont :
– lettres NON accentuées ;
– chiffres (sauf au début du nom) ;
– caractères souligné « _ ».
III 2.1 Les initialisations de variables.
Deux solutions sont possibles:
L’initialisation après déclaration. /* Déclaration */
int i;
void main()
{
}
/* Initialisation */
i=15;
III 2.2 Les tableaux.
Ils permettent de stocker des variables de même type de façon contiguë. Ils sont caractérisés par:
• Le nombre d’éléments.
• Le nombre de dimensions.
Syntaxe:
<classe> <type> <identificateur>[nb.éléments de la première
dimension]… [nb.éléments de nième dimension];
<classe> est facultatif
• Tableau à une dimension.
Exemple:
/* Déclaration d’un tableau de 10 éléments à une dimension */
int i[10];
/* Le premier élément est i[0] */
/* Le dernier élément est i[10-1] -> i[9] */
void main()
{
.
.
}
III.2.3 Les chaînes de caractères.
Elles sont vues par le C comme un tableau de caractères se terminant par un code de fin appelé le caractère nul ».
Syntaxe:
<classe> <type> <identificateur>[nb de caractères+1];
<classe> est facultatif
Exemple:
char message[10];
On a défini un tableau de caractères de 10 éléments. Le message ne pourra contenir au plus que neuf caractères car le dixième est réservé pour le caractère de fin ».
Initialisation de chaîne:
/* Déclaration d’une chaîne de caractères de 9 éléments */
char message[10];
void main()
{
}
message[0]=’R’;
message[1]=’E’;
message[2]=’N’;
message[3]=’E’;
message[4]= »; /* Caractère de fin */
ou
/* Déclaration d’une chaîne de caractères de 9 éléments */
char message[10]= »RENE »;
void main()
{
}
III.2.4 Les variables dans les blocs
Il est temps de vous parler des endroits où l’on peut déclarer les variables. Deux possibilités vous sont offertes:
• Avant le programme principal, les variables sont dites globales. C’est-à-dire qu’elles sont accessibles n’importe où dans le programme.
• Dans un bloc, les variables sont dites locales. C’est-à-dire qu’elles n’existent que dans le bloc où elles ont été déclarées.
Rappel: Un bloc d’instructions commence par { et se finit par }.
Pour bien comprendre la notion de variable globale et de variable locale, quelques exemples:
#include <stdio.h>
/* Déclaration d’une variable globale */
int i;
void main()
{
i=1; /* Initialisation de i */
printf(« %d »,i); /* Affichage de i */
}
Introduction au langage C les opérateurs (412 KO) (Cours PDF)