Introduction Générale à l’Economie

Introduction Générale à l’Economie

L’objectif de ce cours introductif est d’initier les étudiants au raisonnement économique en montrant – et en discutant – sa capacité à éclairer les grands problèmes économiques du monde contemporain (croissance, développement, chômage, déséquilibres, inégalités… ) et à inspirer des politiques correctrices. Le cours pose les bases de l’analyse économique, tant micro que macroéconomique, en les illustrant par des exemples concrets et des données statistiques. Il vise aussi à familiariser les étudiants avec les méthodes de l’analyse économique moderne et notamment avec l’usage des modèles. Thèmes Entreprises et ménages. Epargne, investissement et marché financier. Les échanges internationaux. Le rôle de l’Etat. Comparaisons internationales. Offre et demande. Gains de l’échange et analyses de surplus. Impôts, rigidités et rationnements. La concurrence parfaite et l’efficacité du marché. La concurrence imparfaite : monopole, oligopoles et cartels. Marché et organisations : information, coûts de transaction, contrats. La macroéconomie avant Keynes : la théorie classique de l’ajustement par les prix. La théorie keynésienne : demande effective et multiplicateur.On suppose Déterminez les valeurs des autres agrégats, y compris celui représenté par un point d’interrogation. Comment s’interprète ce dernier ? Ecrivez et interprétez les égalités comptables correspondant aux différents « noeuds » du circuit.

Le circuit et l’autofinancement On reste en économie fermée mais on introduit l’autofinancement Aut, l’épargne des ménages , la masse salariale Sal et les dividendes distribués Div. Représentez graphiquement le nouveau circuit. On suppose Calculez les valeurs des autres postes. A quoi est égal le produit national Y ? Donnez deux décompositions de Y et interprétez-les. Quels sont les profits réalisés dans l’économie ? Quelle est l’épargne totale dans l’économie ? Quel est le taux d’autofinancement ?Déterminez les valeurs des autres agrégats et portez-les sur le schéma. Quels sont les montants du solde budgétaire, de la balance commerciale, de l’épargne macroéconomique et du solde épargne-investissement. Interprétez ces résultats. Diriez-vous que le pays vit au-dessus de ces moyens ? Une telle situation est-elle durable ? Est-elle condamnable ?consommation des ménages ? Que peut-on en conclure ? Comment ont évolué les taux d’épargne des ménages (rapport entre l’épargne des ménages et leur revenu disponible après impôts) français et américain sur longue période ? Que peut-on en déduire dans le cas français ? Proposez une explication à la baisse observée du taux d’épargne des ménages français dans les années 1980. Que dire du taux d’épargne actuel des ménages français ? Et des ménages américains ? Décrivez les évolutions du taux d’investissement des sociétés non financières françaises depuis 1970.

Peut-on établir, à votre avis, une corrélation avec les cycles de conjoncture de l’économie française ? Comparez les évolutions des taux d’importation et d’exportation françaises depuis 1950. Proposez une explication à l’augmentation des deux courbes survenue dès le milieu des années 1960. Comparez les taux de chômage français et américain depuis le milieu des années 1970 : quelle est selon vous la principale différence entre les évolutions observées dans ces deux pays au cours de cette période ? Comparez l’incidence qu’a eue la crise des subprimes sur le chômage dans ces deux pays depuis le début de l’année 2008.Fiche thématique Le rôle économique de l’Etat, tiré du site Internet « Vie publique ». 2) Texte d’Antoine d’Autume, « Les politiques économiques ». Dictionnaire de l’économie. Editions Encyclopaedia Universalis & Albin Michel, décembre 2007. Questions : Quels sont les trois principaux facteurs permettant de justifier l’intervention économique de l’Etat ? Quand et pourquoi les politiques de régulation conjoncturelle et le développement de l’Etat Providence ont-ils été critiqués ? Expliquez la distinction entre politique conjoncturelle et politique structurelle de l’Etat. Quelle place tiennent désormais ces deux types de politique économique dans l’action des états (des pays industrialisés).

En quoi la crise actuelle a-t-elle pu modifier leur importance respective dans la politique économique ?Le rôle de l’État, c’est-à-dire l’ensemble des collectivités publiques nationales, dans l’économie d’un pays fait depuis longtemps l’objet de controverses entre économistes, selon qu’ils sont plutôt favorables à un État neutre ou, au contraire, à un État interventionniste, fortement impliqué dans les sphères économique et sociale. Au début du XIXe siècle, en réaction à l’absolutisme royal, les économistes libéraux dits « classiques », comme Adam Smith, ne prêtaient à l’État, pour l’essentiel, que des fonctions régaliennes (diplomatie, sécurité extérieure et intérieure, justice). Le marché tendant naturellement à s’autoréguler, le « laisser-faire, laisser-passer », sous l’égide d’un État protecteur de la libre concurrence, et donc la suppression des barrières aux échanges et à la libre concurrence, devaient conduire à une répartition optimale des ressources. Cependant, les développements de la science économique, les mutations des économies de marché, et les événements marquants du XXe siècle ont progressivement confié de nouveaux rôles à l’État. En premier lieu, le rôle de « gendarme des marchés » de l’État s’est étendu dès la seconde moitié du XIXe siècle. Le souci de promouvoir une concurrence équitable et d’éviter une concentration excessive des activités économiques, puis de protéger l’information et la liberté de choix des consommateurs expliquent la mise en place des premières lois anti-trust aux États-Unis en 1890 et 1914.

Les économistes néoclassiques justifient théoriquement cette extension du rôle économique de l’État de la manière suivante : en bon gendarme, l’État doit intervenir pour créer, puis faire respecter les conditions d’une concurrence pure et parfaite (libre entreprise, liberté de déplacement du capital et du travail, transparence de l’information, comparabilité des produits et présence de suffisamment de producteurs et d’acheteurs sur chaque marché pour que les prix s’imposent aux agents économiques, ce qui suppose notamment l’absence de monopole). Par ailleurs, les développements de la micro-économie, suggérèrent un accroissement du rôle de l’État. Ainsi, avant la Première Guerre mondiale, les économistes de l’Ecole du bien-être, comme Alfred Marshall (1842-1924) et Cecil Pigou (1877-1959), ont considéré que l’État devait intervenir, par le biais de taxes, de subventions ou de réglementations, en présence d’effets (« externalités ») négatifs comme la pollution, ou positifs comme la recherche. Mais aussi, que l’État devait financer par l’impôt certains biens ou services, comme les « biens publics » tels que l’éclairage des rues, qui ne pourraient être spontanément produits par le marché.

 

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