La croissance démographique, facteur de l’importation de riz

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L’exigence en qualité de riz

La qualité du riz a grande signification pour le consommateur malagasy. Il faut apporter la distinction entre la qualité des différents riz et les indicateurs de qualité. Plusieurs travaux en économie de la qualité partent de la constatation d’une double distanciation progressive : d’une part, le développement des villes a favorisé l’éloignement des consommateurs de la production agricole (Requier-Desjardins, 1989 ; Hugon, 1998 ; Padilla, 1998 ; Bricas et Seck, 2004) ; d’autre part, un transfert de l’expertise en alimentation s’est opéré depuis les ménages vers les nouveaux spécialistes de la consommation que sont devenues les industries agroalimentaires, les supermarchés et les unité de restauration (Valceschini et Nicolas, 1995 ; Coestier et Marette, op. cit…). Du fait de cette distanciation, le consommateur urbain devient l’auteur de l’évaluation de la qualité. Selon la littérature, la qualité est de nature multidimensionnelle. Les différentes sphères de jugement conditionnent la perception de la qualité en question. Par exemple, les dimension nutritionnelle (composition quantitative et qualitative en nutriments), sanitaire ou hygiénique (propreté bactériologiques…), fonctionnelle ou d’usage (divers services inclus dans le produit), organoleptique ou psychosensorielle, gustative et culturelle, sociale et symbolique (Sylvander, 1995 ; Cazes-Valette, 1998).

Les atouts de la riziculture malagasy

Madagascar est une île dont le climat paraît fort favorable à différentes cultures, entre autre le riz. Ce type de climat permet à la population de récolter cette céréale deux fois en une année, selon la région. La pratique de cette culture peut se faire dans plusieurs zones du pays. En outre, elle est dotée de vastes terres cultivables dont la plupart est inexploité ou sous-exploitée. Ces terres peuvent servir pour la culture de riz. S’ajoute à cela la quantité massive de main d’œuvre à la disposition de la filière puisque près de 90% des agriculteurs sont aussi des riziculteurs. Etant l’un des plus grands consommateurs de riz au monde, un homme malagasy en mange trois par jour. Selon l’enquête du FAO/UPDR en 1999, cette consommation varie de138 kg en milieu rural à 118 kg en milieu urbain. C’est pour cette raison qu’une grande partie de la production est autoconsommée. Au niveau de la technique, la maîtrise de l’eau n’est pas encore au point, mais les agriculteurs sont en bonne voie de l’améliorer.

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