La régulation de l’économie par l’État

La régulation de l’économie par l’État

Les différentes épreuves d’entretien avec un jury (« le grand oral ») présentes dans la plupart (sinon dans tous) les concours de catégorie A (et parfois B1) pénalisent très fortement les candidats qui arriveraient insuffisamment préparés aux questions que soulèvent les politiques publiques. La lecture du présent ouvrage garantira ces candidats contre le risque d’être surpris en flagrant délit d’inculture publique. Il leur sera aussi un allié précieux dans l’organisation de leurs révisions, en leur évitant la dispersion de leurs efforts entre de multiples ouvrages et sources hétérogènes quant au degré de détail des problématiques abordées et quant à la fiabilité.

À cet égard, pour l’oral comme pour l’écrit, cet ouvrage propose des argumentations entièrement construites, réutilisables en l’état, et ne laisse pas le lecteur « se débrouiller » au milieu d’une somme d’éclairages, de « focus » et de « zoom » qui valorisent la capacité de mémorisation du candidat, alors que c’est sa capacité de réflexion qui est sollicitée par les épreuves.

Dans cet objectif, chaque politique publique abordée dans ces pages se pré- sente comme un récit intelligible, à l’opposé d’une compilation d’informations brutes peut-être rassurantes mais en réalité inutiles. Le ton est celui qui convient à une copie de concours administratif, si bien qu’en s’appropriant les pages qui suivent, le lecteur intériorisera les méthodes d’exposition et de raisonnement attendues par le jury, les procédés rhétoriques et les conventions de forme, en même temps que le contenu des politiques publiques.

Placer le candidat dans les meilleures conditions pour pouvoir donner du sens à ses copies de concours, telle est finalement l’ambition de cet ouvrage.

Ci-dessous, un corrigé possible du sujet donné en 2010 au concours des IRA montre comment on peut et doit élargir un sujet relativement étroit et tech- nique à une problématique d’envergure beaucoup vaste et générale, provo- quant ainsi un supplément d’intérêt de la part du jury.

On n’attend pas du candidat l’acidité d’un éditorialiste brillant. L’actualité, souvent riche de controverses, devrait entraîner le candidat à prendre de la distance à son égard, plutôt que, comme c’est trop souvent le cas, à s’y abandonner et entrer ainsi dans le jeu du commentaire partisan ou de la presse d’opinion. Il faut s’attacher à convaincre sobrement, sans effusions lyriques, et non à tenter d’enflammer l’opinion publique par des outrances et des imprécations. On se tromperait là totalement d’exercice. L’esprit d’analyse objectif et de synthèse élégamment et sobrement formulée doivent constituer les seules armes du candidat.

Face à la complexité des politiques publiques et des catalogues de mesures dont elles s’accompagnent inévitablement, il ne faut pas chercher à reproduire celles-ci mais, au contraire, à élaguer et à simplifier le propos. Il faut parvenir à faire émerger un sens clair d’un amas souvent touffu de dispositions tech- niques ou financières, non seulement pour rendre service au jury, qui verra d’un bon œil une copie allant à l’essentiel, mais aussi pour restituer la portée exacte des politiques publiques auxquelles il est demandé de réfléchir.

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