LA SITUATION DES FEMMES JOURNALIERES DE L’USINE

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DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS

Emploi 

L’emploi est avant tout une activité, une préoccupation quelconque. Il consiste en un travail auquel s’attachent des dispositions particulières visant à fournir à l’individu des moyens de faire face aux éventualités mais aussi aux périodes d’inactivité (la retraite). Avec l’emploi, nous avons la fixité, la constance et la mensualité c’est à dire le paiement mensuel du salaire
Il garantie les cotisations au niveau des services de sécurité, mais également les avantages sociaux.
Selon le dictionnaire de sociologie « Robert Seuil » dans son sens déterminé (job en anglais , un emploi désigne une situation faite à une personne dans laquelle celle- ci échange un temps de travail contre un revenu (salaire et avantages divers liés à des caractéristiques personnelles et aux pratiques sociales en vigueur dans le pays et la profession considérés) avec un employer (société,état collectivités territoriales, associations particuliers etc..) ou dans laquelle cette personne échange sur le marché des biens ou services qu’elle a produit individuellement

Entreprise

Selon le dictionnaire de sociologie (Robert Seuil », l’entreprise est une entité ou organisation autonome de production de biens ou services à finalité marchande..
Le sens actuel est double. Il désigne soit une tentative de faire quelque chose (projet, dessein, aventure…), soit une organisation de prestataire de services ou de biens à caractère marchand. Dans cette deuxième acception,l’entreprise est un réseau où des entrepreneurs proposent des produits à des clients, en réalisant cette offre par recours à des travailleurs, en mettant en oeuvre des moyens financés d’abord par des propriétaires, ceci dans des conditions où chacun tire avantage des efforts qu’il consent.
Outre l’entrepreneur, trois catégories d’acteurs fondamentaux peuvent être distinguées en première analyse dans l’entreprise. Le client, le travailleur, le propriétaire. Concernant le travailleur, il cherche à obtenir une rémunération équitable de ses efforts.

Le travail

Le travail est l’ensemble des moyens que l’individu met en œuvre pour produire des biens et services (choses matérielles et immatérielles), il a une finalité.
En fait, le travail satisfait un certain nombre d’instincts élémentaires : le besoin d’agir, le besoin de jouer, l’instinct de propriété, l’instinct de curiosité, voire le besoin qu’on a de se donner de l’importance. Cependant dans le travail industriel moderne, ces éléments sont annulés par des obstacles, les uns d’ordre technique comme le caractère parcellaire du travail, la fatigue excessive, la mauvaise organisation de l’usine, les autres d’ordre social : intérieurs et extérieurs à l’entreprise. L’industrie est un lieu factice qui ne permet pas à l’ouvrier de s’épanouir. Ce dernier est dénaturé par les tâches qu’il exécute lors des procès de travail. Par conséquent, son travail affecte le fonctionnement de son organisme mais également se répercute sur la famille car il distend les liens. S’agissant du travail journalier, il est différent du travail permanent. Il se caractérise par la précarité, la spontanéité et sa non durabilité.
La sociologie du travail permet d’observer l’homme dans une situation de travail, d’observer son comportement, ses attitudes au travail, ses valeurs professionnelles. Elle analyse les rapports sociaux de production et la transformation de la société par le travail

Conditions de travail.

Selon le code du travail, les conditions du travail désignent le salaire, les congés les heures supplémentaires entre autres.
Mais en plus de ces éléments nous assimilons aux conditions de travail l’environnement de travail, l’hygiène, la température, les horaires, l’ambiance de travail, les risques, les odeurs etc.

REVUE DE LA LITTERATURE 

La politique d’industrialisation du Sénégal est à l’origine du nombre croissant de femmes dans les industries alimentaires. En effet, ces industries font appel massivement au travail des femmes sans qualification professionnelle dans le cadre de travaux manuels très répétitifs : industrie de transformation de produits horticoles, de produits laitiers, produits pharmaceutiques et de cosmétiques et de produits de la mer ( conserveries, congélation)14.
Il faut souligner que c’est le secteur de la congélation qui accueille un grand nombre de femmes. Ces dernières sont massivement présentes dans les conserveries où elles représentent environ 50 à 70% du personnel ouvrier permanent et journalier15.
Leur entrée massive est liée à la précarité des conditions de vie des ménages et à la situation socio-économique du pays. Ainsi donc, une analyse de l’emploi et de l’activité économique des femmes nécessite la prise en compte de plusieurs facteurs qui affectent leurs rôles et positions dans la communauté16.
Il est clair que les difficultés économiques relatives à la faiblesse de la croissance, l’absence d’industrialisation, le poids de la dette, les politiques d’ajustements structurels, la dévaluation, pour ne citer que ceux-là, affectent toutes les catégories sociales. Mais on constate que ce sont les femmes qui en souffrent le plus. Cette situation explique la présence accrue des femmes sur le marché de l’emploi. En effet, elles rejoignent les hommes dans la sphère publique pour pallier les difficultés socio-économiques du ménage.
Durant les deux dernières décennies, la population sénégalaise en âge de travailler compte plus de femmes que d’hommes. De 96 Hommes pour 100 femmes en 1976, le rapport de masculinité est tombé à 92,5 en 1988, 88,7 en 1992 et 82,2 en 1994 (16). En outre, la comparaison des enquêtes de 1989 et 2001 est riche d’enseignements. En l’espace de 12 ans, on note qu’une légère progression de la présence des femmes de plus de 15 ans sur le marché de l’emploi à Dakar (35% en 1989 contre 37% en 2001). Cependant, la situation diffère entre les groupes d’âges. On constate une plus grande proportion de femmes âgées de 30 à 59 ans qui s’activent sur le marché de l’emploi : 45% en 1989 et 50% en 200117.
Partant de ce constat, nous pouvons dire que dans l’ensemble la proportion de femmes sur le marché de l’emploi n’a cessé d’augmenter.
Toutefois, il faut noter que « dans tous les pays, la spécialisation du travail au sein d’un ménage type où l’homme et la femme sont présents, veut que l’homme ait la responsabilité d’apporter de l’argent et la femme est confinée à gérer son ménage et avoir des enfants. Mais ces habitudes ont tendance à changer et que le rôle de la femme a subi de considérables transformations18.
Compte tenu des conditions socio-économiques difficiles du pays, les hommes ne peuvent plus à eux seuls entretenir leurs familles. Ainsi, les femmes sont obligées de participer à la satisfaction des besoins de la famille. Cette nouvelle donne explique l’entrée en force des femmes sur le marché de l’emploi pour pouvoir aider les hommes dans l’entretien du foyer.
Cependant, elles n’ont pas la chance d’être traitées de la même manière que les hommes dans les lieux de travail.
De plus, conscientes de leurs droits parfois, elles restent handicapées par les contraintes sociales, économiques et culturelles. Car de nos jours, les femmes portent le double fardeau de responsabilités familiale et professionnelle, sans parler des vicissitudes de la vie quotidienne. En outre, la montée en puissance des femmes chef de famille et l’exode masculine ont transformé les femmes en chef d’exploitation. En ville comme en campagne, elles sont toujours plus nombreuses à occuper le rôle de chef de famille19. Ce nouveau statut fait qu’elles sont productrices et responsables de l’entretien de la famille. Néanmoins, elles restent dans une position d’infériorité par rapport aux hommes et sont souvent marginalisées au cours de leur vie professionnelle.
Il s’y ajoute qu’elles rencontrent plus de difficultés que les hommes aussi bien sur le marché de l’emploi que sur leur lieu de travail. En effet, on leur attribue des conditions précaires de travail par rapport aux hommes. Elles travaillent à temps partiel ou d’une manière saisonnière. Ce type de travail est très fréquent dans les industries alimentaires. Cela s’explique du fait que « la compatibilité facile des emplois à temps partiel avec les obligations familiales a été un puissant encouragement pour la femme mariée à rentrer sur le marché du travail en lui offrant un moyen acceptable d’augmenter le revenu familial et de répondre à ses propres intérêts professionnels en maintenant ses qualifications sans pour autant nuire à l’accomplissement des taches au foyer que l’on continue d’attendre d’elles20. Ainsi, la majorité des femmes effectuent un travail nécessitant de faibles compétences, peu rémunéré. C’est à dire que la nature des travaux est liée à l’analphabétisme, le manque de qualification professionnelle, mais aussi par le fait que ces travaux sont essentiellement de type domestique.
Il faut préciser qu’un « nombre assez important de femmes continuent de percevoir un salaire inférieur à celui de leurs collègues hommes occupant un emploi identique dans les usines21. Donc l’égalité des chances et de traitement en matière d’emploi et de professions est loin d’être atteinte de manière générale et en particulier dans les industries alimentaires.

La division sexuelle du travail dans les usines

La division du travail est étroitement liée au contexte socio-économique de chaque société. La répartition des responsabilités entre les hommes et les femmes est essentiellement déterminée par la division sexuelle du travail. Cette division fait des hommes les responsables des travaux dits productifs tandis que les femmes se voient attribuer les travaux reproductifs liés au service de la famille. Mais ces dernières exercent aussi des activités productives. Il faut noter que la division du travail est présente aussi dans les industries alimentaires. Cette division fondée sur le sexe est réelle.
En effet, dans les usines « les hommes s’occupent du débarquement et du débit du poisson, prennent en charge les grosses opérations de manutention, assurent la surveillance et l’entretien de la majeure partie des machines automatiques ( débit de poisson, de mise en boîte, de sertissage). Tous ces travaux exigent une certaine force physique ou une qualification professionnelle minimale »22.
Les femmes effectuent plutôt des tâches manuelles qui sont des extensions des travaux domestiques et qui exigent « habilité, soins et patience » : parage du poisson, c’est à dire élimination des déchets, remplissage manuel des boîtes, pesée et contrôle du sertissage23. On retrouve ces types de travaux dans les usines qui s’occupent de la transformation des produits halieutiques où les femmes représentent un fort taux. En général, elles occupent des postes de journalier dans ces usines et représentent 38,5% de la main d’œuvre journalière. Les journalières constituent la force principale de travail dans la production à cause de la faible mécanisation des usines de transformation. Il faut souligner que ces femmes malgré la place qu’elles occupent et leur rôle incontournable dans le travail de l’usine, ne bénéficient pas d’avantages sociaux et ne gagnent pas assez d’argent. Cependant, la majorité d’entre elles n’ont aucune qualification professionnelle, donc n’ont que leur force de travail. Pourtant, le recours aux journaliers est permanent et s’accroît au second trimestre en général selon le rapport de l’Enquête nationale sur le travail journalier.
Ce qui nous amène à se poser des questions à savoir, qu’est-ce que le travail journalier ? Qu’est-ce qu’un travailleur journalier ? Quel est son véritable statut ? Cette kyrielle de questions nous permettront de faire une analyse du travail journalier au Sénégal.

Le travail journalier*

* Il faut préciser que l’esentiel des données sur le travail journalier au Sénégal est tiré dans le rapport provisoire de l’enquête nationale sur le travail journalier de 2001.
Aujourd’hui, le travail journalier constitue un phénomène préoccupant au Sénégal. Il est l’un des éléments revendicatifs qui est à l’origine des polémiques entre le patronat et les syndicats24.

Le contexte

Le travail journalier est très présent dans le secteur de l’industrie notamment dans les industries alimentaires. Son origine est liée au contexte socio-économique du pays. En effet, au début des années 80 l’économie sénégalaise entre dans une longue phase d’ajustements structurels. Les nouvelles conditions de compétition consécutives à l’instauration des politiques de libéralisation imposent aux entreprises de s’adapter au nouveau contexte25.
Animées par la volonté de s’ajuster, elles ont alors réclamé aux pouvoirs publics l’instauration d’un environnement favorable au développement de leurs activités et propices à l’éclosion de l’initiative privée.

La legislation

La législation du travail, jugée contraignante, a été perçue comme une entrave à l’ajustement des entreprises. C’est ainsi que la notion de flexibilité dans le travail est introduite. Dès lors la traduction concrète d’une ligne d’action a donné lieu à deux révisions du code du travail. Premièrement la suppression du monopole de placement du service de la main d’œuvre , ce qui permet aux entreprises de recruter directement ou de passer par les agences privées. Deuxièmement, la révision a permis une extension des possibilités pour les employeurs de renouveler plus d’une fois les contrats à durée déterminée (CDD), notamment en cas de « surcroît d’activités de l’entreprise » ou pour remplacer le personnel en suspension temporaire du travail. Le code du travail fut ainsi modifié, toutefois cela continue d’engendrer des polémiques entre employeurs et employés. En effet, aux yeux des employés le patronat a tendance à convertir les emplois permanents en emplois temporaires, voire en postes de travail journalier. Alors que les employeurs avancent l’idée selon laquelle l’utilisation des journaliers est liée à la nécessité de pallier les périodes de surcroît d’activités et à l’obligation de s’adapter au nouvel environnement international marqué par la globalisation. Ce qui n’est pas toujours le cas, car même en temps normal, on constate que les employeurs ont tendance à recourir aux journaliers notamment les femmes. Celles-ci sont exploitées et ne bénéficient d’aucune protection sociale, ni médicale. Toutefois, nous notons une absence de données fiables sur ce phénomène qui fait qu’on peut pas se prononcer de façon objective sur son ampleur et sur ses déterminants. Néanmoins, une Enquête nationale sur le travail journalier a été effectuée en 2002 par les pouvoirs publics en partenariat avec le patronat. Concernant notre étude, elle sera surtout axée sur les journalières dans une usine de transformation des produits halieutiques à Dakar.
Par ailleurs, la législation sociale sur le travail journalier est essentiellement le fait de la loi no 97-17-180 du 20 février 1970 qui fixe les conditions du travail journalier et saisonnier. Cette loi distingue de manière explicite plusieurs catégories de travailleurs.
A l’intention de tous les travailleurs y compris le journalier, les employeurs sont tenus d’organiser un service de médecine du travail dans l’entreprise selon l’article L 186 du code du travail. Le décret 70-180 du 20 février précise, en son article 5, que « le travailleur journalier ouvrier réengagé pendant six jours ouvrables consécutifs et totalisant 40 à 48 heures de travail selon le secteur considéré est assimilé à un travailleur engagé pour une durée indéterminée ». On constate que le code du travail a prévu un certain nombre de dispositions s’appliquant au journalier. Mais les employeurs font souvent fi de ces dispositions. Autrement dit, ils ne respectent pas les droits des travailleurs journaliers. Ces derniers, notamment les femmes journalières ignorent les droits qui leur sont reconnus par la législation nationale ; c’est ce qui explique le peu d’usage qu’elles en font. Dès lors, une sensibilisation concernant ces droits est nécessaire à l’amélioration des conditions de travail des femmes dans les entreprises.

Les catégories de travailleurs

Au Sénégal, nous avons différentes catégories de travailleurs :
Le travailleur sous contrat à durée déterminée ( CDD), le travailleur sous contrat à durée indéterminée ( CDI), le travailleur saisonnier, le travailleur sous contrat d’apprentissage, le travailleur journalier, le travailleur à temps partiel.
Selon l’enquête sur le travail journalier, les travailleurs sous CDI sont considérés comme des « permanents ».Toutefois, toutes les autres catégories de travailleurs sont considérés comme des « non permanents ». L’appellation « temporaire » est réservée aux travailleurs sous CDD.
Pour ce qui est de la durée du travail, le journalier à une période contractuelle de courte durée. En effet, selon le code du travail le journalier est un « travailleur engagé à l’heure ou à la journée pour une occupation de courte durée n’excédant pas la journée ». De même en matière de rémunération, il est payé chaque jour avant la fin du travail ( selon l’article 115 du code du travail) et reçoit un bulletin de paie (L 116) sur lequel est mentionné l’indemnité compensatrice de congés payés (L152).
Dans certaines entreprises les journaliers peuvent percevoir plus que les autres catégories de travailleurs. Ils sont très souvent recrutés comme manœuvre. Et il faut préciser qu’ils sont bien représentés dans la catégorie des employés ouvriers qualifiés.

Le profil du travailleur journalier

Nous avons un certain nombre de caractéristiques qui déterminent le profil du journalier. En effet, selon l’enquête nationale sur le travail journalier, les caractéristiques qui se dégagent se présentent ainsi :
Le travailleur journalier est le plus souvent âgé de 25 à 30 ans y compris les femmes. Les journaliers de cette classe d’âge représentent 24,6% des effectifs concernés, tandis que ceux âgés de 20 à 45 ans constituent la grande majorité et font 86,8% de la population cible.
Il est presque de nationalité sénégalaise.
Il n’a pas fait d’études. C’est le cas de 51,2% des journaliers, 29,9% d’entre eux se sont arrêtés en classe d’initiation. En somme, au Sénégal plus de 80% des travailleurs s’offrant comme journalier, n’ont aucun niveau d’instruction.
Le journalier déclare être manœuvre de profession dans 29,7% des cas et est « sans profession 13,4% des cas » ; les autres proportions déclarées revenant le plus souvent sont celles de mécanicien, réparateur de petit engin, d’ouvrier ou d’ouvrière et de peintre.
S’agissant des femmes journalières, elles sont pour la grande majorité des ménagères. Partant de ce constat, nous pouvons affirmer que les femmes ont changé de position en quittant la sphère privée qu’est le foyer pour rejoindre celle publique pour la partager avec les hommes. Dès lors, peut-on parler d’émancipation ou d’obligation économique dans la mesure où le travail de la femme devient de nos jours une nécessité dans nos sociétés modernes (26). Si auparavant le travail de la femme était de s’occuper de son foyer, aujourd’hui les choses ont complètement changé. De l’avis de Mme Rokhaya Fall, chercheur à L’Institut Fondamental d’Afrique noire (IFAN), « tout ce qui touche à la sphère familiale dans son fonctionnement au quotidien doit être réglé au mieux par la femme, puisque selon la croyance cela se traduira par des bienfaits sur sa progéniture (LiggËy yu ndey, annû dom) » Il existe un antagonisme entre travailler et « bien travailler », œuvrer pour l’avenir radieux de ses enfants en s’occupant correctement du mari et de sa belle-famille »
Il faut noter que le travail de la femme hors sphère familiale était très mal perçu par la société. Mais aujourd’hui, ceci est devenu une nécessité dans la mesure où compte tenu de la précarité des conditions de vie, des difficultés économiques des ménages ( qui peuvent modifier profondément les relations entre conjoints) , l’homme ne peut à lui seul subvenir aux besoins de la famille. C’est ce qui explique la présence des femmes sur le marché de l’emploi, même cette présence en terme de revenus dans les ménages est encore mal appréhendée dans les statistiques officielles. On note que « cette participation socialement reste négativement connotée, car elle contribue à étendre l’univers social des femmes hors sphère habituellement admise par l’institution traditionnelle du mariage »26.

Table des matières

INTRODUCTION
CHOIX DU SUJET
PREMIERE PARTIE : CADRE GENERAL ET METHODOLOGIE
CHAPITRE I : CADRE GENERAL DE L’ETUDE
1 PROBLEMATIQUE
2 HYPOTHESE
3 OBJECTIFS
4 DEFINITION DES QUELQUES CONCEPTS
4.1 Emploi
4.2 Entreprise
4.3 Le travail
4.4 Conditions de travail.
5 REVUE DE LA LITTERATURE :
La division sexuelle du travail dans les usines
Le travail journalier*
a) Le contexte
b) La legislation
c) Les catégories de travailleurs
d) Le profil du travailleur journalier
6 LE MODELE THEORIQUE
7 CADRE DE L’ETUDE
CHPAPITRE II : METHODOLOGIE
1 TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES :
2 ECHANTILLONNAGE :
DEUXIEME PARTIE : LA SITUATION DES FEMMES JOURNALIERES DE L’USINE
CHAPITRE I : CARACTERISTIQUES DES JOURNALIERES DE L’USINE PAF (Production Atlantic Fish)
1..LE RECRUTEMENT DES FEMMES JOURNALIERES
2 CONDITIONS DE TRAVAIL DES FEMMES JOURNALIERES L’USINE
3 CARACTERISTIQUES INDIVIDUELLES DES FEMMES
JOURNALIERES DE LA PAF
4 LE SALAIRE DES JOURNALIERES
5 AVANTAGES SOCIAUX
6 VIE ASSOCIATIVE ET ORGANISATION DE FEMMES
CHAPITRE II : CONSEQUENCES DU TRAVAIL JOURNALIER
2 APPRECIATION DU TRAVAIL A L’USINE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
1) Ouvrages généraux
2) Articles, Périodiques, Revues
3) Mémoires
ANNEXE 1
ANNEX 2
ANNEXE 3

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