L’analyse des documents financiers bilan et compte de résultat

Sommaire: L’analyse des documents financiers bilan et compte de résultat

LA VALEUR ET L’ANALYSE DES DOCUMENTS FINANCIERS DE BASE
1re PARTIE – ANALYSE DE LA VALEUR
I. LA VALEUR ET LE TEMPS
A. INTÉRÊT ET RÉMUNÉRATION DU TEMPS
1. Le temps et sa rémunération
2. Notion de flux et séquences
3. Temps discret et temps continu
B. INTÉRÊT SIMPLE
1. Processus de capitalisation en temps discret
2. Processus d’actualisation en temps discret
C. INTÉRÊT COMPOSÉ
1. Notion d’intérêt composé
2. Valeur acquise en intérêt composé
3. Valeur actuelle en intérêt composé
4. Taux proportionnel et taux équivalent
D. ANNUITÉS ET RENTES
1. Définitions
2. Rente temporaire à flux constants
3. Rente perpétuelle à flux constants
E. ÉVALUATION D’UNE DETTE À TAUX FIXE
1. Emprunts indivis
2. Emprunt obligataire
3. Évaluation d’une dette à taux fixe
4. Incidence de la variation des taux
F. TAUX DE RENDEMENT ACTUARIEL
1. Définition du taux actuariel
2. Taux de rendement actuariel à l’émission
3. Taux de rendement actuariel lors de l’achat
4. Taux de rendement actuariel lors de la revente
II. LA VALEUR ET LE RISQUE
A. TAUX DE RENTABILITÉ INCERTAIN
1. Notion de rentabilité ou de rendement
2. Rentabilité en univers certain
3. Rentabilité en univers aléatoire
B. RENTABILITÉ ET RISQUE EN UNIVERS CERTAIN
1. Rendement moyen
2. Variance des rendements
3. L’écart type des rendements
4. La covariance
5. Coefficient de corrélation
C. RENTABILITÉ ET RISQUE EN UNIVERS INCERTAIN
1. Contexte de certitude et d’incertitude
2. Espérance mathématique
3. Risque et variabilité : la variance
4. Risque et écart type
5. Covariance
6. Coefficient de corrélation
D. RENTABILITÉ ALÉATOIRE AVEC UN MODÈLE À DEUX FACTEURS
1. Facteur simple et unique : le facteur du marché
2. Modèle à deux facteurs
E. RISQUE TOTAL ET DIVERSIFICATION
1. Risque total
2. Risque diversifiable : risque spécifique
3. Risque non diversifiable : risque systématique
4. Le coefficient béta ()
III. LA VALEUR ET L’INFORMATION 
A. INFORMATION ET INCERTITUDE
B. MARCHÉ FINANCIER
1. Le marché financier
2. Le marché des actions
3. Le marché primaire et secondaire
4. Le marché secondaire français des actions
5. Le marché des obligations
6. Les titres hybrides
7. Indices boursiers
C. EFFICIENCE INFORMATIONNELLE
1. Concept d’efficience
2. Hypothèses de base
3. Formes de l’efficience informationnelle
4. Critiques de l’efficience informationnelle
2e PARTIE – L’ANALYSE DES DOCUMENTS FINANCIERS : BILAN ET COMPTE DE RÉSULTAT
I. L’ANALYSE FINANCIÈRE ET SES UTILISATEURS 
A. LA CONSTRUCTION DE L’INFORMATION COMPTABLE
1. Le circuit financier interne à l’entreprise : les flux
2. La transcription des flux : l’information comptable
3. L’analyse de l’information comptable
B. L’UTILISATION DE L’ANALYSE FINANCIÈRE
1. La place de la finance dans la gestion de l’entreprise
2. La production de l’information financière
3. La diffusion de l’information financière
II. ANALYSE DE L’EXPLOITATION : LE COMPTE DE RÉSULTAT 
A. LES SOLDES INTERMÉDIAIRES DE GESTION (SIG) DU PCG
1. Marge commerciale (MC)
2. Production de l’exercice (PE)
3. Valeur ajoutée (VA)
4. Excédent brut d’exploitation (EBE)
5. Résultat d’exploitation
6. Résultat courant avant impôt (RCAI)
7. Résultat exceptionnel
8. Résultat net
9. Plus ou moins-values sur cession d’éléments d’actif
B. LES RETRAITEMENTS AMÉLIORANT LA PERTINENCE ÉCONOMIQUE DES SIG
1. Les retraitements économiques des SIG (SIG d’exploitation de la Banque de France)
2. Analyse par les soldes globaux de la Centrale des bilans
C. ÉLÉMENTS D’ANALYSE DU COMPTE DE RÉSULTAT
1. La Capacité d’autofinancement (CAF)
2. Les ratios décrivant l’activité de l’entreprise
III. ANALYSE DE LA STRUCTURE FINANCIÈRE : LE BILAN 
A. PRÉSENTATION SUCCINCTE DU BILAN
1. L’actif
2. Le passif
3. Modèle détaillé du bilan PCG 2005
B. L’ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN
1. Présentation et construction du bilan fonctionnel
2. Détails des retraitements et reclassements
3. Synthèse des reclassements et retraitements du bilan fonctionnel
C. ANALYSE ET INTERPRÉTATION DU BILAN : LA STRUCTURE FINANCIÈRE DE L’ENTREPRISE
1. L’analyse de l’équilibre financier « fonds de roulement / BFR »
2. L’analyse de l’endettement
3. Analyse à long terme de l’endettement et de la rentabilité : l’effet de levier
4. Tableau de synthèse : les principaux ratios issus du bilan pour décrire la structure financière de l’entreprise
LEXIQUE
TESTS DE COMPRÉHENSION

Extrait du cours lanalyse des documents financiers bilan et compte de résultat

LA VALEUR ET L’ANALYSE DES DOCUMENTS FINANCIERS DE BASE
1re PARTIE – ANALYSE DE LA VALEUR
INTRODUCTION DE LA VALEUR EN FINANCE
La théorie de la valeur a toujours suscité recherches, écrits, consensus et polémiques… Il faut dire que l’enjeu est de taille, car il s’agit le plus souvent de déterminer des modèles financiers transposables aux entreprises.
Déjà en 1907, l’économiste I. Fischer avait mis en place les fondements de l’analyse de la valeur actuelle en caractérisant les taux d’intérêt comme des prix et les flux de trésorerie comme de la monnaie. Mais, c’est en 1938 que l’économiste J.B. Williams a défini la notion moderne de valeur, qui sert de fondement à la théorie financière au vingtième siècle.
La valeur (d’un actif quelconque) apparaît comme la valeur présente (actuelle) de l’ensemble des flux financiers espérés et générés par cet actif.
Dans cette conception, la notion de valeur est fonction des attributs monétaires futurs dégagés. Selon cette théorie, il est nécessaire que le capital actuel dont se prive l’agent économique (la consommation immédiate) soit au moins égal aux flux futurs (consommations futures), auquel il faudra ajouter un supplément, tenant compte de cette consommation différée. Ce supplément est appelé « prime »…
D’ailleurs un des modèles d’évaluation de cette richesse n’est-elle pas dans cette approche, le modèle d’évaluation des actions par l’actualisation des dividendes que les actionnaires recevront dans un futur proche (période déterminée) ou éloigné (période considérée à l’infini)…?
Pourtant la théorie financière semble ne pas vouloir s’arrêter à cette simple approche de la valeur sous forme de la maximisation du profit revenant aux actionnaires.
L’évolution actuelle semble s’orienter vers une définition de la valeur non pas comme le simple enrichissement des actionnaires, mais bien plutôt vers une notion de valeur globale de la firme.
Peu à peu, une autre approche est apparue. Celle-ci ne retient pas uniquement la notion comptable de valeur, mais une valeur plus large, basée sur une valeur de marché. La valeur comptable d’une entreprise va s’appuyer sur des données historiques (passé) pour essayer de déterminer à partir d’une valeur d’aujourd’hui (ou valeur actuelle) une valeur dans l’avenir (ou valeur future). Dans cette approche, la valeur de l’entreprise repose pour l’essentiel sur des références patrimoniales. Cette référence exclusive est critiquable dans la mesure où c’est une vision réductrice, et parfois erronée de la valeur. Elle néglige d’autres facteurs aussi importants que la comptabilité ne rend pas compte. Face à ces critiques, un certain nombre d’évolutions ont permis de remédier en partie à ces insuffisances (ex. : valeur de rendement, goodwill…).
La valeur de l’entreprise en finance, est considérée comme une valeur plus large. Cette valeur fait référence à la notion de valeur de marché d’une entreprise considérée comme un outil industriel et commercial.
Comme on peut le voir, la théorie de la valeur est loin d’être paradigme intangible. De très nombreuses controverses, contradictions, recherches et questions se présentent encore. Il semble de fait certain que la théorie financière de la valeur ne soit pas à sa fin, et qu’il restera encore de nombreuses évolutions à venir.
I. LA VALEUR ET LE TEMPS
A. INTÉRÊT ET RÉMUNÉRATION DU TEMPS
1. Le temps et sa rémunération
L’intérêt peut être considéré comme la rémunération du temps. Un euro d’aujourd’hui n’est pas égal à un euro de demain… ! Cet adage dans le langage courant est la traduction de la nécessité de prendre en compte le « temps » comme facteur essentiel dans la notion de rémunération.
Tout agent économique (entreprise ou individu) n’accepte de renoncer à une consommation immédiate qu’à la condition d’être assuré en contrepartie d’obtenir une consommation future plus importante.
Ainsi le prêteur consent de se dessaisir temporairement d’une somme d’argent (capital) au bénéfice de l’emprunteur, qui pourra consommer immédiatement ce capital, à condition de restituer le capital au terme de la période (échéance) complété d’un supplément : l’intérêt. L’intérêt constitue donc pour le prêteur un revenu (produit) et pour l’emprunteur un coût (charge).
Différents facteurs peuvent intervenir dans la fixation du niveau de taux d’intérêt :
– le temps qui s’écoule (plus la durée est longue, plus la rémunération versée devra être importante pour compenser la privation de consommation du prêteur) ;
– le niveau d’inflation (en période inflationniste, l’érosion monétaire entraîne une perte accentuée de valeur de tout capital, donc de pouvoir d’achat ; le taux de rémunération d’un prêt devra compenser ce phénomène d’érosion) ;
– le niveau de risque que prend le prêteur vis-à-vis de l’emprunteur (si ce dernier, présente un profil à risque, le prêteur pourrait se désister ou réclamer un taux d’intérêt plus élevé pour rémunérer le facteur « risque » (prime de risque)).

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