larves de moustique du genre Culex quinquefasciatus (Diptera : Culicidae

Larves de moustique du genre Culex quinquefasciatus (Diptera : Culicidae

IClassification des moustiques

Les moustiques sont des insectes holométaboles qui existent dans presque toutes les régions du monde et appartiennent à l’ordre des Diptères, au sous-ordre des Nématocères et à la famille des Culicidés 

Biologie des moustiques

Le cycle du moustique comprend deux grandes phases. La phase aquatique pré-imaginale avec trois périodes les œufs, les larves et les nymphes et la phase aérienne constituée par l’adulte Les œufs sont très différents suivant les genres et même les espèces. Ils mesurent environ 1mm de long. Ils sont pondus isolément à la surface de l’eau et minus de flotteurs chez les Anophèles, ceux qui les rendent insubmersibles. Ils sont groupés en nacelles flottantes de 50 à 200 œufs chez les Culex. Ils éclosent généralement au bout de 24 heures. Les Aèdes pondent leurs œufs isolément sur des supports à proximité immédiate de la surface de l’eau, ou à même le sol sec. Ces œufs pourront attendre la montée de l’eau (pluie importante par exemple) provoquant leur immersion et leur éclosion. Ces œufs peuvent rester viables pendant plusieurs mois, et même une année ils sont alors quiescents. Ils éclosent dés que l’embryon est complètement développé. Au moment de l’éclosion, le bouton d’éclosion, véritable ouvreboîte situé sur la tête de l’embryon, découpe la coquille. Une larve en sort. – Les larves Les larves de moustiques ressemblent à des vers et sont dépourvues de pattes et d’ailes. Elles ont une croissance discontinue et subissent 4 mues, leurs permettant de passer de 2 à 10 mm, elles sont de stades L1, L2, L3, L4. De la dernière mue sort une nymphe. Les larves sont le plus souvent détritiphages mais certaines sont prédatrices ou même cannibales comme les Culex tigripes. Elles se déplacent par saccades et se nourrissent par filtration, soit à la surface, soit au fond du gîte larvaire. Les larves d’Anophèles respirent directement l’air extérieur par des stigmates dorsaux, ce qui leur impose une position de repos parallèle à la surface de l’eau. Les larves d’Aédes et de Culex respirent par un siphon situé à l’extrémité de l’abdomen et ont une position oblique par rapport a la surface de l’eau. -Les Nymphes : Elles constituent des périodes intermédiaires qui permettent aux moustiques de passer du milieu aquatique au milieu terrestre. Cette période débute à la fin du développement larvaire 11 par une lyse des muscles et se poursuivent chez la nymphe, par un système totalement nouveau. Ce stade est de courte durée : 24 h à 48 heures. Les nymphes qui ont la forme d’une virgule, restent généralement à la surface de l’eau mais plongent lorsqu’elles sont perturbées, en déployant et redéployant l’abdomen terminé par deux palettes natatoires. Elles ne peuvent pas se nourrir. Elles respirent à l’aide de deux trompettes situées sur le céphalothorax. – Les adultes : Au moment de l’émergence de l’adulte la cuticule de la nymphe se fend longitudinalement, l’adulte se gonfle d’air et s’extrait de l’exuvie à la surface de l’eau. Leur première préoccupation est l’accouplement. Le moustique mâle est attiré par les vibrations des ailes de la femelle au vol. L’accouplement peut avoir lieu entièrement en vol et peut se terminer sur un support. Les femelles ne s’accouplent généralement qu’une seule fois et peu après leur émergence. Les spermatozoïdes sont stockés dans une spermathéque, à partir de laquelle ils sont relâchés pour féconder les œufs au moment des pontes successives. Leur premier repas sanguin, pris le plus souvent au crépuscule est composé de nectar. Seule la femelle est hématophage. Elle prend un repas sanguin riche en protéines, qui permet la maturation de ces ovaires. Lorsque les œufs arrivent à maturité, la femelle pond puis se nourrit à nouveau et le cycle recommence. La durée de ce cycle gonotrophique est variable suivant les espèces et les climats. De deux à trois jours chez Anopheles gambiae s.l. jusqu’à cinq à sept jours chez Aedes africanus, un des vecteur de la fièvre jaune. Certaines espèces, comme les moustiques urbains Culex pipiens, peuvent produire une première ponte sans prendre de repas de sang ; ces espèces sont dites autogènes. Elles utilisent les réserves accumulées par la larve. Mais pour les pontes suivantes un repas sanguin est obligatoire. Les moustiques piquent préférentiellement à certaines heures de la journée en fonction de l’espèce. Certaines espèces, plus rares sont agressives pendant tout le nycthémère (24 heures). -Une fois gorgée de sang, la femelle se refugie dans un abri jusqu’au développement complet des œufs puis elle recherche un endroit (milieu humide) pour pondre. Le nombre d’œufs varie en fonction des espèces et de la quantité de sang absorbé, les pontes autogènes étant toujours composées d’un grand nombre d’œufs. Un seul repas sanguin suffit pour produire une ponte ; si la quantité de sang est suffisante, le moustique ne piquera à nouveau qu’après avoir pondu. 

Les moustiques vecteurs de maladies

Les moustiques sont des vecteurs qui transmettent le parasite responsable de la maladie. Le vecteur peut aussi être un autre insecte (tique, punaise etc.). De manière générale, le plus courant des vecteurs est le moustique. Cependant tous les moustiques ne sont pas des vecteurs. Seuls certains sont impliqués dans la transmission de maladies telles que les femelles qui se nourrissent de sang.

Table des matières

I – INTRODUCTION
II-SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
II-1. Classification
II-2. Biologie des moustiques
II-3. Les moustiques vecteurs de maladies
II-4. Les différentes méthodes de lutte
A -La lutte mécanique
B- La lutte chimique
C- La lutte biologique
Les prédateurs
Les insecticides d’origine végétale
III MATERIEL ET METHODE
III –1. MATERIEL
III-1-1. Matériel biologique
III-1-1-1 : le produit du neem
III-1-1-2 : Le Metarhizium anisopliae
III-1-1-3 : Matériel animal
III-1-2. Matériel de traitement
a- Matériel de laboratoire
b-Obtention du Suneem
III – 2. METHODES
III-2-1 Etude de la compatibilité
III-2-1-1 Entre le Suneem 1% et Metarhizium anisopliae
III-2-2. Traitement des larves
III-2-2-1 Traitement avec le Suneem
III – 2-2-2 Traitement avec Metarhizium anisopliae
a. Multiplication du Metarhizuim anisopliae
b. Traitement avec le Metarhizium anisopliae
III-2-2-3 Etude de l’effet synergique entre le suneem et le Metarhizium anisopliae
III-2-2-3-1-Calcul des pourcentages de mortalité corrigée .
III-2-3 Une suivie de la germination du Metarhizium anisopliae
IV RESULTATS
IV-1. Résultats des tests de compatibilité
IV-2. Résultats statistiques
VI-2-1. Traitement avec le Suneem
IV-2 -2. Traitement avec le Metarhizium anisopliae
IV-2-3. Traitement avec le mélange Suneem 1% et Metarhizium anisopliae
VI-2-4. Test de comparaison entre les différents produits sur les larves de Culex quinquefasciatus
IV-3. Aspect des larves traitées avec le Metarhizium anisopliae et avec le mélange
IV-3-1. Adhésion de spores de Metharizium anisopliae sur la cuticule de larves de Culex quinquefasciatus
IV-3-2. Germination des spores de Metharizium anisopliae sur la larve de Culex quinquefasciatus
V-DISCUSSION
VI . CONCLUSION ET PERSPECTIVES
VI-1 Conclusion
VI-2. Perspectives
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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