L’AUTOMATE PROGRAMMABLE

L’AUTOMATE PROGRAMMABLE

Les premiers automatismes réalisés, l’étaient à l’aide de circuits à portes logiques ( ET, OU, NAND, … ). Ces circuits étaient fragiles et non modulables, donc non adaptés à de petites modifications car il fallait tous revoir d’où du temps et une énorme perte de production – Au fil du progrès, les automates ont vu le jour, ce qui modifia le traitement des informations, réduit les cabines de câblage et rendit les systèmes plus flexibles. En fait les automates reprennent le fonctionnement des portes logiques mais maintenant elles sont programmables et réduites à un faibles encombrement. 2°) Comment fonctionne un A.P.I. – Un API est comme un cerveau, il reçoit des informations de ces capteurs, les compare à son programme et active ou pas des sorties.On programme l’A.P.I d’après un grafcet séquentiel de fonctionnement, on rattache des capteurs à des entrées API nommées I X,XX et des relais, contacteurs à des sorties API nommées O X,XX.Les sorties S et R sont surtout utilisées pour les préactionneurs monostables ou des information à mémoriser ( auto-maintien de contacteur à maintenir activé pour ne pas qu’il retombe à l’état repos et pour la programmation des étapes du grafcet en mode séquentiel.La principale différence réside dans l’ordre d’exécution, en LADDER, il n’y a pas d’ordre dans les LABELS,  le label 102 peut s’exécuter avant le label 1 ! donc il n’est pas ou mal adapté à une programmation par séquence ( type grafcet ) ; contrairement au séquentiel qui lui suit directement une programmation grafcet.

Le LADDER ou langage à contact se programme par ligne avec les entrées ( test ) et les sorties sur les mêmes pages de programmations. – Chaque page se nomme un LABEL, ils vont de 0 à 999, chaque label comprend 4 lignes de programmations, il faut le nommer pour que l’A.P.I. le reconnaisse comme ligne de programmation. Pour le nommer, il faut utiliser la touche « LAB » et le numéroter de 0 à 999. – les labels ne comportent pas d’ordre d’exécution, c’est-à-dire que le label 50 peut s’exécuter avant le label 1 ; on ne peut pas programmer suivant un ordre séquentiel ( suivant un grafcet ) car une entrée peut enclencher plusieurs sorties si elle est utilisée dans plusieurs labels.- Le préliminaire ou « PRE » qui s’occupe de la gestion des mises en marche après arrêts désirés ou non ( arrêts d’urgences, … ) – Le séquentiel ou « SEQ » dans lequel on va écrire la structure ou « squelette » du grafcet et où l’on peut aussi programmer ce grafcet ( à condition qu’il ne soit pas trop important : 4 lignes de programme par étape et uniquement en sortie SET et RESET ). . – Le postérieure ou « POS » dans lequel on programme comme en langage LADDER mais ou l’on peut utiliser le grafcet pour ordonner les LABELS ( en incluant des tests directs appartenants aux bits d’étapes, exemple : X11 ); chose impossible en mode LADDER.- La première chose à réaliser est la création de la structure du grafcet, pour cela vous devez vous positionner dans le mode séquentiel. Tout d’abord vous devez initialiser l’automate en mode « SEQUENTIEL ». – Vous arrivez ensuite dans l’écran de création du grafcet, cet écran est en fait une partie de page composer de 14 lignes horizontales et 8 colonnes. Chaques lignes comprend différents symboles et chaque ligne à ses symboles :

Une fois le grafcet entré dans l’A.P.I., vous pouvez le programmer à condition que le programme ne soit pas très conséquent ( pas plus que 4 lignes ). Pour cela vous devez positionner le curseur devant l’étape à programmer à l’aide des touches de direction et « ZOOMER » dans l’étape ou la transition choisie à l’aide de la touche « ZOOM ». – Vous pouvez ensuite rentrer votre programme mais il faut savoir que les seules « sorties » disponibles sont de la forme « SET » et « RESET ». Il faut donc penser à toujours « riseter » une étape après l’avoir « seter » car sinon le programme se bloque : deux bobines de distributeur ne peuvent et ne doivent pas êtres enclenchées en même temps. – La programmation s’effectue donc sur des étapes et sur des transitions mais les écrans n’ont pas les mêmes fonctions :Le postérieure se programme comme le LADDER mais on utilise les bits interne d’étape de l’automate pour pouvoir programmer d’après le grafcet. Chaque étape activée active un bit interne du même nom que l’étape, ( étape X1 = bit X1 ). Ce bit est utilisé ensuite comme entrées permettant d’activé des sorties ( voir exemple ci-dessous )Pour entrer dans un parking il faut une carte et une présence de véhicule ; puis la barrière se lève et lorsque la cellule s3 indique que le véhicule est passé, la barrière se baisse.

 

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