Le risque de monétisation de la dette publique

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Le Pacte de stabilité et de croissance

C’est une mesure préventive afin d’éviter un endettement excessif susceptible de déstabiliser l’Union économique et monétaire de la zone euro, le pacte a été adopté en 1997 (prolongeant les critères de convergence de Maastricht 1992- 1999). On note deux Principes : . Déficit public inférieur à –3% PIB, . Endettement inférieur à –60% PIB (ou tendant vers cette norme). Ces critères correspondaient à la situation de l’Europe à la fin des années 1990 et aux espoirs de ses constructeurs : le déficit de –3% du PIB est celui qui stabilise la dette à 60%, avec un taux de croissance de 3%, une inflation de 2% et un taux d’intérêt réel de 2%. La situation a changé : la croissance potentielle est plus faible et le taux d’intérêt est plus bas. Surtout, la situation de chaque pays diffère (tableau3). La plupart de pays européens respectent le pacte, excepté les 3 grands (Allemagne, France, Italie), le Portugal et la Grèce.
La Difficultés d’interprétation du Pacte : La Règle est rigide à court terme :pro cyclique19 plutôt que contra cyclique20, ce qui rend laxiste21 en période de croissance ; est trop exigeante en période de récession. Par contre elle ne prend pas en considération les dépenses stimulant la croissance (R&D, investissements divers). Par conséquent ce règle devrait s’appliquer au déficit structurel plutôt qu’au déficit total ; Devrait plutôt exiger l’équilibre sur l’ensemble du cycle. Ce Règle est non respectée depuis 2004 et révisée en 2005 ; tolérance en cas de déficits conjoncturels.

Le risque de monétisation de la dette publique

Lorsque le déficit est financé par la création monétaire, il provoque de l’inflation, seule manière de le rembourser. Ex : les guerres, les PED. Pour cette raison, la BCE ne peut financer le déficit des Etats membres.

Effet d’éviction et effet Ricardo

L’accroissement de la dépense publique évince le secteur privé. C’est l’effet d’éviction par le secteur public. En limitant son accès aux moyens de financement, en recrutant, en lui faisant concurrence, les entreprises privées créent moins d’emploi. 7.1 La dette est un impôt différé : elle reporte les dépenses actuelles sur les générations futures. 7.2 La Théorie des anticipations rationnelles (John Muth & Robert Lucas, années 1960) : Les agents et les marchés modifient leur comportement pour tenir compte des informations dont ils disposent et des résultats anticipés de la politique économique. Les ménages adapteront leur consommation et leur épargne. Cette dernière augmente pour financer les hausses d’impôts anticipées par les ménages, ralentissant ainsi la croissance (Equivalence de Ricardo entre l’épargne constituée et le prélèvement fiscal attendu). Ex : Japon et Allemagne ; l’anticipation des dépenses liées à l’augmentation de la dette publique et au vieillissement (retraite & santé) a long temps bridé la consommation interne dans ces deux pays surtout au Japon, par effet d’anticipation, et ralentit leur croissance, rendant plus difficile le financement de la dépense publique. Contre -exemple de l’effet multiplicateur. Effet Ricardo22 dominant. L’échec japonais provient en partie de l’effet Ricardo, qui a dominé l’effet keynésien multiplicateur du déficit public.

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