LE TRAVAIL DES ENFANTS

LE TRAVAIL DES ENFANTS

Le patrimoine culturel pratiqué dans la ville de Fianarantsoa Ce patrimoine est vaste mais voici quelques pratiques culturels encore vivaces à Fianarantsoa : la circoncision, le mariage, la cérémonie mortuaire, le Fady. a. La circoncision La circoncision est le rite de passage de tous les petits garçons malagasy. Elle est pratiquée en période d’hiver (de Mai à Août) pour faciliter le pansement des enfants. Actuellement dans la ville de Fianarantsoa, il existe deux catégories de personnes responsables de la circoncision : – Les personnes responsables de la circoncision traditionnelle – Les personnes responsables de la circoncision4 moderne Les responsables du premier sont les personnes qui ont un don spécifique, que l’on dit donné par DIEU. Et les deuxièmes sont les médecins. La cérémonie après la circoncision dépend des moyens des parents de l’enfant. On fait souvent une petite fête et les parents invitent quelques voisins et quelques membres de la famille. Pendant la cérémonie, des personnes portent des cannes à sucre et crient « lahy e ! lahy e ! »

Le mariage

Le mariage existe depuis très longtemps dans la zone du Betsileo. Selon plusieurs légendes, un jour après la descente d’ADAM et EVE sur terre, les hommes et les femmes furent créés de même sexe. Satan vint alors demander aux femmes d’aller se maquiller, afin d’être très séduisantes et très attirantes. Les hommes tombèrent dans le piège. Ainsi attirés par la ruse de Satan, chacun voulait prendre la meilleure pour lui. Un conflit se développa entre les hommes et les femmes car chacun voulait pendre le ou la partenaire de l’autre. Les conflits prirent ampleur, les hommes s’entretuèrent et le sang continua à couler sur toute l’étendue de la terre. 4 La circoncision de l’enfant malgache pratiqué des sons jeune âges dans toutes les régions de Madagascar. La circoncision est un effet une coutume que les malgaches tiennent de leurs croyances hébraïques et animistes Après plusieurs jours et mois de conflit, DIEU tout puissant prit conscience du danger que représentait cette guerre, pour l’avenir de son peuple. Pour cela il envoie un ange à ADAM qui serait l’ange GABRIEL pour lui ordonner de dire à son peuple : « Si une personne désire avoir un partenaire, qu’elle aille demander sa main auprès des ses parents et proches ensuite à lui-même .Si la demande lui est accordée, l’union est bénie. Dans le cas contraire l’union ne doit pas se faire. Et celui qui essaiera de désobéir aura à subir de lourdes peines au jour du jugement dernier». Actuellement le mariage traditionnelle subsiste, mais sa forme est un peu différente : Pour respecter les familles et les parents de la femme , les parents des garçons sont obligés de faire « l’alafady ». Puis pour confirmer le FIHAVANANA entre les deux familles, on doit passer au « vodiondry5 ». Ensuite pour légitimer le mariage devant l’Etat, on fait serment devant le mairie. Enfin pour légitimer le mariage devant DIEU, on reçoit un sacrement à l’église. c. La cérémonie mortuaire La cérémonie mortuaire est un phénomène très important pour les malgaches (manan-kasina ny maty) et en particulier pour le Betsileo de Fianarantsoa. La mort est la dernière étape de séparation d’une personne avec la société, et laisse les personnes survivantes dans le malheur. Pour respecter la mort, la société Betsileo a des « FOMBA» spécifiques. Le mort est veillé deux ou trois jours. Ensuite dans la zone du Betsileo, le tombeau ne s’ouvre que si l’on tue des bœufs. Pour respecter le mort jusqu’à sa dernière demeure, sa famille doit donc tuer des bœufs. Après la « FANDEVENANA » les familles font le « FISAONANA » c’est-à-dire qu’ils portent une robe noire. A l’occasion de la mort d’un proche, le Betsileo, selon l’affinité avec le mort s’attend à ce qu’on, le prévienne en premier. « Mandray tanana » signifie que vous êtes parmi les proches. L’individu à qui on adresse le fandraisantanana assisté la toilette à mortuaire et décide avec la famille du programme à suivre. En second degré vient « le filazana » ou « iraka ». Le Ray aman-dReny sera prévenu par un messager spécial. Le reste se contentera d’une annonce à la Radio ou d’une nécrologie dans un journal. Le vrai fandevenana est le repas que l’on prend ensemble avant l’enterrement. Marquer à ce repas s’est refuser le fihavanana. La condoléance est accompagnée « solon-dranom-bary tsy masaka » ou « rambon-damba ny maty ». Le Betsileo attache beaucoup d’importance à la présence corporelle. 5 Vodiondry : cérémonie pratiqué par la totalité de tous les malgaches à l’occasion d’une fiançailles qui est déjà le mariage traditionnelle. C’est une institution que chaque famille respecter pour son honneur – 26 – d. Le fady Le fady est une chose que l’on respecte selon la tradition ou l’héritage culturel. Actuellement les personnes respectant le Fady sont de plus en plus rares car la plupart des personnes qui résident en ville sont des migrants. Ils oublient leur fadys à cause du coût de la vie en ville, ou bien sous l’influence de la culture urbaine. De plus, la plupart sont devenus chrétiens car la ville de Fianarantsoa est dotée de nombreuses églises chrétiennes. Ainsi, certaines églises interdisent de manger du sang, d’autres de manger la viande de porc etc. Aujourd’hui, les choses interdites par l’Eglise sont donc appelé « fady» pour les personnes dans la ville de Fianarantsoa.  

Table des matières

PREMIERE PARTIE CADRE GENERAL DE LA RECHERCHE
Chapitre 1. PRESENTATION GENERAL DE LA COMMUNE URBAINE DE FIANARANTSOA
I. Historique de la ville
II. Localisation administrative et géographique
III. Situations démographiques
IV. Les classes sociales existantes
V. Les situations sociales
1. L’enseignement
2. Santé
3. Les institutions liées aux enfants installées dans la ville de Fianarantsoa
3. 1. Les services publics
a. L’inspection du travail
b. La brigade des mœurs
c. Les juges des enfants
3. 2. Les associations ou les ONG
a. L’ONG Enfant du soleil
b. L’ONG VOZAMA
c. PACT- Madagascar
d. L’ONG « Bel Avenir »
VI. Situations économique de la ville
a. Le secteur primaire
b. Le secteur secondaire
c. Le secteur tertiaire
VII. Le patrimoine culturel pratiqué dans la ville de Fianarantsoa
a. La circoncision
b. Le mariage
c. La cérémonie mortuaire
d. Le fady
Chapitre 2. APPROCHE THEORIQUE DU THEME DE RECHERCHE
I. La notion générale sur le travail des enfants
1. Qu’est-ce que le travail ?
2. Qu’appelle-t-on enfant ?
3. Travail des enfants
II. L’organisme international liée à la lutte contre le travail des enfants : BIT/IPEC
1. La BIT / IPEC
2. L’OIT (Organisation Internationale du Travail)
3. L’OIT et le travail des enfants
4. L’IPEC
III. La législation sur le travail des enfants
a. Selon la constitution Malgache
b. Selon le code du travail à Madagascar
c. Les conditions de travail à Madagascar
d. Selon le droit de l’homme
e. La législation sur le travail des enfants de l’OIT
IV. Le travail des enfants dans le monde
a. La situation actuelle
b. Quelques pays du monde où l’on voit des enfants travailleurs
c. Le travail des enfants à Madagascar
V. Le rôle de l’Etat.
a. Expérience dans la lutte contre le travail des enfants à Madagascar
b. Le service de la promotion des droits fondamentaux
c. Les activités directes de lutte contre le travail des enfants
DEUXIEME PARTIE PRESENTATION DES RESULTATS D’ENQUETES
Chapitre 3. TABLEAU SYNTHETIQUE DES RESULTATS DES ENQUETES
I. Les enfants mendiants
II. Les enfants porteurs
III. Les enfants travailleurs a domicile
IV. Les enfants travailleurs de sexe
Chapitre 4. LES MANIFESTATIONS DU TRAVAIL DES ENFANTS
I. Les enfants mendiants
a. L’instruction des enfants
b. Les conditions d’activités
c. Les conditions de vie des enfants mendiants
II. Les enfants porteurs
a. L’instruction des enfants travaillant comme porteurs
b. Les conditions d’activités
c. Les conditions de vie des enfants porteurs
III. Les enfants travailleurs à domicile
a. L’instruction des enfants
b. Les conditions d’activité des enfants travaillant à domicile
c. Les conditions de vie des enfants
IV. Les enfants travailleurs du sexe
a. Les instructions des enfants
b. Les conditions d’activités des enfants
c. Les conditions de vie des enfants travailleurs du sexe
TROISIEME PARTIE ANALYSE DES DONNEES ET SUGGESTIONS
Chapitre 4. ANALYSE DES DONNEES
I. Les facteurs expliquant le travail des enfants
1. La pauvreté
1.1. Les facteurs économiques
a. L’économie de la ville
b. Le revenu et le types d’activité des parents des enfants
c. La qualité de la nutrition
1.2. Les facteurs sociaux
a. La croissance démographique
b. L’exode rural
c. Les orphelins
d. Le divorce des parents
e. Les relations des enfants avec les membres de leur famille
f. La mentalité des employeurs
1.3. Le facteur politique
1.4. Le facteur traditionnel
2. La qualité de l’éducation à Madagascar 10
II. Les conséquences du travail des enfants
Chapitre 6. SUGGESTIONS POUR LA LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS
I. Suggestion pour l’Etat
1. Les renforcements de la capacité organisationnelle et institutionnelle des programmes de lutte contre le travail des enfants.
2. L’amélioration du cadre juridique et légal
II. L’amélioration des conditions de vie et de revenus des parents à risque et de leurs familles
III. L’amélioration, le renforcement et la promotion de l’accès des enfants à un enseignement de qualité
IV. Le renforcement et l’amélioration de la sensibilisation et la mobilisation sociale
V. Les suggestions pour éviter les activités dangereuses et insalubres des enfants

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