Les aires protégées en Algérie

Les aires protégées en Algérie

L’aire protégée désignant des territoires d’étendue variable, bénéficiant d’un statut de conservation. L’union internationale pour la conservation de la nature (UICN) distingue six catégories de telles aires : les réserves naturelles intégrales, les parcs et les monuments nationaux, les resserves a but spécialisé, les zones de paysages protèges, enfin, les aires de gestion des ressources. A ces catégories de l’UICN s’adjoignent deux types d’aires protégées créés par l’UNESCO : les réserves de biosphère et les sites du patrimoine mondial.

Les parcs nationaux de l’Algérie

Les aires protégées en Algérie constituent à cet effet le meilleur modèle de gestion et de conservation in situ de la diversité biologique. Les parcs nationaux sont à ce titre la catégorie de gestion la plus utilisée. Ils sont au nombre de dix, placés sous la tutelle de la direction générale des forêts (Tab. 3) (Fig. 7). Ils couvrent une superficie totale de 56 565 361 ha soit 23.80% du territoire national. Les parcs nationaux du nord totalisent une superficie de 165 361 ha (0.07% du territoire national), les deux autres situés dans le grand sud sous la tutelle du ministère de la culture (parc culturel de l’Ahaggar et le parc culturel du Tassili) couvrent 56 400 000 ha (23.73% du territoire national). Deux autres sont en cours d’étude le parc national à Taghit dans la wilaya de Bechar, et le parc national de Djebel Beni Salah à la wilaya de Guelma. [12] Les parcs nationaux sont des espaces naturels protégés, par définition ; se sont des surfaces étendues dans lesquelles toute exploitation des ressources naturelles minérales ou biologiques est interdite, ainsi que tout aménagement urbano-industriel ou infrastructures routières – exceptées celles permettant l’accès aux zones les plus visitées que le parc protège, dont l’impact doit être réduit au strict minimum- . De même, l’exploitation agricole y est  interdite mais un pastoralisme extensif peut y être tolère s’il préexistait a la création du parc. (RAMADE, 2008) .

Les aires marines et côtières protégées en Algérie

Les aires marines protégées sont mondialement reconnues comme des outils efficaces pour protéger l’environnement marin pour offrir une protection particulière aux sites perçus comme abritant les habitats et les espèces les plus importants. Impliquées dans la complexité de la sauvegarde de leur mer dans son ensemble. L’Algérie compte dix aires marines protégées pour leurs importances comme lieux de nidification de certaines d’espèces sensibles. (Tab. 4) Tableau (4) : aires marines protégées en Algérie (ABDELGUERFI, 2003) Aires marines Wilaya de rattachement îles Habibas Wilaya d’Oran île de Rachgoun (Ile Leila) Wilaya de Ain Temouchent Domaine marin du PNEK Wilaya de Taref Taza-Cavallo-banc des Kabyles wilaya de Jijel Gouraya Wilaya de Bejaia Chenoua-Tipaza Wilaya :Tipasa, Alger et Boumerdès Presqu’île de Collo Wilaya de Skikda Cap de Garde Wilaya de Annaba Iles Aguellis Wilaya :Tipasa, Alger et Boumerdès Aire marine de Tigzirt Wilaya :Tizi Ouzou 

Les zones humides protégées « sites Ramsar »

Une zone humide est une région où l’eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et végétale associée. Elle apparaît là où la nappe phréatique arrive près de la surface ou affleure ou encore, là où des eaux peu profondes recouvrent les terres [13]. L’importance des zones humides et leurs fonctionnements dans la biosphère sont divers, néanmoins l’impacte des zones humides sur la protection de la biodiversité est le facteur principal, elles offrent aux espèces animales et végétales qui y sont inféodées, les fonctions essentielles à la vie: l’alimentation, la reproduction grâce à la diversité des habitats ; la fonction d’abri, de refuge et de repos notamment pour les poissons et les oiseaux migrateur. Selon la convention de Ramsar (adoptée en 1971), les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes Chapitre II : Présentation de la zone d’étude 14 ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres. [14] L’Algérie fait partie des pays signataire de la convention depuis 1984, actuellement 50 sites algériens sont inscrits (Tab. 5) et dix autres 10 sites prévus au classement sur la liste Ramsar pour la période 2012-2015 [14] .

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