Les artisans d’art au service de la haute couture, métiers en crise ou en renaissance

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LES ARTISANS D’ART AU SERVICE DE LA HAUTE COUTURE, MÉTIERS EN CRISE OU EN RENAISSANCE ?

Nous emprunterons l’I.N.M.A. sa défiition des métiers d’art Les métiers d’art sont l’héritage de savoir-faire pré-cieusement élaborés au fil des siècles. Ils offrent une palette de plus de 200 métiers répartis en 19 secteurs Terre, verre, bois, cuir, arts graphiques ou arts du spectacle…
Cette grande diversité représente une ressource infinie pour tous les artisans, artistes et créateurs. Elle évolue sans cesse au gré des innovations et des collaborations.
Un métier d’art peut être défini par l’association de trois critères
Il met en œuvre des savoir-faire complexes pour transformer la matière.
Il produit des objets uniques ou des petites séries qui présentent un caractère artis-tique.
Le professionnel maîtrise ce métier dans sa globalité.
Les professionnels des métiers d’art sont d’abord des hommes et des femmes de pas-sion. Ils peuvent travailler pour la conservation et la restauration du patrimoine. Ils peuvent aussi œuvrer dans le domaine de la création en lien avec les particuliers, les décorateurs ou les designers. Métiers d’hier et d’aujourd’hui, les métiers d’art sont sur-tout des métiers d’avenir. Ils éveillent sans cesse de nouvelles passions et vocations.
Les modistes appartiennent au secteur mode des métiers d’art7 tout comme les corse-tiers, éventaillistes, plumassiers, modélistes et tailleurs. La simple évocation de ces noms de métiers nous fait quitter notre quotidien contemporain. Les modistes ont be-soin de collaborer avec d’autres métiers d’art pour réaliser certaines de leurs pièces. Plumassiers, pour certaines garnitures ou le travail de certains accessoires de tête. Mais aussi des fabricants de fleurs artificielles, autre métier d’art rattaché par l’I.N.M.A. l’art floral, toujours pour agrémenter leurs chapeaux ou accessoires de tête.
Autre métier d’art nécessaire aux modistes, celui de formier, décrit sur la même page que les modistes par l’I.N.M.A. , cette profession qui fabrique les moules en bois sur lesquels les modistes peuvent tendre leur matière et donner forme au chapeau relève de la sculpture sur bois.
Les métiers de la chapellerie sont des métiers rares. Jusque dans les années 1950, chaque ville de province comptait au moins une chapellerie et une modiste. Au cours de la première décennie des années 2000, on pu assister un regain d’intérêt pour les chapeaux et parures de tête. Pourtant, les débouchés des métiers de chapelier et de modiste demeurent assez réduits. La chapellerie traditionnelle subit la concurrence des pays de l’est et de la Chine.
Aujourd’hui, selon le Syndicat national des fabricants et grossistes en chapellerie, mode, fleurs, plumes et accessoires, on recense environ cent chapeliers détaillants, entre deux cents et trois cents modistes, une dizaine de chapeliers et moins de dix fa-bricants produisant en très grandes séries. Il ne reste plus que deux formiers en France qui travaillent pour les maisons de couture parisienne ou pour les modistes français et étrangers.
La plupart des modistes exercent toujours en tant qu’indépendants, le plus souvent en atelier unipersonnel, confectionnant des chapeaux pour une clientèle aisée de particu-liers, pour des créateurs de mode, pour des professionnels des milieux du spectacle et de l’événementiel (théâtre, cinéma…). Certains modistes ont une activité saisonnière et travaillent temps partiel. D’autres connaissent la notoriété et travaillent pour la haute couture. Ce secteur, intimement lié aux tendances de la mode, est en perpétuelle évolu-tion8.
La figure de la modiste est-elle réellement absente de l’imaginaire collectif contemporain Afin d’aborder cette question nous allons remonter dans le temps, jusqu’au XVIIIe siècle. Nous sommes sous le règne de Louis XVI Marie-Antoinette, son épouse, règne sur les élégances de la cour. La rencontre de la jeune reine et de l’un de ses four-nisseurs en la personne de Rose Bertin va profondément modifier les rôles dans la création de nouvelles tendances et voir l’émergence d’un nouveau métier reconnu en 1776 celui de marchand de mode. Il acquis le droit de fabrication et de vente, cumul d’activités jusque là interdit par les corporations. Pour cette jeune femme de 29 ans c’est une véritable révolution qui voit émerger une nouvelle figure, celle de la mar-chande de mode ».
C’est Rose Bertin9 qui dicte la manière de s’habiller alors que jusque là les ten-dances étaient plutôt lancées par des per-sonnalités de la cour. C’est la naissance d’une véritable profession, de simple fournisseur elle devient créateur ». Elle sera surnommée le Ministre des modes de Marie-Antoinette. Alors qu’elle une clientèle aristocratique, ce sont ses liens avec la reine de France qui assoiront sa réputation due son inventi-vité talentueuse.
Cette roturière dont le sens des affaires est aussi très développé dictera l’élégance toute l’aristocratie et dirigera un atelier d’une trentaine d’ouvrières. Elle préfigure ce que seront au XIXe siècle la haute couture et la haute mode.
Au XIX e siècle la figure de la modiste est la grisette jeune femme coquette aux mœurs légères. Ouvrière de mode employée par de grands ateliers, le chapeau se porte au quotidien et les ateliers sont nombreux partout en France.
Les raisons d’une crise Le métier de modiste s’est lui-même autorégulé dans son nombre depuis le moment où le chapeau n’a plus été un objet du quotidien des élé-gantes et des élégants. Cette capacité s‘adapter au marché économique est essentielle. La force de la Chambre syndicale de la couture parisienne est d’être en lien étroit avec les professionnels. Les formations dispensées répondent la réalité du marché écono-mique.
Le XXe siècle connaît de grandes figures de modistes, les talentueuses et entreprenantes Jeanne Lanvin et Gabrielle Chanel qui débutèrent dans la mode et ensuite créèrent leurs maisons de couture qui connurent le succès que l’on sait. Au-delà du chapeau, elles ont su créer de grandes maisons. Gabrielle Chanel inventa la femme du XXe siècle. Elle sut imposer un style qui reste une référence dans l’histoire de la couture. Ces deux femmes au destin hors du commun éclipsent des personnalités moins médiatiques qui occupèrent des places importantes dans l’histoire du chapeau.
Des noms de modistes parleront davantage un public aimant la mode et son histoire Caroline Reboux (1837 -1927), Claude Saint-Cyr (1911-2002), Madame Paulette (1900-1984), ou Jean Barthet (1920-2000). Ces noms évoquent quelques grandes figures de la profession de modiste, des figures majeures pour une profession qui s’efface der-nières les grandes figures de la couture. La haute couture supplanté la haute mode.
La haute couture vit elle même des heures chahutées entre incompréhension du grand nombre et disparition d’une clientèle jusque là captive. L’existence d’un prêt-à-porter de luxe et le besoin de l’immédiat rendent difficilement perceptible la nécessité du temps pour réaliser de belles choses dont le caractère unique s’éloigne radicalement du click and buy proposé aux jeunes générations connectées.
Cette incapacité attendre est un réel abîme tous points de vue.
Que penser du choix fait par certaines maisons de prêt-à-porter de mettre en vente tout ou partie de leurs collections l’issue des défilés alors que l’usage ne rendait jusqu’alors disponible celles-ci qu’environs six mois après Encore une fois, on veut satisfaire l’instant un besoin qui ne semble plus pouvoir attendre. Sans entrer dans des considérations qui relèvent plus de la philosophie, il va s’en dire qu’une clientèle qui comprend et qui adhère au sur mesure se réduit, indépendamment d’une question financière. La haute mode telle que la pratique les modistes nécessite du temps, plu-sieurs essayages elle emploie des matières nobles nécessite des recherches en termes de coloris, voire la réalisation de teinture… La crise de la profession est due aussi ce que la clientèle perdu la connaissance des matières nobles et ne fait plus forcément la différence entre matière noble et moins noble… Laurence Bossion cons-tate avec regrets l’incapacité de plus en plus fréquente de la part de ses clientes d’apprécier certaines matières pour leur noblesse, même si leur coût est souvent pro-portionnel. Il de plus en plus d’incompréhension sur les matières nobles qu’aiment travailler les modistes parce que cela fait partie de leur culture professionnelle et que le rendu est incomparable.
Autre élément de crise pour la profession la disparition de certaines matières ou de certains fournisseurs. Le nombre de modistes diminuant, certaines fabrications ont disparu certaines matières comme la sparterie ne se trouvent plus, ce qui oblige les modistes trouver d’autres moyens. Il en va de même pour certains apprêts qui ne sont plus autorisés, des solvants l’eau étant imposés contre les solvants l’alcool d’autrefois. Encore une fois, les modistes sont obligées de s’adapter ces nouvelles contraintes.
On trouve là le ressort d’une renaissance perpétuelle du métier de modiste, métier de passion où les personnes attachées cet étrange objet de convoitise qu’est le chapeau sont prêtes de nombreux sacrifices pour continuer quoi qu’il en soit leur profes-sion et ainsi offrir leur clientèle le meilleur de leurs réalisations.
Afin d’appréhender la relation que nous pouvons entretenir l’objet chapeau », nous avons mis en ligne et diffusé par courrier électronique et sur le réseau social Facebook un questionnaire10 Le dépouillement des presque 150 réponses donne un aperçu qui semble cohérent avec notre propos. Le chapeau est considéré comme un accessoire de mode mais aussi comme un moyen de se protéger du soleil ou du froid. Celui-ci n’est porté que rarement mais presque 71% souhaitent en porter plus souvent. Ce sont les mariages et autres cérémonies qui sont les occasions du port de cet accessoire avec 53%. Porter un chapeau, c’est avant tout se faire plaisir (81,5 %) et se sentir plus élé-gant (66,7 %)11
Pour l’achat de notre chapeau, nous allons avant tout dans les grands magasins et chez des chapeliers. L’achat chez un modiste ne représente que des personnes ayant ré-pondu au questionnaire.
La présence de chapeaux dans les magasins où se font habituellement les achats vesti-mentaires pourrait être le moyen de susciter l’envie d’arborer des couvre-chefs (43,5 %). Dans les réponses autre (26,7 %) la question de ce qui donnerait envie de porter un chapeau sa présence dans la rue, sur d’autres personnes, est souvent donnée. Cela répond certainement la retenue que certains observent par rapport cet accessoire.
Nous nous réjouissons de savoir que pour plus de 76 des personnes ayant répondu notre questionnaire, porter un chapeau est avant tout un plaisir et qu’ils n’ont pas l’impression de se plier des usages désuets (seulement 2,8 ont l’impression de res-sembler leurs aïeuls !) mais se sentent plus belles beaux
Ce questionnaire donne plutôt bon espoir quant la survie du chapeau. Il est certain que des pièces d’exception ne peuvent exister que si de la grande diffusion existe. Les chapeliers ou les industriels du chapeau sont effectivement des concurrents des mo-distes. Mais leur production, largement diffusée et accessible un grand nombre, per-met de voir dans la rue des chapeaux et cela est la chose la plus essentielle.
Il est regrettable que les couturiers ou marques de prêt-à-porter ne fassent pas une place plus importante au chapeau. Regrettable également que la haute couture pari-sienne ne fasse pas non plus une grande place au chapeau. La maison Chanel dans son entreprise de sauvegarde des métiers d’art liés la mode racheté la Maison Mi-chel. Il est dommage que la même maison Chanel n’en profite pas pour rendre plus pré-sents les chapeaux dans ses nombreux et très médiatiques défilés.
La maison Chanel occupe une place importante dans la sauvegarde des métiers d’art. Depuis 1985, avec sa filiale Paraffection, elle mène une véritable politique de rachat des fournisseurs afin de permettre la poursuite de son activité dans de bonnes conditions. En juillet 2016, Chanel racheté quatre PME françaises du secteur de la soie pour sécu-riser ses approvisionnements. la même période, Chanel acquis la mégisserie Richard, spécialiste de la fabrication de cuir d’agneau. Paraffection acquis tout au long de ces années différents artisans d’art liés la haute couture le plumassier Lemarié, les brodeurs Lesage et Montex, le chausseur Massaro, le gantier Causse… Et la Maison Michel, modiste-chapelier. L’appartenance de ces entreprises artisanales Paraffection ne les empêche pas de conserver une indépendance et de vendre leurs réalisations aux autres grandes maisons de couture.
Ces rachats constituent un véritable conservatoire des métiers d’art. Chanel l’emploie comme moyen de communiquer. Il s’agit aussi pour la maison de s’assurer du bon ap-provisionnement en vue de sa propre production. Véritable force économique, ces mai-sons sont ainsi assurées d’une survie dans de bonnes conditions.
Chaque année, depuis 2002, il le défilé des métiers d’art au mois de décembre, grand rendez-vous mode et grande messe communicationnelle. Cet événementialisation donne du sens aux métiers d’art. Il s’agit chaque fois de créer un temps fort, la saison dernière Cuba, en 2014 Salzbourg et en décembre prochain au Ritz Le palace qui vient d’être restauré un lien fort avec la maison puisqu’il fut la résidence de Gabrielle Chanel. La réouverture du Ritz offre présent un spa utilisant les produits cosmétiques de la maison de la rue Cambon.

Chanel news, 24 novembre 201412 Les métiers d’art

Présentée au mois de décembre, la collection des Métiers d’Art propose depuis 2002 une collection de Prêt-à-Porter en marge du calendrier des défilés afin de mettre à l’honneur les savoir-faire d’exception des Maisons d’Art : le parurier Desrues, le plumassier Lemarié, le modiste Maison Michel, le bottier Massaro, le brodeur Maison Lesage, le brodeur Ate-lier Montex et le gantier Causse.
Chaque année, Karl Lagerfeld s’empare de l’histoire de Chanel en désignant une ville liée à l’histoire ou à l’actualité de la Maison. Cette ville devient ainsi le fil conducteur de la collection qui rend hommage au travail des ateliers et à leur savoir-faire spécialisé, tout en revisitant les codes de la Maison Chanel.
Les petites mains interprètent avec talent, saison après saison, les croquis de Karl Lager-feld et leur donnent vie. « C’est fait d’une façon très artisanale dans le meilleur sens du mot, parce que dans artisanal, il y a art. L’art de bien faire. Un art appliqué. Et c’est vrai-ment formidable. Je pense que l’image de cette collection tient beaucoup à ce raffinement qu’il faut vraiment voir de près, presque toucher, pour savoir comment c’est fait et pour vraiment apprécier la beauté de ce travail » explique Karl Lagerfeld.
Chanel est la seule Maison à avoir dédié une collection à part entière aux Métiers d’Art, s’attachant ainsi à pérenniser un héritage et une expertise hors du commun. Depuis plus de dix ans maintenant, cette collection n’a cessé de se développer et possède aujourd’hui sa propre identité.
Disponible en boutique en mai, la collection des Métiers d’Art allie savoir-faire artisanal et modernité et offre aux clientes une garde-robe de Prêt-à-Porter raffinée et élégante. Les accessoires -sacs, souliers, bijoux fantaisie ou encore boutons- reflètent le soin appor-té au moindre détail.
Tokyo, New York, Monte-Carlo, Londres, Moscou, Shanghai, Byzance, Bombay, Edimbourg ou encore Dallas et bientôt Salzbourg sont autant de villes qui ont servi de décor à la pré-sentation des collections des Métiers d’Art de Chanel.
Anne Combaz
Autre acteur de la mode et de l’élégance sur lequel l’on peut s’interroger quant la place des chapeaux la presse Prescripteurs et faiseurs de tendances, la presse qui crée la mode de la rue oublie souvent cet accessoire. Qu’il est loin le temps où le cha-peau faisait la mode. Quelle déception de voir des numéros spéciaux accessoires où seuls chaussures, sacs main ou lunettes sont présentés.
Cette remarque est nuancer par la lecture récente de certains magazines. Tout comme les publicités Chanel de cet automne montrent des chapeaux, on peut voir quelques chapeaux dans les pages mode. Un frémissement de bon augure pour l’accessoire
La profession des modistes pâtit très certainement du fait qu’elle se compose d’une mosaïque d’individualités qui chacune sa mesure essaie de vivre ou de survivre sans forcément se fédérer ou se souder comme peuvent faire d’autres professions au pou-voir économique plus important.
Ce métier d’art reste méconnu du grand public, comme nombre de métiers d’art. Des actions de communication destinées un large public peuvent remédier cela. L’appétence pour le beau et la belle manière semble ne pas connaître de désamour ni du particulier ni des puissances publiques qui connaissent le pouvoir économique que représente les métiers d’art dans leur ensemble. Le chiffre d’affaire des grandes entre-prises est important dans la balance commerciale de la France. Les étrangers nous en-vient nos produits de luxe qui sont largement exportés ou constituent les achats privi-légiés de touristes au pouvoir d’achat renforcé par notre système de détaxe.
La puissance publique connaît l’importance des métiers de la création pour le bon fonc-tionnement de l’économie. Bruno Julliard, premier adjoint d’Anne Hidalgo, maire de Paris, est chargé de la culture, du patrimoine, des métiers d’art, des entreprises cultu-relles… Ce souci de la puissance publique est l’objet du chapitre suivant.

DES MÉTIERS REVALORISÉS ET ÉVÈNEMENTIALISÉS PAR LA PUISSANCE PUBLIQUE ?

Loin du colbertisme, la circulation des hommes et des produits de nos jours ne permet plus ce protectionnisme appelé pourtant des vœux de certains. La France et ses ins-tances publiques mènent des actions en faveur des métiers d’art qu’elle entend valori-ser par des actions de communication.
L’I.N.M.A. organise les journées européennes des métiers d’art (JEMA), manifestation annuelle qui lieu le premier week-end d’avril pendant trois jours. Ces journées ont pour ambition la valorisation du patrimoine immatériel et vivant ».
Elles fédèrent et mobilisent l’ensemble des acteurs du secteur. Les professionnels des métiers d’art sont au cœur de l’évènement portes ouvertes d’ateliers et de centre de formation, expositions, rencontres, démonstrations de savoir-faire, circuits découverte, etc. ».
La ville de Paris mène des actions en faveur des métiers d’art Paris Création »13 au-quel appartient le fonds de dotation des ateliers de Paris. Les ateliers de Paris est un incubateur pour les métiers d’art, de la mode et du design. Centre de ressources, l’incubateur est une structure d’accueil destinée accompagner un projet d’entreprise. Elle propose conseil pour l’aide la formalisation du projet et la validation de sa viabi-lité, recherche de financements et de partenariats. L’hébergement des Ateliers de Paris s’adresse principalement aux diplômés des écoles d’art appliqués, de mode et de de-sign. Ce dispositif, tout fait innovant dans le secteur de la création, répond un besoin identifié par les acteurs institutionnels et professionnels. Le public concerné par l’hébergement, outre les diplômés d’écoles, est également celui des personnes en re-conversion professionnelle (demandeurs d’emploi), de collectifs de créateurs en re-cherche d’activités, constitués en associations ou coopératives ».
Cela représente une aide véritable laquelle s’ajoute une galerie (rue du Faubourg Saint-Antoine) et des prix récompensant de jeunes talents. Grands prix de la création de la ville de Paris et Prix de perfectionnement aux métiers d’art ».

Table des matières

Introduction
I Modiste, un métier d’art comme les autres
I-1 Les artisans d’art au service de la haute couture, métiers en crise ou en renaissance
I-2 Des métiers revalorisés et évènementialisés par la puissance publique
I-3 Quels sont les acteurs de l’innovation, de la promotion et de la revalorisation des modistes
II La communication des métiers d’art de l’institution l’entrepreneur culturel et créatif, des approches symboliques renouvelées
II-1 Un héritage symbolique des métiers patrimonialisés
II-2 La communication des chapeliers, modistes d’ici et d’ailleurs, quels moyens, quels outils
II-3 Vers d’autres mises en pratique de communication, la frugalité au service des métiers d’art ?
III Une stratégie d’intermédiation dédiée un métier et une créatrice
III-1 Une modiste, un métier et une créatrice Sandrine Bourg
III-2 Modistes du Grand Paris et d’ailleurs, un métier qui s’écrit et se communique
III-3 L’ouverture communicationnelle et relationnelle des modistes de la médiation vers les clients et les publics, préconisations
Conclusion
Bibliographie et webographie
Métiers d’art, mode et société
Communication, médiatisation et médiations
Mots-clés
Résumé

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