Les enjeux de la cartographie détaillée des changements d’occupation des sols sur le site de Rennes Métropole

Les enjeux de la cartographie détaillée des changements d’occupation des sols sur le site de Rennes Métropole

 Rennes Métropole : une forte croissance urbaine 

Une croissance qui repose sur un dynamisme démographique et économique La ville de Rennes, située à l’Est de la Bretagne et au centre du département d’Ille-et-Vilaine, compte environ 210 000 habitants intramuros, contre 390 000 pour la LEFEBVRE, Antoine. Contribution de la texture pour l’analyse d’images à très haute résolution spatiale : application à la détection de changement en milieu périurbain – 2011 Les enjeux de la cartographie détaillée des changements d’occupation des sols sur le site de Rennes Métropole Chapitre 9. Les enjeux de la cartographie détaillée des changements d’occupation des sols sur le site de Rennes Métropole métropole de Rennes (Rennes et 36 communes périphériques) et 580 000 dans l’aire urbaine de Rennes (141 communes dans lesquelles au moins 40 % de la population résidente a un emploi).

Enfin, une zone d’emploi qui recouvre 200 communes, comprend deux tiers de la population du département d’Ille-et-Vilaine et rassemble 70 % de ses emplois (Figure 9.1 et Tableau 9.1). La ville de Rennes occupait en 2006 le 11ème rang du classement des villes françaises en termes de population, Rennes Métropole étant au 13ème rang des EPCI (Établissement public de coopération intercommunale) hors Île-de-France [AUDIAR 2009b]. Ainsi, Rennes a une sphère d’influence qui s’étend bien au-delà de son territoire et joue un rôle de capitale régionale grâce à son attractivité.   Tableau 9.1 – Population de Rennes sur la période 1990-2009 (dans [AUDIAR 2009b]) de plus de 250 000 habitants (Figure 9.2) derrière les communautés de Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence (non représentée sur la figure) et Bordeaux [AUDIAR 2009b]. Ce dynamisme démographique est dû à un excédent naturel de 0.72 % par an en moyenne – le plus fort au niveau national après celui de Paris – et un solde migratoire de 0.59 % par an en moyenne – le 6ème des grandes agglomérations françaises. Il illustre la jeunesse de la population et l’attractivité de Rennes Métropole. Les projections démographiques effectuées par l’AUDIAR et l’INSEE montrent que cette croissance démographique devrait continuer au même rythme d’ici 2030 (AUDIAR, 2009b). 

Une extension urbaine selon un modèle de ville archipel

L’augmentation de la population et des activités se traduit par une extension urbaine qui s’est effectuée selon un modèle de ville archipel. Contrairement à de nombreuses villes, le phénomène de périurbanisation a été très contraint à Rennes par la politique de planification urbaine dès les années soixante, ce qui a permis de contenir l’étalement de la ville, délimitée par une rocade et enserrée par une ceinture verte. Ainsi, dès 1967 Henri Fréville, le maire de la ville, est à l’origine de la création d’une Communauté de Communes. Le District Urbain de l’Agglomération Rennaise et l’Agence d’Urbanisme et de développement Intercommunal de l’Agglomération Rennaise, créés respectivement en 1970 et en 1972, élaborent les documents d’urbanisme du District, en concertation avec de nombreux partenaires.

L’urbanisation du territoire s’est effectuée en suivant trois Schémas Directeur 194 LEFEBVRE, Antoine. Contribution de la texture pour l’analyse d’images à très haute résolution spatiale : application à la détection de changement en milieu périurbain – 2011 9.1. Rennes Métropole : une forte croissance urbaine d’Aménagement Urbain (SDAU) puis un Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays de Rennes :

– Le premier SDAU de 1974, qui concernait Rennes la ville centre plus 28 communes de sa périphérie immédiate prévoyait à l’horizon 2010 un développement de la ville selon un schéma linéaire selon un axe Nord-Est/Sud-Ouest qui suivait le schéma de transports en commun, en créant des villes nouvelles dans le prolongement de la ville-centre. Ce SDAU a été mis en révision par la municipalité suivante en 1977 dirigée par Edmond Hervé, qui, opposée à la création de villes nouvelles, préférait renforcer les villes existantes autour de la ville-centre. – Le SDAU de 1983 a abandonné le schéma de périurbanisation pour adopter un schéma de développement radio-centrique qui privilégie une croissance de toutes les communes du district en contrôlant la croissance de la ville centre à travers la mise en oeuvre d’une ceinture verte, non seulement autour de la ville centre, mais aussi autour des villes satellites existantes sur lesquelles l’urbanisation se concentre alors. L’objectif clairement affiché est d’éviter le phénomène des banlieues en contrôlant la consommation des terres agricoles, en interdisant le mitage et en augmentant la densité des zones bâties [AUDIAR 1993]. Ce deuxième SDAU a aussi été mis en révision face à l’étalement urbain qui s’est accéléré dans les années 80, de nombreux lotissements de maisons individuelles ayant vu le jour autour des villes satellites de Rennes. 

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