Apprentissage organisationnel.

Ce chapitre a pour principal objectif de présenter apprentissage organisationnel puis de présenter les facteurs interagissant sur inter-organisationnel. Cette présentation nous permettra de connaître une majeure partie des connaissances scientifiques sur cette thématique de recherche afin de mieux comprendre l et entre les organisations. viduel de Piaget puis de Bateson qui sont en partie à la base des conceptualisations sur . Après la présentation de travaux précurseurs sur la notion organisations, nous présenterons les différences entre le courant de apprentissage organisation apprenante. est représenté soit comme le produit de boucles de rétroaction anisation (selon Argyris et Schön), soit comme un comportement organisationnel combinant des routines (selon Levitt et March), soit comme un mode de conversion des connaissances (selon Nonaka et Takeuchi), soit comme un apprentissage collectif assurant simultanément la coordination et la formation des acteurs (selon Hatchuel). présenterons que le modèle de Senge qui met en avant les nécessités de construire un apprentissage collectif en adoptant une approche systémique. Ensuite, nous proposerons une analyse de apprentissage isationnel au sein des alliances . Pour ce faire, après avoir rappelé les similitudes -organisationnel et le partage treprise étendue, nous expliquerons les liens entre (intra-)organisationnel et – organisationnel. Enfin, nous traiterons brièvement des dau sein des alliances afin de présenter des facteursbiologique de l’Homme et de en particulier. Piaget met en évidence le fait que le processus pas simplement une accumulation de connaissances car il est en fait une recombinaison périodique, une « équilibration » (Piaget, 1977), des anciennes connaissances avec celles dernièrement apprises : d.). L’accommodation appartient aux structures des représentations mentales alors que l’assimilation appartient à leurs fonctions. Etudier en détail ces deux processus cognitifs complexes permettant la construction et la structuration des connaissances chez ne nous semble pas utile, en revanche, nous devons exposer sommairement les préceptes généraux pertinents par rapport à notre recherche que résument ci-dessous Dubé (1986) : – Si la connaissance est incompatible avec la structure alors, elle est « absorbée » par un déséquilibre-équilibration créant une nouvelle structure (processus.

Colin Lalouette.

Bateson s’intéresse aux processus d’apprentissage individuel un groupe en adoptant une approche cybernétique. Sa thèse soutient que lorsque deux individus sont en interaction, soumis à un processus d’apprentissage. Bateson de nombreux travaux novateurs dans le domaine de la psychologie66 ; en particulier pour le traitement de la schizophrénie, pour la thérapie familiale et pour la thérapie de groupe. que tout apprentissage repose sur des -erreur », Bateson (1972) ordonne différents niveaux devant être corrigées. Cette « hiérarchie des degrés d’apprentissage » définit – L’« apprentissage 0 » est l’apprentissage le plus simple qui correspond au traitement une information inédite et au changement de disposition du sujet entre le moment précédant la réception de l’information et celui qui le succède ; cet apprentissage se caractérise par une réponse spécifique qui, juste ou fausse, n’est pas susceptible de correction ; – L’ « apprentissage I » est l’apprentissage qui correspond à la modification du modèle d’interprétation et qui au changement de la capacité du sujet à réagir aux signaux qu’il reçoit et que le physiologiste Pavlov (1927) compare à un « reflexe conditionné » ; cet apprentissage se caractérise par une augmentation du nombre de choix de réponse, grâce à la ; – L’ « apprentissage II » est l’apprentissage qui correspond à « apprendre à apprendre à recevoir des signaux dans un contexte interactionnel » (Winkin, 1981) et modèle d’in ; cet apprentissage se caractérise par un certain talent, une certaine habileté, à construire un modèle à force d’expériences répétées lors s I.

Nous remarquons une analogie entre les travaux de Piaget assimilation accommodation des structures mentales et ceux de Bateson sur la création et la modification de modèles mentaux ; cette analogie provient du fait que Bateson se base aussi sur des recherches constructivistes en adoptant une approche cybernétique. Nous citons ci-dessous un extrait de Bateson pour résumer cette sous-section et expliquer plus largement le concept de deutéro-apprentissage : Dès les années 1950, Simon suggère la possibilité de transposer apprentissage individuel aux organisations68 à travers trois processus. analysant son expérience universitaire que Simon (1953)69 prend conscience généralement à enrichir ons » co-écrit avec March (1958), à partir des apprentissages des individus qui la composent et que ce que chaque individu apprend dépend en grande partie de ce que savent déjà les autres. Simon appuie donc le fait que les transferts interne de connaissances dans une organisation sont éminemment « sociaux » (March et Simon, 1958). Enfin, le troisième processus , selon Simon (1960), est procédures dans les « mémoires externes » ; Simon entend par mémoires extyest un des concepts clé qui constituent le (1955, 1957, 1958) et qui est aussi Simon, un individu face à un choix adopte un comportement rationnel. Cependant cette rationalité est limitée en termes de capacités cognitives et d’informations disponibles à traiter. Dès lors, un individu prend généralement sa décision dès la première alternative qu’il juge satisfaisante adopte un raisonnement rationnel mais dès face à un problème trop complexe, il cherche moins à étudier l’ensemble des possibles qu’à trouver une solution raisonnable. s’arrête donc généralement à la première solution satisfaisante éviter de consommer trop de temps en réfléchissant à options.