Les nouveaux a touts du journalists utilisant le numérique

Les nouveaux a touts du journalists utilisant le numérique

La possibilité de mettre à jour en continu et de façon immédiate les informations. Le journaliste numérique a pour mission de collecter, vérifier et commenter des faits afin de les porter à l’attention des lecteurs qui utilisent internet. La différence avec le journaliste de presse écrite c’est le moyen de communication et de transmission de l’information qu’il utilise : internet. Le journaliste Web adapte son écriture à internet et utilise un style simple et court. Il peut utiliser toutes les potentialités du Web, tel l’hashtag, l’hyperlink, etc.545, pour compléter ses articles, il a la possibilité de les mettre à jour en continu et de façon immédiate. Avec le développement des journaux sur internet, plusieurs rôles qui étaient réservés aux seuls journalistes, sont désormais aussi effectués par les utilisateurs d’internet. Avant les NTIC, les journalistes étaient la seule source d’information, aujourd’hui l’information arrive en continu et instantané de plusieurs sources. C’est la loi CEN qui a été adoptée pour adapter la législation à ces évolutions.

La remise en cause du droit d’auteur du journaliste par la loi Hadopi

La loi Hadopi 1546, en sa partie relative à la lutte contre la contrefaçon de droits d’auteur sur internet a été abrogée, mais cette loi a aussi réformé les droits d’auteur des journalistes. Néanmoins, elle continue à fortement remettre en cause le droit d’auteur. En effet, avant ce texte, un article, écrit par un journaliste, ne pouvait être utilisé par l’entreprise de presse qui l’emploie, que dans un seul journal. Toute utilisation supplémentaire, notamment la publication sur le site Web du journal, nécessitait d’un nouveau contrat et d’une rémunération ou salaire supplémentaire. Le principe est maintenant que le contrat de travail entre le journaliste professionnel et l’éditeur de presse emporte cession à titre exclusif, au profit de l’employeur, des droits d’exploitation des textes du journaliste. Cependant, le contrat ne concerne que les articles écrits pour ce titre et ne constitue donc pas une cession de l’ensemble des écrits.analyse ce qu’il a trouvé et qui le communique au public dans un journal. Le travail des journalistes est utile à la société, prenons en exemple les fraudes fiscales du dossier Football leaks de 2016547, issues des révélations de journalistes de Mediapart. Néanmoins, tout ce qu’un internaute trouve ou lit sur internet n’est pas toujours exact, on trouve sur la toile beaucoup de fausses informations, les fake news. Il s’agit là d’un des dangers de la crédibilité de l’information sur internet. Les lecteurs internautes devraient toujours vérifier la source ou le site internet où ils trouvent l’information afin d’avoir plus confiance dans la véracité de l’information. Sur internet beaucoup d’internautes s’attribuent, de façon erronée, le métier de journaliste, lorsqu’ils écrivent dans un blog par exemple. Sur internet il n’est pas nécessaire de posséder une carte professionnelle de presse pour poster des publications et des informations548. Notons que la loi de 2018 contre la manipulation de l’information dans les réseaux sociaux établit une distinction devant la loi, rompant le principe d’égalité de tous les citoyens en droit. En effet, dans ses dispositions, elle crée une exception pour les articles de presse rédigés par les journalistes. La possibilité de saisir en urgence le juge vient restreindre la liberté d’expression et de communication.

Les infractions de presse visent toutes à réprimer un abus de la liberté d’expression.

En matière de prescription des infractions de presse sur internet, c’est la mise en ligne, constitutive de la publication, qui consomme l’infraction et marque le point de départ de la prescription549. En revanche l’hésitation est parfois de mise quant à ce qu’il faut entendre par « publication ». Afin d’atténuer la rigueur pratique de la solution précitée, les juges du fond se montrèrent enclins à interpréter largement la notion de « publication »550. La Cour de cassation y mit bon ordre. Ainsi dans une affaire où la Cour d’appel de Paris avait considéré que le fait de rendre un site « accessible par une nouvelle adresse, plus courte et donc plus simple que la dénomination initiale », influait « sur le volumed’approvisionnement du public » et constituait ainsi un nouvel acte de publication551, la Cour de cassation, cassant cet arrêt, a affirmé que « la simple adjonction d’une seconde adresse pour accéder à un site existant ne saurait caractériser un nouvel acte de publication de textes figurant déjà à l’identique sur ce site »552. Le risque de poursuites judiciaires du lanceur d’alerte alors même qu’il poursuit l’intérêt général. Comme le souligne Florence Chaltiel, de plus en plus d’États européens, mais aussi d’autres continents cherchent à mettre en place des dispositifs protecteurs des lanceurs d’alerte553. Aujourd’hui avec internet des personnes qui ne sont pas journalistes peuvent donner l’alerte afin de protéger l’intérêt général lorsqu’ils viennent à connaître de certains faits. On constate notamment le développement des lanceurs d’alertes554 à travers internet. Le lanceur d’alerte diffuse des informations pour l’intérêt général, souvent sans l’autorisation de sa hiérarchie et au risque de poursuites judiciaires. Sa position se trouve alors compliquée et risquée. Il faudrait développer une protection législative permettant de faciliter les alertes et de protéger les lanceurs d’alerte. Sur le plan législatif, il faudrait protéger leur identité et interdire toute forme de représailles à leur encontre. De plus, et afin de rendre utile leur travail, il serait nécessaire d’instaurer un système réactif afin que les alertes aient comme conséquence des actions rapides.

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